♣ akiwa ; school of witchcraft & wizardry.
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 falling down;

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falling down; _
MessageSujet: falling down;   falling down; Icon_minitimeJeu 12 Jan - 16:01

Il était une fois dans un pays magique et inconnu de tous, un château abritant l'un des plus beaux princes que la Terre eut jamais connu. Son nom commençait par un J, s'achevait sur un O avant de développer mélodieusement le doux prénom que sa tendre et chère mère lui avait donné. Un « cadeau de dieu », lui avait-on dit. Chérir son prénom encore plus que sa personne, avait-on renchéri … En somme, des mots perdus dans le vent au milieu de tant d'autres pour le jeune garçon qui, l'air léger, s'approchait, chantonnait et claironnait son amour pour la nature qui était si bien faite – et qui l'avait si bien fait. Amplement enjoué par une sortie animée que ses compagnons avaient organisés en cette journée banalisée, le plus fier des dragons méditait sur ce qui allait bien pouvoir se passer. L'aimant à poisse qu'il était lui garantissait sans nulle doute une journée qu'il ne pourrait pas oublier, mais il s'avançait avec d'autant plus de volupté que le jour passé lui avait inspiré : si hier il avait terminé la tête la première dans le bassin scolaire, alors aujourd'hui il se promettait de ne susciter que de l'intérêt mérité et non pas … indésiré. Ses deux lèvres jointes en un sourire illuminant sa mâchoire carrée, Jo Ihn Kyang distribuait à qui le voulait ses sourires charmeurs qui captivaient autant qu'ils attiraient. Les mains profondément enfoncées dans les poches de son uniforme, il murmurait les paroles de la dernière chanson en vogue et appréciait d'autant plus que les élèves n'hésitaient pas à le complimenter sur son ce si bel organe vocal qu'il possédait. Était-il du genre à se vanter ? … un peu. Disons simplement qu'il aimait être flatté et ne faisait rien pour garder une fausse modestie hypocrite qui, de toutes façons, était vaine. Pourquoi rejeter les compliments ? Souvent si durement extirpés des lèvres adverses qui plus est. En revanche, lorsqu'il s'agissait de les renvoyer … alors notre petit dragon était soudainement bien moins doué. Mais qui est-ce que cela importait au fond ? Personne, non, personne ne pouvait bien s'occuper des pensées qui le traversait, on s'en moquer ou, pour ainsi dire, on s'en foutait. Il n'y avait aucun intérêt, rien à y gagner … Parce que même si le jaune était apprécié, au final, personne ne s'en préoccupait vraiment – et jamais il ne s'en plaindrait, il vivait mieux ainsi, loin de tous ragots, loin de tous potins … loin de tout.

Le voilà qui parvenait tout juste jusqu'à ses amis, qui riaient et s'amusaient sans vergogne autour d'une table de bois, attendant son arrivée en jetant deux-trois coups d’œils autour d'eux. Il leur adressa un sourire, fin, rapide, et pressa le pas en leur direction. Parfois, il se demandait si ses amis étaient vraiment de sexe masculin ou si, parmi eux, se cachaient des homosexuels inavoués, voire des filles carrément travestis qu'il n'auraient pas remarqué jusqu'ici. Certains étaient tellement commère, langue de vipère, qu'il se demandait s'il avait à faire à des enfants ou des grands qui s'étaient trompés à la naissance en choisissant de naître homme plutôt que femme. Comme dans chaque bande d'amis, il y avait le nymphomane qui allait raconter chacune de ses conquêtes passées avec une pleine satisfaction non-dissimulée, puis il y avait le timide qui se contentait de sourire et de rire à tout – il ne disait rien mais n'en pensait sans doute pas moins – il y avait celui qui racontait tout et n'importe quoi, qui n'hésitait pas à lésiner sur les informations bonnes ou mauvaises, il y avait le rigolo qui était un peu immature et qui prenait tout au second degrés … et il y avait Ihn Kyang. Celui qui paraissait équilibré, qui ne bronchait pas vraiment et qui paraissait toujours « cool » en toutes circonstances, le premier qui s’exaltait à l'idée d'aller danser toute la nuit, qui souriait, qui aidait les uns et les autres, qui était drôle malgré lui ou, en sortes, celui qui avait l'air de sortir un peu du lot. Mais, au final, probablement l'un des seuls qui était encore célibataire. Si c'était une mauvaise chose ? Oui, assez. Quand on avait conscience qu'il était le seul à vouloir profondément une douce petite amie calme et concentrée qui puisse s'occuper de lui aussi bien qu'il s'occuperait d'elle mais – ah, à croire que les types équilibrés n'étaient absolument pas attrayants … Quoi que ? Qui avait dit que ce type-là était équilibré ? Personne. Oh non, personne. Si, en extérieur, il pouvait sembler plutôt calme et posé tout en étant dynamique et chaleureux, la vérité était que cet homme là possédait des réactions hors du commun des mortels qui méritaient attention. Drôle malgré lui, ou disons, bizarre malgré lui, il n'était pas fréquent que son cerveau – lent à la détente – mette un certain temps avant de réagir, et que l'action se fasse bien un quart d'heure après que tout soit terminé et passé, provoquant souvent les fous rire généraux de ses amis. L'innocence insouciance dont il faisait preuve le faisait toujours sursauter : pourquoi riaient-ils ? Rien n'était drôle. Mais c'était uniquement quelques temps plus tard, quand il concevait enfin la lenteur de sa matière grise qu'il se mettait à se frotter nerveusement la nuque, affichant un sourire béat et niais, jusqu'à ce que l'on lui donne une tape amicale dans le dos en lui disant qu'il était drôle ou quelconque autre compliment qui le déridait presque aussi rapidement qu'il s'était crispé. Ainsi donc, il les avait rejoint en trottinant, posant son fessier ( tant convoité ) sur la table de bois, il s'était assis et avait pioché dans le paquet des quelques bonbons qui avaient survécu aux garçons arrivés en premier. Il y avait là une muneo, également, actuellement en couple avec un des amis du dragons, et qui avait accepté de faire connaissance avec les meilleurs amis ( ou presque ) de son petit ami actuel. Elle était mignonne, gentille et irréprochable, bien que flippante sur les bords quand l'envie lui prenait d’émettre quelques pensées sadiques à l'égard d'une personne qu'elle ne portait point en haute estime. De tous temps, le père du garçonnet lui avait toujours appris que l'animal le plus à craindre était la femme, et ce fut quand il vit son regard luire d'une lueur malveillante et des ailes noires lui pousser dans le dos que Ihn Kyang comprit enfin le sens de ces paroles. Les femmes étaient de vrais démons, ni plus ni moins, elles étaient de redoutables alliées – calculatrices, manipulatrices et autres – mais de puissantes adversaires en cas de guerre – et c'est à ce moment là qu'il se rappela pourquoi son père lui avait dis de toujours donner raison à la femme. À vrai dire, le dragon n'avait jamais vraiment eu peur des femmes, il se disait toujours que, eh bien, elles étaient ma foi fort intriguantes et fascinantes, à se donner des airs forts et supérieurs, mais en réalité, elles n'étaient que des filles ? Des chochottes ? Celles qui jouaient avec des barbies fut une époque, et qui attendaient patiemment que Ken vienne leur offrir une voiturette rose à paillette. Alors oui, tout prenait son sens. Cette carapace dure et forte chez une femme, Ihn Kyang voulait doucement et résolument la faire éclater chez celle qui oserait partager sa vie. Parce qu'au fond elles avaient besoin d'un prince pour les choyer, parce que l'attention était tout ce qu'elle voulait, et que se plier en quatre pour des êtres gracieux était tout ce que, lui, souhaitait. Mais, pour sûr, cette muneo-là, il ne la voudrait jamais pour lui. Elle avait un fond particulièrement méchant – ou piquant – il le savait. Non, il le sentait. Et cette théorie ne put que se confirmer quand un événement particulier survint de là où personne ne l'attendait. Il était là, à plisser les yeux et à fixer du regard toutes les personnes assises autour de cette table, les mains dans les airs et les doigts rabattus vers leurs paumes, racontant une histoire d'horreur en plein jour à des yongwangs – autrement dis, l'effet terrifiant était nul – quand un bruit feutré vint les interrompre dans leur discours si peu … pertinent.

Par pur réflexe ils avaient tourné vers la source du bruit et, là, ils avaient constaté avec rires et sourires qu'une demoiselle qui passait par là n'avait rien trouvé de mieux à faire que de s'étaler de tout son long sur le sol goudronné. L'un des garçons qui avait assisté à la scène – peu intéressé par les dires de son ami – s'était esclaffé si fort que toutes les personnes présentes dans la cour s'étaient retournées. Évidemment, difficile pour Ihn Kyang de ne pas sourire, mais l'idée d'être à la place de la jeune fille ne l'enchantant qu'à moitié – et n'étant pas méchant pour un sous – il donna un léger coup de coude à son voisin de droite, allant de paire avec un regard qui lui indiquait que c'était peu sympathique. Son rire de hyène couvrait tous les bruits de la cour, et il ne faisait preuve d'aucune compassion. Ni lui, ni les autres. Se mordillant les lèvres, notre protagoniste finit par se sentir mal à l'aise pour sa seconde qui tentait vainement de se relever et, sans attendre la fin du rire de ses camarades, sauta de la table avant de toucher pied à terre, se dirigeant lentement vers elle et la fixant du regard comme pour montrer qu'il se fichait éperdument des autres élèves présents. Parvenant à sa hauteur, il s'accroupit près d'elle, attrapant délicatement son poignet en la tirant vers lui et l'élevant vers le haut pour l'aider à se relever. Faisant glisser sa main sur sa hanche sans pudeur aucune, sa première quitta la sienne avant de dégager les quelques mèches qui encombraient son si fin et si blême visage. D'une voix neutre, presque muette, il chuchota en inclinant la tête sur le côté.  « Tu serais-tu blessée ?»
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