C'était assez stupide en fait. Se battre pour des gens. Se battre pour une cause, une personne, un rêve pour finalement tout perdre ensuite. Des années d'efforts envolées, de la déception non ressentie... C'est triste en fin de compte. On se bat toute notre vie pour des choses que nous perdrons forcément à notre mort. Nous n'allons pas ressentir cette tristesse, mais au fond, il y en a. L'ambition de toute une vie effacée dans un tas de cendres ou dans un cercueil clos et enterré... Oui, vraiment c'est triste de perdre son temps comme ça. Remarque, nous perdrons toujours notre temps dans la vie. Des disputes inutiles, des guerres toutes aussi inutiles les unes que les autres, des crises de jalousies infondées.. l'homme est si capricieux. Capricieux d'obtenir toujours le dernier mot. D'avoir la dernière parole, d'être maitre de son destin jusqu'au bout, croyant que le monde est fait ainsi : à partir de nos propres vœux. Qu'une belle bande d'ignorants. Le monde n'est pas fait ainsi. Il faut verser de la sueur, des larmes, des cris, du sang pour que le monde ai les mérites de tourner rond. Car oui, on tue le mal par le mal. Ce n'est pas en chantant sur le pont d'avignon et en dansant la macarena qu'on va réaliser son rêve. L'homme est pourtant comme ça. Il croit que tout est simple comme bonjour, ou que tous ses désirs seront exécutés en claquant des doigts. La vie serait bien trop facile ainsi. Il faut obtenir les mérites des choses qui nous tiennes à cœur. Que ce soit de simples notes comme de grands exploits. Nous devons toujours avoir les mérites de nos faits et gestes. Dans notre chapitre-ci de l'histoire, Queen n'avait pas tellement de remerciements pour ses dévouements. Il est vrai qu'il se dévouait pour le jeune mind. C'était rare qu'il s'impliquait autant pour une personne, mais pourtant, il avait réussi à capturer sa part d'humanité et une partie de son cœur. La partie qui gérait sa sensibilité plus précisément. C'était dans sa nature d'être triste pour les gens, de pleurer avec eux s'ils pleuraient, de souffrir quand ils souffraient... mais vous savez, la vie fait parfois mal les choses. Vivre dans une grande ville ce n'est déjà pas facile quand on n'a pas beaucoup d'argent, mais ça l'est encore plus quand la population est froide, sans cœur, et ... radine ? Car oui, c'est tout à fait ça. Queen avait vécu sa vie entouré de radins qui ne pensaient qu'à leur poire. Qui se serait dévoué à l'héberger quand il n'avait pas de toit et qu'il était aussi jeune qu'un nouveau lycéen ? Mais personne. Qui aurait prit la peine de lui donner quelques pièces pour s'acheter de la nourriture aussi banale soit elle ? Toujours personnes. Après ça, c'est parfaitement logique que sa part d'humanité se soit dissipé derrière un cœur de pierre. Et ça, personne ne le sait. Montrer une si grande faiblesse serait une erreur dans ce monde de lâche. De nos jours, il faut se montrer dur et froid pour ne pas se faire écraser sur le bitume ou frapper dans une ruelle sombre. Nous devons en somme devenir des monstres à temps perdu. Et ça, Queen l'a très vite comprit. Quand il a vu que quémender la pitié des gens dans la rue ne marchait pas, il a tout de suite su qu'il devait franchir une toute autre marche. Une marche vers l'âge adulte, un âge qui n'appartenait pas encore au sien. Ce qui montre à quel point il était précoce. Il préférait faire passer les besoins de sa mère aux siens, se nourrir en dernier et le moins bien. C'est ce qu'il faisait. Quand il pleuvait qu'il n'y avait assez de place sous le pré-haut que pour une personne, il léguait la place à sa maternelle, lui restait sous la pluie. Quand il tombait malade, il faisait avec, ils n'avaient pas assez d'argent pour payer de médicaments ou de médecins, c'est pour ça qu'il a une santé fragile d'ailleurs. A force d'accumuler les maladies, les faiblesses, et le stress etc, il était un habitué des hôpitaux, des centre pour sdf, ce genre d'endroit que vous ne pouvez fréquenter que si vous êtes des cas... désespérés ? On peut prétendre oui. C'est pour cela que garder cette image enfouie est une question de vie. Imaginez quelques secondes, le sous chef des lust, les riches de l'établissement, ancien sdf, pauvre, à la rue, mendiant, ancien prostitué ? non, pas possible. Même ses plus proches amis ne le savaient pas. Le seul qui était au courant, c'était Lin Jae, son meilleur ami au monde entier. A lui seul il pouvait offrir sa confiance et ça lui a réussi. C'est lui qui l'a sorti de nombreux pétrins notamment celui de l'affaire bagarre et finissage au poste de police. Il est restait une semaine derrières des barreaux parce qu'il était soupçonné de trafique de drogue. Ce qui n'était pas faux, mais heureusement, par manque de preuves, il a pu être libre dès le lendemain du septième jour. Mais ce n'est pas la seule fois qu'il rencontra les tables d'interrogatoire. Il y avait la fois où une de ces clientes l'avait limite violer dans une chambre d’hôtel. Sisi, cette barge psychopathe l'avait drogué avec une substance glissé dans son verre, s'il ne s'êtait pas réveillé et s'il ne l'avait pas "dressé" hm, la situation aurait volé en éclats. Néanmoins, il est aller au poste de police déposer plainte contre cette cinglée. Bien qu'il n'avait pas de scénarios pour expliquer ce geste. C'est vrai, il ne pouvait pas venir en distant que c'était une de ses clientes... quelle idée. C'est pour cela que le jeune américain ne pouvait pas se permettre d'erreur, de laisser des failles s'ouvrir. Il devait être prudent. Limite muet. Ce qu'il était presque en temps normal : très peux bavard. Il préférait répondre avec des expressions ou avec de petits bruits. C'est seulement lorsqu'il était avec woonie qu'il paraissait vraiment bavard, et, sérieusement, il n'aimait pas ça.

« Écoutes, je n'ai pas envie de me battre pour un oui que je n'aurai jamais, je préfère que tu suives ta conscience, que tu te méfies, c'est vrai, on est jamais trop sur ses gardes, mais, dis toi que je me suis joué de lin ji parce que c'est simplement un beast. Et que toi comme moi savons parfaitement qu'entre nos deux clans c'est la guerre. Avec vous, les mind, c'est pas la même chose. Je ne dirais pas que vous n'avez pas d'importance, mais, je ne vois pas pourquoi je vous prendrais en grippe. C'est tout. Alors après, déteste-moi si tu veux, méfies-toi jusqu'aux dents si tu veux aussi, mais je continuerai de me battre pour toi, même si tu ne comprends pas pourquoi, même si tu trouves ça illogique, même si tu ne veux pas être sauvé... tu a réveillé.. non, je n'ai rien dis. ». Oui, il ne devait pas en dire trop sur ses sentiments. Sur cette générosité et cette attention qui sommeillaient en lui. Ce serait bien trop dangereux. Puis, il ne pouvait pas non plus ordonner à son esprit de le croire. C'était à lui de croire en lui ou d'agir comme un animal sauvage. Il avait le choix et ce choix importait peu aux yeux de Queen. Il continuerait, il s'obstinerait pour cet être. Aussi banal en apparence soit-il. Il avait attiré ce que personne n'avait encore attiré chez lui, c'est pourquoi, il tiendrait bon. Il ne lâcherai pas prise, sauf s'il venait à lui briser le cœur ce qui est mission impossible à ce jour. Il se fichait de savoir s'il avait confiance ou non, s'il ne l'avait pas, tant pis, s'il l'avait tant mieux. Car, il ne le sait peut être pas, mais gagner sa confiance c'est avoir une bonne étoile au dessus de son épaule. Alors oui, il s'était joué de lin ji, mais ça, tout le monde aurait pu le voir. Il n'était pas aussi bon acteur pour que personne ne le remarque. Voyons. Et c'est sans comprendre grand chose, qu'il vit woonie courir comme un justicier jusqu'à l'extrémité du trottoir où ils s'étaient tenus. Il avait tendu le bras comme pour l'arrêter et lui demander où il allait mais c'était trop tard, il était déjà parti comme une flèche. La première réaction qu'il eu ce fut un soulagement. Il s’imaginait la situation s'il l'avait réellement touché.. ça aurait été moche. La seconde fut une interrogation : " Il me fuit ? " et la troisième et dernière fut un "Doux jésus". Vrai, il le regardait au départ de loin mais quand il le vit se jeter du pont, son cœur eu un choc. Lui aussi avait démarré au quart de tour pour rejoindre l'endroit où il avait bondit. Essayant de contrôler sa respiration et ses sueurs froides, il avait tourné en rond pendant quelques secondes avant de se jeter également du pont. De vrais suicidaires. D'autant plus qu'il avait légèrement le vertige mais si c'était pour le sauver, alors ça n'avait pas d'importance. Et l'avantage d'être bon en natation aussi. Queen n'avait pas tout suivit et ne savait pas qu'il n'était question que d'un chiot. "Que" est exagéré mais il avait vraiment cru que son ami allait se suicider alors bon, il eu un choc en voyant la boule de poils se tortiller. Ayant quand même réfléchi à comment le sortir de là, il avait décidé de plonger près de la rive même si cela était un peu risquer. C'est vrai, il aurait pu sauter et... s'écraser contre le sol ( oO ) il y aurait eu une marre rouge et eurk, c'est horrible, mais non, son plongeon eu raison de lui et de ses victoires à ses nombreux concours aquatiques. Hm, après ? Il n'avait rien prévu. Remarque, il n'y avait rien n'a prévoir, rien ne pourrait les aider sur place. Seulement, il n'était pas un crétin né, il avait prit la peine de se dévêtir légèrement comme enlever ses chaussures qui lui ferait du poids une fois dans l'eau, sa veste, également son chapeau et ses lunettes, histoire de ne pas les perdre. Il avait alors nagé en direction de woonie et du chiot en inspectant les environs. Il vit quelques mettres plus loin une légère pante sur la gauche. C'était une rive ! Le destin était avec eux il fallait croire.

« Il va falloir que tu me fasses confiance dear. Sinon, on est foutu... » Que ça lui plaise ou non, cette fois-ci il devait l'écouter, le suivre, lui faire confiance. Ils n'avaient qu'une seule chance, qu'une seule, ils ne devaient pas la rater car la suite, Queenie ne la connaissait pas mais il ne pressentait rien de bon. Il savait qu'il détestait les contacts humains, pourtant, là, il en fallait bien. Il s'était approché de lui sans réfléchir, et d'un air très assuré il lui avait saisit le bras pour le mener non à contre sens du courant, mais pile dans celui-ci. Oui, il avait lutter pour rien mais en fait, souvent il s'était imaginé cette scène, celle de la noyade, et il s'était toujours dis que regarder les alentours lui servirait. La preuve. « Je suis désolé pour ça mais je suis obligé, je t'autorise à me frapper plus tard. » Quelle générosité dites-donc. Ils se rapprochaient de plus en plus de la rive et Queen s'assurait de toujours bien les guider toujours plus à gauche, se mêlant presque aux feuillages. C'est alors que grâce à un des lampadaires, il vit près de la rive un tronc d'arbre. C'était une véritable opportunité pour eux. Nageant toujours plus de côté, la fatigue se faisait quand même ressentir à cause de la pression qui le tirait vers le bas, mais il s'approchaient vraiment de la rive et de ce tronc d'arbre. Tellement près que le jeune américain le saisis de sa main gauche, hissant alors le bras de Jin woo sur la surface ronde de celle-ci..