♣ akiwa ; school of witchcraft & wizardry.
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 had a dream i was king,i woke up, still king.

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had a dream i was king,i woke up, still king. _
MessageSujet: had a dream i was king,i woke up, still king.   had a dream i was king,i woke up, still king. Icon_minitimeMer 21 Déc - 17:10

had a dream i was king,i woke up, still king. Vfkxec had a dream i was king,i woke up, still king. Scxlj5

BY BLOOD AND BY ME, I FALL WHEN YOU LEAVE.

« Cinq gouttes, ni plus, ni moins, c’est bien ça ? » Derrière le petit flacon en verre, le regard suspicieux de Milan semblait globuleux. Pris d’un subit et incompréhensible élan, le jeune homme avait ressenti la veille l’incoercible envie de voir à quoi Snezhko, son python bien aimé, ressemblerait si seulement il avait été humain. Confiant de l’incommensurable pouvoir de la magie, Milan ne voyait pas pourquoi les animagus existeraient, pourquoi ceux-ci auraient la faculté de se transformer en animal, sans que l’inverse ne soit possible. L’animal pouvait devenir homme. N’était-ce pas ce qui était arrivé des millénaires auparavant, lorsque les singes se métamorphosèrent en êtres humains ? « Oui, oui, c’est cela. Mais comme je vous l’ai dit, Monsieur Yang, la potion ne fera plus effet au bout d’une heure. Elle marche comme du Polynectar … Votre serpent aura l’apparence d’un hominidé, mais n’en restera pas moins qu’un reptile. » Milan agita le petit flacon, le liquide nacré s’y retournant dans tous les sens l’espace de quelques secondes, avant de le fourrer dans sa poche et de lever les yeux vers son professeur. « Professeur. » Il lui fit un léger signe de tête, avant de tapoter sur sa cuisse et se retourner pour quitter la salle de classe. Snezhko, tapie à l’ombre du bureau, se glissa jusqu’à son maître, et lorsqu’elle le rattrapa, elle s’enroula autour de sa jambe pour finir par disparaître sous sa chemise. La tête haute, le regard droit, l’ineo ne put réprimer un frisson lorsque l’écaille froide de son reptile toucha la peau de son ventre. Il bifurqua dans un couloir, ne se souciant dès lors que très peu de l’endroit où pourraient le conduire ses pas. Milan était satisfait. Heureux, même. User de son influence avait quelque chose de très grisant. Être intelligent, avoir un nom et un charmant sourire, c’était sans l’ombre d’un doute la clé du succès. En temps normal, ce professeur complètement rabougri n’aurait pas pris la peine de venir en aide à ses élèves. Lui qui n’avait que pour seul intérêt son cours et son salaire mensuel. Il n’avait suffi à Milan qu’une simple mention de son nom, et ajouté à ses excellents résultats, même ce vieux débile ne pouvait pas lui résister très longtemps. Et puis le voilà, jeune Yang, qui avait réussi à concrétiser son dernier petit caprice. Il y avait certaines situations où Milan n’aimait pas qu’on le résiste, et celle-ci en faisait indéniablement partie. L’ineo finit par repérer un coin qui lui semblait assez isolé, parfait pour tester sa nouvelle acquisition pendant que toutes les autres brebis galeuses profitaient de l’air frais de la cour. Milan claqua la langue en tendant son bras vers le sol, et soupira lorsque Snezhko commença à se mouvoir contre son corps pour finir par apparaître au niveau de sa main droite, avant d’atterrir sur le sol. Milan s’accroupit, et glissa ses doigts sur ses écailles fraîches, un fin sourire venant adoucir ses traits. « On va voir si ce vieux débile s’est pas moqué de nous hein. » Avec sa main libre, il attrapa le flacon dans sa poche et l’ouvrit avec ses dents. Puis, avec une douceur dont peu le croyait capable, il ouvrit la gueule de Snezhko, et y versa cinq gouttes du liquide nacré, tout comme le lui avait indiqué son professeur de potions. Milan se recula alors tout en le refermant, et admira la magie qui s’opérait devant lui. Le corps de Snezhko se fit brillant, comme si des centaines de milliers de paillettes argentés apparaissaient une à une sur son corps, rendant très rapidement le reptile douloureux à observer. Milan détourna alors les yeux, grimaçant en constatant la présence de ces petites tâches bleues et noires qui voilaient son regard. Il finit par oser reposer son regard sur Snezhko, et le pauvre garçon ne put retenir une exclamation de surprise. Il ne s’était pas attendu à ça. Pas du tout. « Je savais que tu étais belle, mais là. Wooh. Même moi tu m’impressionnes. » Les yeux clairs, de longs cheveux noirs épais, la peau mate, Snezhko avait tout de ces irréelles femmes de l’Orient, tout droit venues du sable de leurs déserts, colorées par la chaleur de leur soleil. Sulfureuse suffirait à décrire ce qu’était devenu Snezhko. « Je suis presque triste que tu sois un animal, Sne’. » Etrangement, aussi iréelle pouvait-elle être, Milan ne parvenait pas à ressentir un quelconque désir. Il était content, mais elle ne restait que sa douce et belle Snezhko, son python bien-aimé. Les sifflements du Fourchelang roulaient toujours sur sa langue pour que Snezhko et lui puisse se comprendre, et au final, il préférait sans doute que leur relation reste ainsi. Unique, de regard à regard, dans un langage qu’eux seuls pouvaient saisir. Une amitié secrète, cachée par l’air qui glissait entre les dents de Milan et l’ondulation du corps glacé de Snezhko, qui ne cessait de lui faire découvrir l’étendue du monde dans lequel il vivait, indéfiniment. « Milan. Ta cape. » L’interpellé fronça les sourcils, avant de lever les yeux au ciel et d’enrouler sa cape autour de Snezhko. « Pardon, j’avais oublié que t’étais à poil. » Il lui fit un sourire complice, avant de la prendre par les épaules et de l’entraîner vers la salle commune, histoire de piquer quelques fringues à des copines serviables. Cependant, ils ne s’y attardèrent pas ; ils n’avaient qu’une heure à passer ensemble, et certainement mieux à faire que se taper la conversation avec des idiotes qui étaient à des années lumières de son bonheur à lui.

Très vite, les deux comparses atterrirent dans la cour extérieure, celle-ci totalement recouverte de neige. Le genre d’atmosphère que Milan chérissait au possible. En compagnie de Snezhko, tout était on ne peut plus parfait. Les regards curieux le faisaient sourire. Après tout, une telle beauté ne pouvait pas passer inaperçue, et personne ne comprenait d’où est-ce que la nouvelle pouvait bien sortir. Milan et elle rigolèrent un petit moment dessus, avant que la jeune femme ne plisse le regard en passant sa langue sur ses lèvres. « Que se passe-t-il ? » Milan fixait attentivement Snezhko, l’air circonspect. Cette dernière prit du temps avant de lui répondre, commençant à marcher d’un pas rapide vers le lac. Attendant toujours une réponse, une quelconque indication de la part de son ami, Milan n’eut pas d’autre choix que de la suivre, tout en pensant qu’il n’attendrait pas non plus des lustres jusqu’à ce que Snezhko ne se décide à lui accorder son attention, ne serait-ce que trois secondes, histoire de l’aider à comprendre son changement de comportement qui fut, il faut le dire, assez soudain. Finalement, son amie n’eut pas à lui répondre, les événements le faisaient d’eux-mêmes. Plus ils avançaient, plus Milan remarquait que tous les élèves parlaient entre eux, les yeux rivés vers le lac. Comme si quelque chose se passait là-bas. Le jeune homme fronça les sourcils. Pourquoi Snezhko cherchait à savoir ce qu’il se passait ? Il l’avait éduquée à son image. C’est-à-dire à ne pas se sentir concernée lorsque telle chose ne faisait pas partie de ses intérêts. Il accéléra alors le pas, se retrouvant ainsi à sa hauteur, son regard dérivant toujours de temps à autres vers les autres. Ceux qui étaient le plus proches du lac semblaient encore plus « choqués » par ce qu’il se passait sous leurs yeux, mais pourtant, aucun ne semblait enclin à faire quelque chose. Certaines filles avaient leurs mains devant la bouche, d’autres garçons écarquillaient les yeux, douloureusement étonnés par ce qui se passait devant eux. Milan et Snezhko finirent par arriver devant le lac, et le seul petit groupe, entièrement constitué de filles, qui semblait se délecter du spectacle, se retournèrent vers les deux amis et eurent un air surpris, très vite effacé par la gêne, lorsqu’elles virent Milan. « O..Oh ! Mi..lan ! Qu’est-ce que tu fais ici ? On ne pens… » Sans leur accorder la moindre attention, le jeune homme en poussa deux sur le côté d’un mouvement ample du bras, et constata que quelque chose, ou plutôt quelqu’un – vu les têtes choquées – qui était en train de se débattre pour se sortir de là. Incapable de reconnaître de qu’il s’agissait, Milan se retourna en arquant un sourcil. « Quelle charmante occupation en cette belle journée d’hiver, pas .. Uh ? » Snezhko lui avait attrapé le bras, et pointait le lac, alarmée. « Milan ! C’est Hikari ! » L’ineo sentit presque le sang quitter son visage alors que l’information lui montait au cerveau. Son esprit hurlait déjà à la vengeance, les pics de la colère enflammaient son regard. A cet instant, s’il en avait été capable, toutes ces petites putes auraient sans doute fini déchiquetées. Mais aussi fortes ces émotions pouvaient-elles être, elles n’étaient rien face à la peur glaçante qui vrombissait au creux de son estomac, raisonnant jusqu’aux confins de son âme. Il ne pouvait pas laisser Hikari là. Il devait faire quelque chose, n’importe quoi ! Son cerveau était trop en ébullition pour qu’il songe à la magie. Parfois, même Milan pouvait se sentir dépassé, et il y avait de quoi ! Sans réfléchir plus longtemps, il enleva très rapidement la veste noire de son uniforme, très vite suivie par ses chaussures cirées. Et sans attendre, il s’élança et plongea. Pendant quelques micro-secondes, Milan écarquilla les yeux sous l’eau. Le froid l’assaillait, semblable à des milliards d’aiguilles transperçant sa peau. Mais plus tard, plus tard. Il avait l’impression que ses membres pesaient des tonnes, que jamais il ne pourrait mettre un bras devant l’autre. Que jamais il ne pourrait atteindre Hikari, et qu’elle finirait par mourir, parce qu’il serait arrivé à elle deux secondes trop tard. Mais mû par cette envie de la sauver, Milan mit tout son cœur pour arriver jusqu’à elle. Lorsqu’il sentit enfin son bras, le Yang le serra avec force, peut-être plus que ce qu’il n’aurait voulu, mais il n’était pas dans l’état de réflechir à un quelconque contrôle. Il enroula alors le bras de la jeune femme autour de sa nuque, et en reprenant une inspiration, il poussa sur ses jambes et nagea ce qui lui sembla des kilomètres pour atteindre la berge. Enfin sur le sol, il passa sa main autour de la taille d’Hikari et la fit avancer jusqu’à l’endroit où il avait laissé tomber sa veste, pour la mettre sur les épaules de son amie. Tant pis si ses dents claquaient, tant pis s’il mourrait de froid. Hikari était et serait toujours plus importante. « Hi-Hikari ! Hikari ! Est-ce que ç-ça va ? R-reprends toi ! »
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