♣ akiwa ; school of witchcraft & wizardry.
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 Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.

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Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.  _
MessageSujet: Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.    Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.  Icon_minitimeVen 2 Déc - 16:23

Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.  Tumblrlvehnfoyjr1qawqhu


Un coup d’œil à la montre posée sur sa table de chevet lui indiqua qu'il lui restait encore du temps avant son prochain cours. Avec un soupir de soulagement, elle posa son sac sur son lit, avant de s'y étaler à son tour, avec la désagréable impression de n'avoir rien fait d'autre que travailler depuis des mois. Ce qui, du reste, n'était pas complètement faux. Il avait bien fallu qu'elle finisse par s'y mettre un peu plus sérieusement, les professeurs étant un peu plus exigeants chaque année, et sa fichue baguette ne se lassant pas de lui jouer de nouveaux tours. Ce bout de bois avait du la repérer de loin le jour où elle était entrée dans la boutique, et se dire qu'avec une maladroite pareille, sa vie relèverait du rêve. Elle la savait pleinement satisfaite de son dernier coups, là, coincée entre deux livres, au fin fond de son sac. D'un coup de pied, elle repoussa celui-ci aussi loin que possible, avant de fourrer sa tête sous son oreiller. C'était un de ces moments où elle aurait bien eu besoin de la présence d'une de ses camarades de chambre, et de Hye Na plus précisément, pour l'aider à se changer les idées, et parler de tout, sauf d'Akiwa et de ce monde sorcier auquel elle ne comprenait rien. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer ! Mais le latin n'avait jamais été son fort, et les sorciers auraient tout de même pu faire l'effort de traduire leurs formules. Eux n'avaient sans doute pas de baguette à moitié folle, qui inventait sorts et conséquences, et qu'on entendait presque ricaner lorsqu'elle brûlait, trempait ou transformait en cochon sa propriétaire. Au moins n'était-elle pas nécessaire à son prochain cours, aussi allait-elle se faire un plaisir de la laisser là, dans un coin où n'importe qui pourrait avoir l'occasion de lui marcher dessus.
Elle soupira de nouveau, sortit sa tête de sous l'oreille et attrapa le carnet posé sur son chevet. Elle ne l'avait pas ouvert depuis des semaines, ne trouvant guère le temps de le faire. Il s'était produit tant de choses ces dernières années... et pourtant, elle avait l'impression de n'avoir que très peu changée. Elle était partie, puis revenue, partie encore pour retrouver une école en cendre et se retrouver soudain entourée de loups et de vampires. Elle ne retrouvais qu'avec peine tous ces sentiments qu'elle avait couché sur le papier, peine, peur, joie et soulagement. Avait-elle vraiment vécu tout cela ? Noa reposa le journal intime. Elle n'aspirait pas à tout cela, mais à une vie simple et loin de tout ce qui pouvait être hors-normes. Elle rêvait de retrouver l'Amérique, sa ville, son quartier et la maison où ils vivaient autrefois tous les trois, loin des baguettes et des écoles perdues sous les mers. Que n'aurait-elle pas donné pour entrer dans un lycée comme les autres, une université comme les autres...

Elle secoua brusquement la tête, chassant mélancolie et vilaines pensées. La petite tortue avait encore bien assez de temps pour se changer les idées, et ce n'était pas de le faire toute seule qui allait la gêner. On pouvait aisément la comparer à une enfant, capable de d'imaginer tout un nouveau monde autour d'un simple morceau de bois. Repoussant journal et sac, elle se redressa et quitta son lit, se permettant un passage furtif devant le miroir avant de sortir de la pièce. S'il y avait bien une chose qu'elle appréciait au sujet de cette école, c'était son uniforme qui, on pouvait tout de même le dire, était tout de même sacrément classe. Un sourire en coin, elle laissa derrière elle sa chambre et s'élança dans les couloirs de sa maison, saluant quelques camarades au passage, s'arrêtant parfois pour échanger deux ou trois banalités. Sans être très connue au sein de sa maison, être une geobuk promettait en général une certaine reconnaissance, au moins la certitude que vous ne pouviez être que quelqu'un d'abordable. Et ainsi glissait-elle entre élèves et professeurs, ne bousculant jamais personne et réservant quelques sourires aux visages qu'elle reconnaissait.
Il ne lui fallu que peu de temps pour parvenir aux portes de l'atrium, qui se dressait là, dans toute sa splendeur d'autrefois. Elle l'aimait déjà beaucoup alors, mais son affection n'avait fait que grandir depuis qu'elle avait découvert toutes ces petites créatures qui avaient pris possession des lieux. Un nouveau bon point pour cette école, et pour ce monde qui, parfois, lui semblait bien moins cruel qu'elle n'en avait l'impression. Tête la première, elle s'enfonça dans ce monde vert au sein duquel elle se sentait si bien, décidée à se perdre un instant dans la contemplation de toutes ces plantes au noms étranges ou inconnus, et oublier qu'elle devrait rejoindre le monde réel quelques heures plus tard.

La tortue se figea lorsqu'au détour d'un buisson, elle manque rencontrer le regard d'une sirène qu'elle avait maintes fois croisé depuis ces dernières semaines. Elle recula vivement, pas assez cependant pour perdre Yang Joon Ha de vu. Elle l'avait bien souvent attrapé, ces derniers temps, à la fixer quelques secondes de trop. Cela avait suffit à quelques-unes de ses amies pour paniquer et la mettre en garde, qu'il n'était jamais bon d'attirer trop l'attention d'un ineo. Certes, elle n'était pas du genre à s'arrêter à de tels préjugés, seulement, elle ne pouvait s'empêcher de frisonner chaque fois que leurs regards se croisaient, certaine, pourtant, de ne jamais lui avoir fait le moindre mal. Et puis, il y avait cette drôle d'impression, parfois... cette lueur de tristesse. De tendresse. Jamais, dans ces secondes de trop, elle n'avait sentie de réelle animosité. Peut-être était-il temps d'en avoir le cœur net ?...
Une grande inspiration, et elle sortit de sa cachette, pour s'avancer sans trembler jusqu'à l'ineo, qui semblait toujours perdu dans ses pensées. « Est-ce que je risque quelque chose si je m’assois ici ? » Elle n'attendit pas la réponse pour s'installer, consciente qu'elle avait toutes les chances de se faire renvoyer là d'où elle venait. Seulement, Noa était curieuse, et il lui semblait lire bien trop de choses dans ces yeux là pour qu'elle ne cherche pas à en savoir davantage. Elle était intriguée, peut-être même flattée, et elle savait qu'au-delà des apparences, Yang Joon Ha avait sans doute de quoi surprendre même ses plus proches connaissances. « On m'a dit de me méfier, que les ineo n'étaient pas digne de confiance et que Yang Joon Ha était violent. On m'a dit beaucoup de choses, mais moi, ce que je lis dans tes yeux, semble différent. » Elle souriait, mais n'osait tourner la tête vers lui. Sans doute n'y allait-elle pas par quatre chemins, et peut-être ne comprendrait-il même pas ce à quoi elle faisait référence. Peut-être avait-elle tout simplement imaginé ces regards, ces lueurs, ces impressions... mais elle en aurait donné sa main à couper que non, et quoiqu'il en soit, elle était déterminée à en savoir davantage sur cette sirène là.
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Yang Joon Ha
Yang Joon Ha
ii

pseudo : hoshi.
avatar : yong junhyung. [BEAST]
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patronus : le magnifique pégase.
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my heart is : in hell. ♥
ma baguette : mesure 24,6 centimètres, est plutôt flexible, possède un cœur de ventricule de dragon et est en bois de cerisier. Le bois de cerisier est considéré, à tort, comme un bois un peu efféminé, donnant des baguettes simplement décoratives... mais ce n'est pas du tout le cas. Les baguettes en cerisier sont même des baguettes rares, très appréciées - particulièrement au japon - et surtout, pouvant être très dangereuses. Elles doivent impérativement être placées entre des mains habiles et leur maître idéal est un sorcier talentueux et sûr de lui. Le cœur de celle-ci est un ventricule de dragon, ce qui la rend encore plus difficile à manier et pouvant rendre sa magie mortelle, littéralement.
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Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.  2uh09aq

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Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.  _
MessageSujet: Re: Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.    Après tout, nous n'avons peut-être jamais vécu séparés.  Icon_minitimeMer 21 Déc - 15:08

On était bien loin des contes de fée dans cette sombre réalité. On ne pouvait se raccrocher à rien de bien merveilleux et rien ne valait réellement la peine qu'on s'y intéresse car rien ne rendrait jamais nos vies plus supportables. Du moins, c'est ainsi que Joon Ha voyait les choses. Ce ''rien'' semblait mener son existence, irrémédiablement inscrit tel une ritournelle qui ne connaissait pas de fin, et il en était fatigué. Il lui manquait ce petit plus inexplicable, cette petite lueur qui le laisserait s'éloigner de la réalité ne serait-ce que quelques secondes. De bien précieuses secondes. On lui avait bien dit, un jour, qu'il aurait toujours les rêves pour y échapper, que son inconscient se chargerait de le soulager d'une façon ou d'une autre. L'Ineo n'avait jamais entendu pareil mensonge. S'ils n'étaient pas insensés comme la plupart du temps, ses songes le ramenaient inlassablement à une période qu'il préférait oublier ou au moins ignorer. Et ces souvenirs refoulés étaient bien la seule chose contre laquelle il ne pouvait lutter ; il n'en avait tout simplement pas la force. Affligé, torturé, il lui était plus que difficile de passer outre ce sentiment de déchéance totale qui transcendait sa raison, et à vrai dire, il n'y était jamais parvenu.

Là où il était, il n'y avait que très peu de monde. A cause de l'heure ? Il ne savait pas vraiment. Au fond, tant qu'il était seul et tranquille, tout lui convenait. Assis contre le mur recouvert ici et là de feuilles verdoyantes, le Rouge fixait le sol avec un regard des plus vides. Quelques mèches de ses cheveux tombaient dans ses yeux sans qu'il n'y change rien, rendant son aura plus repoussante qu'elle ne l'était déjà. Tout ce qu'il ressentait était sagement gardé tout au fond de lui mais on ne pouvait que sentir sa tristesse tant elle était puissante. Personne n'aurait pu vouloir l'approcher et cela l'arrangeait. Yang Joon Ha était solitaire de nature. Il avait beau être entouré et inexplicablement apprécié par un bon nombre de personnes, son caractère lui imposait souvent la fuite de la foule, de l'attention et du bruit. Il savait bien qu'en arrivant à Akiwa, se trouver un endroit calme et peu fréquenté serait une tâche ardue mais il avait néanmoins fini par découvrir quelques recoins, ici et là, où il pouvait penser en silence. Il s'était ouvert aux autres, au fil des années, et son comportement avec autrui n'avait plus rien à voir avec son rejet pur et simple de toute personne lui étant étrangère, lors de sa première année au sein du château. Ses doigts pianotaient lentement sur son poignet, en y repensant. Cette douloureuse année où il avait été plus que seul était même plus douce que ses états de dépression. Joon Ha aurait aimé pleurer et pouvoir extérioriser tout son mal-être mais son cœur était aussi sec que le désert et aussi froid que la neige. N'était-ce pas ironique ? Tout n'était que paradoxe en lui, jusqu'à même ce qui pompait son sang.

« Lumos. » L'utilité de cette formule à cette heure de la journée dans une pièce parfaitement éclairée lui échappait totalement mais il fallait bien se débrouiller pour trouver une petite distraction. Le coréen fixait la lueur qui sortait inexplicablement de sa baguette, la faisant vaguement tournoyer dans les airs, mais ce petit jeu sans intérêt l'ennuya bien vite et, sans hésitation, il tua ce qu'il considérait comme un petit bout d'espoir. « Nox. » Non, cet espoir n'avait même pas tenu une minute et cela faisait de toute façon déjà bien longtemps qu'il était parti en fumée, ne laissant que des cendres inexploitables. Posant délicatement sa baguette à son côté, il appuya sa tête contre le mur de briques avec un soupir, clouant son regard à un détail quelconque en face de lui. Plutôt mourir que de subir cette douleur éveillée au quotidien. Plutôt mourir. Cet espoir assassiné n'aurait été qu'un boulet à trainer.

« Est-ce que je risque quelque chose si je m’assois ici ? » Il tourna doucement la tête vers la voix qui s'était soudain faite entendre, perçant le silence pesant du Rouge. C'était une voix qu'il ne connaissait pas et pour l'heure, une voix qu'il ne souhaitait pas du tout connaître. Pourquoi fallait-il qu'on le dérange, ce jour-là ? Ne voyait-on pas assez à quel point il voulait rester seul ? Ses yeux se posèrent donc sur le beau visage de la Geobuk qui se tenait juste à côté. Oh. Son cœur manqua un battement lorsqu'il découvrit l'identité de l'inconnue. Et c'était sans doute la dernière personne à qui il aurait aimé parler à cet instant. Tout chez cette jeune femme lui rappelait sa petite sœur, en dépit de la différence d'âge, surement conséquente. Non, ce n'était vraiment pas le jour pour qu'elle décide de se manifester. Pourquoi après tant de regards, après tant de rencontres muettes, fallait-il que ce soit dans cet état qu'il lui parle enfin ? Il ne pouvait la quitter des yeux, comme figé, sa tête suivant son mouvement lorsqu'elle vint s'assoir à ses côtés. Incapable de dire quoi que ce soit, pas même en mesure de partir simplement sans un mot, il attendait un signe d'intérêt quelconque qui ne se fit que peu désirer, au final. Elle reprit la parole, doucement, calmement. « On m'a dit de me méfier, que les Ineo n'étaient pas digne de confiance et que Yang Joon Ha était violent. On m'a dit beaucoup de choses, mais moi, ce que je lis dans tes yeux, semble différent. » Son regard se baissa de lui-même. Voilà donc l'image qu'on lui avait donné de lui. Violent. Ce mot sonnait comme s'il frappait tout le monde à longueur de journée. Pensait-elle qu'il était violent physiquement ? C'était pourtant tout le contraire. User de ruses et de manipulations, être doux et avenant pour mieux frapper psychologiquement parlant. C'était tout un art d'être digne d'Ineo, quand bien même personne n'aurait pu deviner qu'il en était un si on avait pu le voir de l'intérieur à ce moment-là. Sa présence l'attristait plus encore et il n'avait vraiment plus rien de méchant. « Et qu'est-ce que tu lis dans mes yeux ? » Son regard quitta le visage de la demoiselle, reportant son attention sur le même détail insignifiant que précédemment. Un souffle, puis deux, s'échappèrent d'entre ses lèvres, son cœur se risquant à battre plus fort. « Je serais curieux de savoir ce que tu penses de moi, toi qui ne sembles pas avoir peur. »
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