♣ akiwa ; school of witchcraft & wizardry.
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 And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell

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Cho Jin Jung
Cho Jin Jung
the sneaky gnawing admin.

pseudo : Jin~
avatar : Henry Lau ♥
messages : 252
double compte(s) : Yun Ivory
here since : 15/11/2011
points : 48586
âge : 29
patronus : changeant. quoi è.é
animal de compagnie : Mochi, un hamster nain, et Silver, un renard des neiges~
my heart is : forever mine.
i'm feeling like : confused boy is confused.
ma baguette : ta baguette mesure 27.5 cm, est moyennement flexible, possède un cœur de dragon et est en bois de cèdre. « On ne peut jamais berner le possesseur d’une baguette de cèdre » , en outre, il est aussi important de comprendre que le cèdre se rapporte toujours à un sorcier d’une force de caractère et d’une loyauté subjuguante. Ne soyez donc pas surpris si votre baguette est aussi forte tête que vous ! Mais rassurez-vous, cette petite vous mènera loin et tâchera de vous aider à protéger tous vos êtres chers avec loyauté et précision.
wizard's spellbook :
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 35m42n6
The tunning of violins
Major third, or a minor seventh-, I'm a violin tuned a little sharp, tuned a little below.~
il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ma vie, un truc qui ne fonctionne pas. un truc hors de ma portée de raisonnement, et pourtant, mon esprit n'a jamais été aussi clair. Clair de quoi, ça ne je sais pas. clair de moi peut-être, parce que j'ai l'impression d'avoir lâché les reines de mon corps, et que je vois tout de loin.
Chained to you
Fascination casts a spell and you became more than just a mystery, and I think about you all the time~
C'est intriguant à quel point un humain à la possibilité d'exercer un certain contrôle mental sur un autre, et je ne peux désormais que bien comprendre ce phénomène, puisque je suis soumis à ce genre de contrôle, bien malgré moi, je l'assure. J'espère juste que les limites fixées ne vont pas éclater et que je vais me retrouver dans une situation très peu avantageuse...
Strange relationship
I keep pushing and you keep holding on, I'm already gone~
Tu penses quoi exactement lorsque tu joues à ce petit jeu subtil ? Tu crois que je ne vois pas ce qui se passe, et bien que ça m'amuse, j'ai peur qu'un jour ça dérape et qu'on ait trop loin toi et moi. Tu te sens capable d'arrêter ou va falloir que je continue de te rapeller la situation dans laquelle tu te trouves ?
Sense of humor
You will like my sense of humor, you will be addicted to my smile, laughing all the while~
maman min hee, n'est-ce pas ? tu me fais rire, mais l'inverse doit être vrai à un certain niveau sinon on s'entendrait pas aussi bien. tes erreurs constantes et tes tentatives ratées mettent un bon rire dans ma vie, c'est très agréable. merci beaucoup ♥️
Ego
I have been contemplating, letting go of you ego, thought I'd let you know, you're getting old~
Ça devient ridicule tout ça, tout est ridicule, et surtout toi. T'as des manières que je supporte pas, et tu me casses solidement les c- oui, bref. Si c'était pas de l'adoration dévouée d'un de mes meilleurs amis pour ta gueule, je t'aurai classé out-of-life depuis longtemps. reste loin de moi.
Like it or not
Me, a laptop, 2 suitcases and I'm coming to see you, whether you like it or not~
depuis quelques temps il y a un léger froid entre nous, il serait peut-être temps de nous revoir comme il se doit non ? Silver ? Oh, ce n'est pas si grave, ça va faire de beaux bébés tout ça. Me tappe pas ! J'ai quand même droit à une visite parentale de temps à autre, alors t'es mieux de m'ouvrir la porte ou j'te kidnappe ton chien.
Talk talk talk
Please hear me out, 'cause all I want to do is just talk talk talk to you.~
J'ai toujours besoin de toi, oui, plus que jamais peut-être. je me suis fait distant ces derniers temps, j'en ai conscience, mais disons que j'ai mes raisons. je t'ai pas envoyé bouler, je te rassure, c'est juste mon cerveau qui dérive et qui m'interdit une seconde de répit...tu veux bien m'aider à m'éclaircir les idées ?

And I sing, lalala~ ♫
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 1znoihk


And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeSam 31 Mar - 0:20

La clarté lui fendait les yeux, et le fait que son cours de potion se trouvait dans les sous-sols n'aidait pas du tout. La journée était beaucoup trop lumineuse pour lui et sa nuit blanche, et il avait du mal à capter ses cours. Et comble de malheur, il devait se rendre en botanique, ce qui ne lui faisait pas le moindre du monde plaisir. Les fenêtres partout autour de lui, les feuilles reluisantes de la pure lumière naturelle, la chaleur sur son crâne... non. Non. Il avait envie d'ombre, de silence et d'un endroit reposant. Fixant son regard sur l'extérieur ensoleillé, il hésita un moment sur le pas de la porte, incertain de la voie à suivre. C'était pourtant clair qu'il prendrait certainement l'obscurité plutôt que son affreux cours de jardinerie 101. Mais ces derniers temps, il avait pu observer un léger décalage dans sa moyenne, et ce n'était pas vers le haut. Ses notes avaient dégringolé vers le bas avec ses plantes abhorrées et il n'en était pas fier. Mais de là à participer sérieusement à ses cours.. ? Ah, ah non...et puis non. Il n'était pas en état de se remettre sur pied avec cette matière particulièrement chiante en cette jolie journée trop brillante à son goût. Il s'y prendrait autrement, ou tenterait une approche au prochain cours... ouais. Il détestait trop ce type d'étude, décidément. Reculant en heurtant deux muneos de son cours qui lui lancèrent un sourire goguenard commun, probablement au courant de ses notes descendantes ou ayant prévu son énième séchage, et il leur fit un doigt d'honneur bien sentit avant de tourner les talons sur leurs interpellations outrées, ignorant les regards le suivant alors qu'il fuyait les cours de nouveau pour aller calmer ses nerfs et, si possible, dormir. Il avait songé à son dortoir, mais il avait la curieuse impression qu'il n'allait pas y être tranquille. Comme de fait, quand il poussa la porte de la chambre, il fut accueilli par le regard désapprobateur de l'un de ses colocataires, qu'il fit semblant de ne pas voir, alors qu'il balançait son sac sur son lit et se défaisait de ses vêtements qui émanait encore les odeurs de la potion qu'il avait préparé pendant son cours précédent, enfilant un jeans et un simple t-shirt blanc, enfonçant une casquette sur sa tête pour cacher ses cheveux en bataille qu'il n'avait pas fait l'effort de coiffer le matin-même. Il fila hors de la chambre avant que le plus vieux ait le temps d'articuler un mot contre ses mauvaises décisions en rapport aux vertus de la maison à laquelle il avait été placée, et dont il se fichait bien lorsqu'il s'agissait de ses envies -ou plutôt de son manque d'envie à l'instant même. Les mains dans les poches, il fit son chemin à travers l'école, se promenant un peu à l'aveuglette, les yeux et l'esprit dans le vague, pensant à tout et rien à la fois. Il n'avait pas vraiment de but précis, si ce n'était de se fondre dans un mur pour le reste de la journée. Malheureusement, il n'était pas une pierre, et c'était donc plutôt impossible, il devait donc trouver un autre endroit à l'abri des regards pour ne pas se faire déranger par le commun des mortels pendant son repos. L'endroit le plus sombre qu'il pouvait... retourner aux sous-sols était donc l'idéal, même si redescendre les 4 étages le séparant de son obscure cachette ne lui plaisait pas du tout. Mais bon... c'était sa seule solution, et il en avait marre de déambuler comme un imbécile dans les couloirs. Dévalant les escaliers avec la vitesse d'un escargot séché sans coquille, il soupira de soulagement quand la fraîcheur humide des cachots enveloppa son corps. Décidé à ne pas se faire déragé, il s'aventura dans les couloirs, ne faisant pas trop attention à l'endroit où il mettait les pieds, jusqu'à ce qu'il se retrouve face à... rien du tout. Le couloir était vide de vie, de lumière, de... de tout. Des portes fermées, verrouillées, des murs gris et froids. Et le bruit incessant d'un ruissellement humide à quelque part autour de lui. Ses baskets commençaient d'ailleurs à prendre l'eau, de ce qu'il pouvait en sentir. Fixant ses pieds, il cligna des yeux en voyant le reflet de l'eau qui atteignait la bordure de sa semelle, et il fronça les sourcils. Se retournant pour jeter un œil derrière lui, il s'aperçut avec un détachement quasi-inquiétant que le ruissellement commençait à prendre de l'ampleur, et que les petites flaques peu profondes qu'il avait croisées avait grossit considérablement jusqu'à se rejoindre et former une véritable marre sous ses pieds. Une petite angoisse lui tordit l'estomac alors qu'il calcula le temps qu'il avait mis à se rendre à cet endroit en particulier, déglutissant un peu de travers alors qu'il réalisait à quel point il allait mettre du temps à parcourir le trajet en sens inverse. Soupirant légèrement en passant une main dans ses cheveux, il maugréa en se forçant au calme, fixant les portes avec un espoir incertain auquel il ne croyait pas vraiment.

Et l'eau atteignait déjà ses chevilles, maintenant.

Pataugeant à demi, il se rendit à la première porte et tira dessus de toutes ses forces, n'obtenant même pas le moindre mouvement, le moindre grincement, rien. La suivante avait une grille au niveau du visage – inutile. L'eau allait y pénétrer de toute façon. Une pièce inondable lui était peu utile, même si sa situation plutôt précaire le portait tout de même à en noter l'emplacement. Et là, la plus difficile décision. S'aventurer plus loin en espérant une sortie ou une protection quelconque, ou tenter de revenir sur ses pas alors qu'il était certain de ne pas y arriver ? Risquer le tout pour le tout en espérant simplement, sans sûreté, sans assurance de trouver ce qu'il cherchait, ou s'essayer de toutes ses forces à un but inatteignable mais déjà sûr ?

L'eau englobait les tiers de ses mollets. Il devait se décider. Se mordant les lèvres d'inquiétude, il continua le chemin, l'angoisse lui nouant la gorge, et il se surprit à respirer plus rapidement alors qu'il savait très bien qu'il valait mieux pour lui de garder une respiration stable, au cas où les choses vireraient encore plus mal. Il baissa les yeux en sentant son pied heurter quelque chose sous l'eau. Baissant les yeux, il put voir l'ombre d'une poignée en bronze, et reconnut la texture du bois quand il plongea ses mains sous l'eau, ne faisant pas particulièrement attention au liquide froid qui s'infiltrait dans son pantalon et refroidissait sa température corporelle. Le frissonnement le secouant ne fut pas plus remarqué, et il agrippa le heurtoir de métal pour le soulever de toute ses forces, retenant un cri de soulagement alors qu'il voyait l'eau couler à grande vitesse dans la trappe ouverte. Inquiet d'inonder sa nouvelle cachette, il se laissa tomber dans l'endroit sombre sans trop réfléchir, s'agrippant à la corde accrochée au bois solide pour refermer la plaque hermétique qui allait le protéger de l'inondation qu'il espérait passagère. Complètement trempé, il se secoua, grimaçant de dépit en réalisant la disparition de sa casquette chérie, qui avait dû tomber alors qu'il cherchait désespérément un abri. Avec un peu de chance il pourrait la retrouver plus tard, lorsqu'il sortirait de cet enfer de liquide. Ses yeux, s'habituant à l'obscurité quasi-totale de l'endroit -d'où provenait la faible lueur d'ailleurs ? Mystère. Elle semblait provenir des murs-mêmes.-, observèrent l'endroit où il avait atterrit prudemment. C'était, à la manière d'une grotte, très rudimentaire, sombre, frais, et irrégulier. Les murs n'étaient pas droit, pas très bien définis, et il y avait des recoins très sombres où il pouvait à peine discerner l'ombre des rochers, ou peu importe ce que c'était d'autre, qui y gisaient. Il pataugeait toujours, mais il y avait pas plus d'un pouce d'eau, ce qui le rassurait. Il ne semblait pas y avoir de fuite permettant l'entrée de l'eau, et il était le seul coupable de celle s'y trouvant désormais. Et si cela faisait son affaire, ce n'était pas la même chose pour celle ou celui qu'il s'était brusquement relevé dans un coin, les vêtements humides aussi, et qui émettait des... bruits de colère plutôt. Particuliers. L'individu, qu'il avait d'abord prit pour un rocher, semblait s'être endormi en boule dans un des coins les plus sombres de l'endroit, et n'avait visiblement pas apprécier l'arrivée de l'eau qui avait suivit son entrée fracassante. Clignant des yeux, il ne put s'empêcher de retracer l'ombre pour tenter de reconnaître la personne. Mais de ce qu'il se souvenait, il ne connaissait personne avec des cheveux comme cela... pourtant, il y avait quelque chose, dans les intonations des étranges sons provenant de sa bouche qui lui disait quelque chose, juste un petit truc sur lequel il n'arrivait pas à mettre le doigt jusqu'à ce que ses yeux fassent la mise au point sur son visage et qu'un choc auquel il ne s'était pas attendu lui fasse l'effet d'un coup de poing dans le ventre.

Il avait pourtant fait si attention pour ne pas le rencontrer depuis un moment, il l'avait évité, sans difficulté puisque de son côté, le jeune homme ne semblait pas non plus friand de sa présence, avec une détermination incroyable. Après ces semaines de malaise et de désarroi, de questionnements et d'abandons, après toutes ces interrogations et ces nuits blanches, ces remarques narquoises et ces moqueries, ces regards dégoûtés et ces haussements de sourcil connaisseurs, il n'avait pas eut envie de le voir. Il avait eut envie de se cacher à tout jamais. Avait suivit des semaines de rancœur, c'était de sa faute après tout, de la colère, de la frustration, de la rancune et du dégoût, autant pour lui-même que pour ce type qui avait osé poser la main sur lui alors qu'il n'avait en tête que des intentions malsaines et égoïstes. Puis l'indifférence. Après tout, ce n'était qu'une expérience, il n'avait rien à se rapprocher, les gens qui osaient répandre des rumeurs à son sujet ou se moquer de lui ne savaient rien de toute façon, et ils pouvaient tous aller se faire foutre, à commencer par cet ineo de malheur qui n'avait toujours pas quitté cette place dans sa tête où il s'était profondément ancré pour visiblement y rester. Mais il avait apprit à vivre avec, parce que de toute façon, c'était plutôt vivable lorsqu'il ne le voyait pas, qu'il ne croisait pas son regard et qu'il ne se retrouvait jamais en sa présence. Laissant tomber les excuses qu'il avait sur le bout de la langue, il baissa les yeux et croisa les bras nerveusement, bien décidé à ne pas se laisser de nouveau envahir par les souvenirs ou par la colère qu'il avait calmé depuis ce temps, refusant catégoriquement de jeter ne serait-ce qu'un regard de plus vers cette tête qui... avait... drôlement changée, maintenant qu'il s'y attardait. Ses cheveux. Ses cheveux étaient très différent, et même s'il n'osait plus regarder, il avait rapidement réalisé comment il était coupé, placé, et comment ce style lui allait comme un gant même s'il lui ajoutait un air un peu plus méchant, s'il pouvait s'exprimer ainsi, mais selon lui, cela ne lui allait que mieux. Mais il ne voulait pas s'y attarder. Levant les yeux vers la trappe, il se mordit la lèvre inférieure, déjà hâtif de pouvoir en sortir, son angoisse le rattrapant à pleine puissance, pour une raison différente cette fois, qui ne concernait pas juste sa survie physique, mais bien celle de son mental désormais.
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Lee Kessy
Lee Kessy
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my heart is : quoi ? mais t'écoutes pas ce qu'on dit, toi ? semblerait que la petite ryan l'ait volé.
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ma baguette : 34,5 centimètres, très peu flexible, coeur de dragon & bois d’if. Les baguettes en bois d’if sont parmi les plus rares et leurs partenaires eux-mêmes sortent de l’ordinaire. Elles donnent à leur possesseur un pouvoir de vie ou de mort, ce qui leur donne également une réputation terrifiante. Avec en plus un cœur de dragon, accentuant son pouvoir déjà considérable, ce type de baguette peut devenir très dangereux et difficile à contrôler, elle doit absolument être maniée par une personne talentueuse et sûre d’elle. L’if ne choisit jamais un maître médiocre ou timide, vous devriez donc avoir les capacités pour dompter cette baguette.
wizard's spellbook :

dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir. ben tiens, j'imagine que ça aurait pu m'éviter toute cette merde. mais tu sais, kyungjee, nul bonheur ne pourrait exister sans faculté d'oubli. et si tu oubliais heena, c'était comme si j'étais mort, non ? parce qu'apparemment, le bonheur ne s'acquiert qu'à force de courage, et tu sais très bien, mon vieux, que c'est pas mon fort. non tu vois, il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir sinon nos pensées. et ça tu l'as compris, joonha, hein ? oh, fais pas semblant, tu sais très bien de quoi je parle. non, non, t'auras pas raison de moi... enfin. mes pensées n'auront pas raison de moi, disons, puisque ce n'est pas par la satisfaction des désirs que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir, n'est-ce pas, min guk ? ouais, toi et moi, va falloir faire quelque chose. mais tu sais, je crois que j'opte plus pour la destruction, dans ce cas-là. mais encore, le désir est l'appétit de l'agréable, et je pense, là, ma petite becca, que tu ne pourrais mieux le prouver. ça semble bien agréable entre tes cuisses, n'est-ce pas ? dans tous les cas, à mes yeux elles le sont. mais la beauté se raconte encore moins que le bonheur, et ryan, tant que j'y suis, chère princesse, entre nous, il n'y a point besoin de mots. votre beauté défierait toutes les guerres, ça j'en suis certain, et la guerre... la guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté, qu'il soit verbal ou physique. n'est-ce pas, cyrus ? mais pourtant, toi, tu n'en aurais pas besoin. tu ne t'en rends même pas compte, n'est-ce pas ? c'est absurde à quel point je peux te laisser me faire du mal. mais l'absurdité d'une chose n'est pas une raison contre son existence, c'en est plutôt une condition. ça doit expliquer notre amitié, hein, savon ? bon, d'accord, t'es un p'tit con. j't'emmerde, mais au fond, j't'aime bien. bien heureux que tu lises jamais ça. au moins, on dit bien que l'expérience, c'est là le fondement de toutes nos connaissances. d'ailleurs, parlant d'expérience, y'en a certaines qui sont à ne jamais recommencer. n'est-ce pas, soojin ? t'es bien têtue, cocotte, mais tu pourrais mettre ça dans ta palette de connaissance et ne plus me suivre. mais je te l'accorde, on dit bien que les passions sont comme la peste et le typhus. cessez de les combattre, elles reviennent. par contre, cette dernière, je te la dédierais à toi tout particulièrement, mark. ah, oups, jinjung. allez, pourquoi tu te bats ? obsession, passions, après tout... ouais. boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame. il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.


ah, ce bon vieux livre de philosophie...

And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 330shf8


And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeSam 31 Mar - 3:41

Encore et toujours la même histoire. Il détestait les lundi, c'était définitif. Oui, bon, d'accord : il détestait à peu près tous les matins de tous les jours, ou, du moins, dès le moment où il devait se lever plus tôt que midi pour assister à un cours aussi nul que ; histoire de la magie, pourquoi pas. Ce matin, c'était exactement ça. L'idiot qu'avait décidé de mettre en place son emploi du temps ne s'était pas fait chier et avait fait en sorte de rendre le lundi typiquement désagréable pour le jeune félin qu'il était. Se lever aux aurores n'était pas dans ses habitudes, et depuis que l'académie avait repris les cours, c'était la même histoire à chaque lundi. Il devait se lever aux environs des sept heure quarante pour se rendre à son cours de huit heure quinze, pendant lequel il dormait à demi au moins les quarante-cinq premières minutes, seulement pour fixer l'horloge les trente dernières minutes du cours en espérant que le temps passerait plus vite, comptant les secondes, divisant les minutes de façon encourageante pour faire passer le temps plus rapidement, espérant que le fait de dire 'dans dix minutes, il ne restera plus que vingt minutes' paraîtrait moins horrible que de se dire que 'dans trente minutes, le cours sera terminé'. Ça semblait fonctionner, à un certain niveau, mais le cours en lui-même restait un des supplices les plus disgracieux qu'il n'ait eut à subir de toute sa scolarité sorcière. Tout particulièrement en ce beau lundi deux avril, où on venait de lui apprendre quel était le nom du premier sorcier ayant épousé une femme moldue. Passionnant, mais rien à voir avec les histoires de la fondation de l'académie, qui, disons-le franchement, ne l'intéressait pas plus. C'était que son professeur était un peu... tête en l'air, parfois, et en plus de ne pas choisir des sujets très intéressants lors de ses cours, il avait tendance à s'écarter du programme établit par l'académie. Tout ça pour dire que, l'histoire de la magie ; c'était le cours le plus emmerdant de tout le programme, et il ne comprenait toujours pas pourquoi, en septième année, il devait toujours les subir. Visiter l'histoire de la magie de fond en combe, ça n'intéressait personne – et, franchement parlant, en quoi est-ce que ça pouvait réellement lui être nécessaire ? C'était donc d'un air blasé, un peu frustré et zombifié qu'il était sorti premier de sa classe ce jour-là, bousculant quelques élèves au passage pour descendre les escaliers en trombe et se rendre aux cachots, cherchant déjà un lieu où il pourrait, au moins, se retrouver en paix. La vérité camouflée sous cette dite paix était simple ; il voulait dormir, comme le bon chaton qu'il était, et rattraper les pauvres heures de sommeil qu'il avait perdues en suivant ce cours banalement inutile, barbare et très peu intéressant. Ah, ce n'était pourtant que son dédain envers son emploi du temps qui le poussait à penser d'une façon si injuste – après tout, il avait bien aimé les cours de son ancien prof, et l'actuel n'était pas moins intéressant lorsqu'on y pensait bien et tentait un tant soit peu d'écouter ce que ce dernier racontait au devant de la classe. Seulement, voilà ; on lui enlevait de précieuses heures de sommeil, et dès l'instant où Kessy n'arrivait pas à dormir efficacement un bon quatorze heure en ligne, c'était foutu ; il n'était pas de bonne humeur, et son sommeil était déjà gâché d'avance, ça ne valait donc plus la peine de tenter d'obtenir une quelconque coopération de sa part. Tout ce à quoi il pensait, c'était dormir, et retourner dans son dortoir là où il partageait sa chambre avec trois autres personnes, c'était un peu tout simplement hors de question. Non, il avait besoin d'un lieu sombre, à l'écart, là où personne ne vendrait le déranger, peu importait l'endroit où il dormirait. Après tout, il avait passé le plus clair de son temps l'an passé à dormir sur les toits, et la brique que contenait les murs de ce château ne pouvait être plus inconfortable que les composantes du toit des jolies tours de l'académie. Froides, certes, mais elles ne pouvaient l'être plus que les tuiles où celle qu'il retrouvait à l'extérieur en plein moins de décembre. Ou, brûlantes comme le sable d'un désert (on dirait même plutôt le fond d'une poêle sur un rond ouvert à puissance maximum) en plein mois de juillet, lorsque le soleil surplombait toute l'enceinte de l'académie. Et quoi qu'il en soit, la dite brique était toujours plus confortable que les tuiles rugueuses du toit, ce qui, en soit, était un point déjà plus positif. Et puis, pour conclure tout ça, un chat se fichait bien de l'endroit où il dormait, tant qu'il était en paix, il ne lui en fallait pas énormément pour s'échapper vers son petit monde de rêve, mh.

Il était tout de même descendu aux cachots – évidemment – mais si l'idée de passer à son dortoir pour se changer, attraper une couverture ou quoi que ce soit dans le genre lui avait effleuré l'esprit, elle avait quitté le dit esprit aussi rapidement que l'idée était germée au fond de sa tête lorsqu'il avait tourné les talons pour tourner dans un couloir, empruntant quelques passages sinueux pour tenter de retrouver un coin du château qu'il n'avait encore jamais exploré, ou qu'un élève normalement constitué – du moins, mentalement, n'est-ce pas – n'oserait jamais réellement visiter. Ce qui n'était pas très difficile, en soit, puisque les cachots n'inspiraient confiance qu'à très peu de gens en dehors des rouges. Mais il n'avait pas encore réalisé à quel point, lorsqu'il avait tourné le coin d'un couloir pour s'y engager aux environs de treize heure trois minutes, il s’agissait là d'une mauvaise idée. Très... très... mauvaise idée. Tout d'abord, il avait bien remarqué à quel point tout semblait être humide – l'humidité venait avec une odeur très peu agréable, de toute façon – et avait même pu remarquer certaines flaques d'eau qu'il avait – soigneusement – évité, passant à côté, un air dédaigneux au visage, vérifiant que sa baguette était bien rangée sous l'élastique de son sous-vêtement et que son sac était bien collé contre lui. Il n'était pas du genre extrêmement nerveux normalement, surtout pas lorsqu'il visitait un lieu appartenant aux cachots – après tout, il avait été convaincu de les connaître par cœur jusque là, et c'était vrai, il n'y avait que ce couloir qu'il n'avait pas réellement eut envie de visiter. Mais la simple présence de ce liquide mortel était suffisante à le rendre un peu plus nerveux, et dès qu'il pouvait entendre une goutte d'eau s'échapper du plafond, l'impression que le couloir en lui-même allait s'effondrer sous un nirvana d'eau semblait s'amplifier et, étrangement, la seule solution anti-stress qu'il avait trouvée était de caresser la longue mèche de cheveux longeant son visage, faisant mine de la replacer chaque fois qu'elle bougeait lorsqu'il faisait un pas de plus. Il avait opté pour le blond d'ailleurs, aujourd'hui, tentant d'accorder la couleur avec son uniforme – lorsqu'il était en cours, c'était simple ; c'était soit aucune couleur du tout, ou bien blond, pour garder ça naturel. Il n'imaginait pas la gueule de certains de ses professeurs s'il décidait tout bonnement, un jour, de se ramener la tronche avec une mèche de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, mh ? Bon, pas qu'il s'en préoccupait réellement, au fond, mais... il grogna lorsque son pied traîna dans l'eau, grommelant quelque chose comme quoi il s'agissait d'une foutue mauvaise journée, percevant quelque chose du coin de l'oeil. Génial, une trappe. Enfin quelque chose de bon dans cette maudite journée. Qui, franchement, oserait s'aventurer au beau milieu du couloir de l'inconnu pour, ensuite, se glisser à l'intérieur d'une trappe, tout ça, dans les cachots ? Il n'y avait que lui pour y penser. Il lâcha la mèche de ses cheveux et ouvrit la trappe, observant à l'intérieur, plissant les yeux deux secondes pour voir au travers de la pénombre. Il n'y avait rien ; pas de monstre dégoûtant, pas une seule trace d'eau, et pas non plus un autre élève aussi taré que lui. Génial, pensa-t-il, alors qu'il se glissait à l'intérieur, tombant comme une plume sur ses deux pieds, refermant la trappe au passage.

Tel que prévu, il s'était endormi dès l'instant où sa veste d'uniforme lui avait servi de couverture, et si le sol n'était pas très confortable, pour lui, il n'y avait absolument aucune différence. Roulé en petite boule, convaincu que personne ne viendrait jamais le déranger, il avait laissé tomber ses défenses, ses bras, menus, serrés contre son corps tout aussi mince et ses jambes pressées contre son ventre. Defenseless, carrément – tellement qu'il n'avait pas entendu lorsque le gamin s'était faufilé pas très discrètement à l'intérieur lui aussi, entrainant une vague d'eau avec lui et faisant un vacarme épouvantable, ce qui, en soit, était plutôt étrange pour le félin qui, normalement toujours aux aguets, se réveillait dès qu'il entendait le bruit d'une feuille échappée sur un tapis de poils – oui, comparaison extrême mais malheureusement véridique. Et l'eau ? Que dire – il ne l'avait pas non plus remarquée, mais nul besoin de préciser que dès la première inspiration, ses narines et ses poumons, eux, le remarquèrent. Un peu douloureusement, d'ailleurs. Le réveil fut rapide, mais la remise sur pied, elle, alors, fut digne d'un championnat olympique. Aussitôt sur ses pieds, il s'était mis à 'cracher', et non pas au sens littéral mais au sens félin, toussant, passant ses mains sur son visage comme s'il espérait faire décoller l'eau de son visage, frissonnant d'un dégoût profond en remarquant le bon un ou deux pouces d'eau au sol. « PUTAIN. » rugit-il, sentant le rouge lui monter aux joues, mélange de frustration et, peut-être, de trop de pression, trop soudainement, trop forte, et pire lorsqu'il remarqua que c'était probablement la faute de – l'autre qui se tenait, là, devant... l'autre ? Le rouge fronça les sourcils, ses iris se colorant d'un jaune une fraction de seconde alors qu'il observait le garçon, n'ayant pas besoin de plus pour le reconnaître. Encore mieux. Toujours là pour foutre la merde, lui, ou bien ? « mark, putain, qu'est-ce que tu fous là à ramener ton eau ici ? » demanda-t-il, d'un ton ironique, comme s'il s'adressait à un attardé, écartant les bras, un air faussement amical au visage. Oh, cet air voulait tout dire. Savez, ce 't'es-mieux-d'avoir-une-bonne-raison-mon-pote, si-tu-veux-pas-que-je-te-défonce-la-gueule'. Ou, du moins, quelque chose dans le genre, quoi. Il fit quelques pas vers lui, laissant ses bras retomber le long de son corps, replaçant la mèche de cheveux qui lui collait à présent au visage, se demandant si Dieu – qui n'existait pas, on précise – lui en voulait réellement pour une quelconque raison. Il s'arrêta devant lui, sa langue claquant contre son palais dans un signe d'agacement. De tous les jours, tous les soirs, toutes les nuits et tous les bons lundis, pourquoi, maintenant, est-ce qu'il devait se retrouver face à lui ? Il le poussa, n'attendant pas de réponse, jugeant d'avance que tout argument était invalide pour inonder son petit refuge, l'observant tomber sur ses fesses sans aucun grand remord. « laisse, j'veux pas entendre, tu m'fais chier. comment est-ce qu'on fout le camps d'ici... » demanda-t-il, levant la tête vers la trappe, réalisant, pour une bonne fois, que c'était bien trop haut pour lui. Devait bien y avoir moyen de grimper là-haut...
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Cho Jin Jung
Cho Jin Jung
the sneaky gnawing admin.

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ma baguette : ta baguette mesure 27.5 cm, est moyennement flexible, possède un cœur de dragon et est en bois de cèdre. « On ne peut jamais berner le possesseur d’une baguette de cèdre » , en outre, il est aussi important de comprendre que le cèdre se rapporte toujours à un sorcier d’une force de caractère et d’une loyauté subjuguante. Ne soyez donc pas surpris si votre baguette est aussi forte tête que vous ! Mais rassurez-vous, cette petite vous mènera loin et tâchera de vous aider à protéger tous vos êtres chers avec loyauté et précision.
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The tunning of violins
Major third, or a minor seventh-, I'm a violin tuned a little sharp, tuned a little below.~
il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ma vie, un truc qui ne fonctionne pas. un truc hors de ma portée de raisonnement, et pourtant, mon esprit n'a jamais été aussi clair. Clair de quoi, ça ne je sais pas. clair de moi peut-être, parce que j'ai l'impression d'avoir lâché les reines de mon corps, et que je vois tout de loin.
Chained to you
Fascination casts a spell and you became more than just a mystery, and I think about you all the time~
C'est intriguant à quel point un humain à la possibilité d'exercer un certain contrôle mental sur un autre, et je ne peux désormais que bien comprendre ce phénomène, puisque je suis soumis à ce genre de contrôle, bien malgré moi, je l'assure. J'espère juste que les limites fixées ne vont pas éclater et que je vais me retrouver dans une situation très peu avantageuse...
Strange relationship
I keep pushing and you keep holding on, I'm already gone~
Tu penses quoi exactement lorsque tu joues à ce petit jeu subtil ? Tu crois que je ne vois pas ce qui se passe, et bien que ça m'amuse, j'ai peur qu'un jour ça dérape et qu'on ait trop loin toi et moi. Tu te sens capable d'arrêter ou va falloir que je continue de te rapeller la situation dans laquelle tu te trouves ?
Sense of humor
You will like my sense of humor, you will be addicted to my smile, laughing all the while~
maman min hee, n'est-ce pas ? tu me fais rire, mais l'inverse doit être vrai à un certain niveau sinon on s'entendrait pas aussi bien. tes erreurs constantes et tes tentatives ratées mettent un bon rire dans ma vie, c'est très agréable. merci beaucoup ♥️
Ego
I have been contemplating, letting go of you ego, thought I'd let you know, you're getting old~
Ça devient ridicule tout ça, tout est ridicule, et surtout toi. T'as des manières que je supporte pas, et tu me casses solidement les c- oui, bref. Si c'était pas de l'adoration dévouée d'un de mes meilleurs amis pour ta gueule, je t'aurai classé out-of-life depuis longtemps. reste loin de moi.
Like it or not
Me, a laptop, 2 suitcases and I'm coming to see you, whether you like it or not~
depuis quelques temps il y a un léger froid entre nous, il serait peut-être temps de nous revoir comme il se doit non ? Silver ? Oh, ce n'est pas si grave, ça va faire de beaux bébés tout ça. Me tappe pas ! J'ai quand même droit à une visite parentale de temps à autre, alors t'es mieux de m'ouvrir la porte ou j'te kidnappe ton chien.
Talk talk talk
Please hear me out, 'cause all I want to do is just talk talk talk to you.~
J'ai toujours besoin de toi, oui, plus que jamais peut-être. je me suis fait distant ces derniers temps, j'en ai conscience, mais disons que j'ai mes raisons. je t'ai pas envoyé bouler, je te rassure, c'est juste mon cerveau qui dérive et qui m'interdit une seconde de répit...tu veux bien m'aider à m'éclaircir les idées ?

And I sing, lalala~ ♫
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 1znoihk


And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeSam 31 Mar - 5:04

Il n'avait décidément pas de chance, c'était décidé. Comment allait-il pouvoir supporter de passer autant de temps enfermé ici avec l'ineo qui était visiblement lui aussi de très mauvais poil ? À un tel point qu'il se fichait pas mal de ses explications, que ses excuses lui étaient aussi inutiles que sa propre personne. Assit sur le sol suite à la bousculade, encore plus trempé qu'il ne l'était, le bleu soupira et détourna le regard avec ennui, le froid commençant à lui prendre aux tripes, et il ignora méticuleusement l'attitude agressive du plus vieux pour ne pas se prendre au jeu et se laisser emporter à son tour. Okais, il l'avait trempé un peu, mais c'était une question de survie d'abord, et ce n'était pas comme si c'était de sa faute ! Il n'avait pas jeté un sort sur l'aîné pour l'arroser, et il s'il aurait pu éviter tout ce bordel, il l'aurait fait de bon gré. Mais le rouge n'en avait visiblement rien à foutre, alors il n'avait qu'à en faire de même. Facile à dire, mais... ses yeux se fixèrent malgré lui sur la sirène qui fixait la trappe avec résolution, détaillant ses cheveux avec curiosité, mais le plus discrètement possible, un peu étonné par leur changement. Depuis la dernière fois qu'il l'avait vu... il préférait ne pas y penser, à vrai dire. Cela ne servirait qu'à raviver des souvenirs qu'il ne voulait plus revivre, qu'il avait trop vu dans chacun de ses rêves, dans chaque fantasmes diurnes. Pinçant les lèvres, il se releva, réalisant les intentions de l'ineo, et l'attrapa par le bras pour l'éloigner de la trappe, sans réelle douceur mais sans violence, ne souhaitant pas vraiment partir de bagarre mais incapable de cacher son envie de lui foutre une baffe ou un coup de poing dans le ventre. Sa voix, glaciale, résonna dans la.. pouvait-il vraiment appeler ça une pièce ? Il n'en était pas certain. Plus comme...une grotte intérieure. Comme un jardin intérieur, mais...ouais. « J'ai pas envie que tu nous noies sous des tonnes d'eau, alors j'te conseille fortement de pas toucher à cette putain de trappe. ». Il n'avait aucune envie d'être gentil, ou peu importe quoi d'autre. Il était en colère, il lui en voulait, et l'irritation qu'il avait éprouvé à son égard semblait lui revenir par vague. Il relâcha son bras en se retenant de le pousser au sol à son tour, ne le lâchant pas des yeux alors qu'il reculait pour aller s'asseoir sur un bloc de roc, secouant ses souliers pour en faire sortir le plus d'eau possible, son regard se détournant finalement pour se poser sur ses vêtements trempés. Il allait définitivement attraper la crève. Quoique sa colère semblait le rendre fiévreux, mais c'était probablement seulement mental, alors il ne se fiait pas trop là-dessus. Il ramena ses jambes contre lui, ses yeux sombres se posant de nouveau sur la forme du rouge, retroussant le nez avec un certain dédain, ses propres pensées devenant déjà de plus en plus cassées et mélangées alors qu'il était en sa présence que depuis quelques minutes, et dans des circonstances particulièrement mauvaises. Mais il lui semblait que malgré tout cela, son cerveau se mettait lui-même en mode d'intérêt et cela l'exaspérait encore plus. C'était un grand pas en arrière dans ce qu'il espérait être un détachement total de cette obsession jusqu'à lors innocente, en quelque sorte, qui le tourmentait face à cet individu. Mais c'était plus difficile que ce à quoi il avait cru, visiblement, car si son corps c'était remis, et que sa volonté était de nouveau reconstruite, il lui semblait que son esprit était loin d'être d'accord et s'acharnait désespérément à lui faire comprendre que l'ineo était là, enfin, devant lui, après des mois sans le voir. Des mois où il s'était cru 'guérit' de cette fixation malsaine qu'il faisait sur le plus vieux. Malheureusement, il lui suffisait d'un regard sur lui pour faire resurgir ces idées, et un seul touché, même violent, pour le perturbé. Mais il avait tout de même la conscience de ne pas le montrer, et de repousser chaque pensées inadéquates dans un coin fermé de son esprit pour les étouffer jusqu'à ce qu'elles disparaissent à jamais. Oh, qu'il avait hâte à ce jour, bon dieu.

Il ferma les yeux, se remémorant malgré lui les semaines qui avaient suivies sa dernière rencontre avec l'aîné. D'abord, la gêne, la mortification. Pendant 2, voir 3 semaines, il avait été incapable de se regarder dans un miroir sans rougir de honte. Pourtant, il avait passé de longues minutes à fixer les deux suçons qui avaient ornés son cou pendant plus d'une semaine, comme pour se rappeler que ce n'était pas un rêve, même si désormais, il avait du mal à déterminer si ça n'avait pas plus été un cauchemar, et s'il n'aurait pas préféré que ce ne soit qu'un rêve un peu étrange dû à ses fantasmes d'adolescent rempli d'hormones en furie. Mais ces rougeurs dans son cou, qui avait heureusement depuis longtemps disparues, avaient fait place à des rumeurs qui elles, le suivaient toujours. L'un lui accordait une copine vorace; l'autre, un copain possessif. Il avait entendu des choses insultantes, et des absurdités inouïes. Mais au final ça s'était un peu apaisé, il ne devait faire que profil bas un peu plus longtemps, et tout irait bien. Mais ces nuits blanches à se soucier de ces rêves incessants, ces rumeurs sordides et ces questionnements par millier l'avaient mené à la seconde phase. La colère. Oh, il n'avait, de ce qu'il se souvenait, jamais été aussi irrité par une personne. Humilié, rageur, il avait ravalé ses excès de fureur pour ne pas se créer plus de problèmes. Mais c'était de sa faute, non ? C'était le rouge qui l'avait entraîné aussi loin, et oui, bon, il n'avait pas tellement résisté, mais l'ineo avait quand même profiter de son manque d'expérience pour le conduire sur des chemins qu'il n'aurait jamais prit de lui-même, ou du moins, pas si tôt. Il l'avait manipulé pour obtenir quelque chose de lui, et il l'avait laissé, assouvi en un sens mais complètement désemparé et plein d'interrogations ce soir-là. Il se souvenait de ses paroles, pas vraiment blessantes, mais plutôt insultantes, et de son attitude froide qui l'avait laissé perplexe. Il n'avait pas espéré de câlins ou de longues discussions tendres, mais... mais ça, ça avait été autre chose. Et c'était peu dire. Mais la phase dans laquelle il se trouvait était plate, calme, froide. L'indifférence. Se murer dans un mur de froideur pour s'isoler, se détacher de la situation pour passer par dessus ses multiples questions et repartir sans avoir à y repenser, vivre cela comme ça avait été; une simple expérience, sans plus.

Lâchant un soupir silencieux, il se détendit un peu, passant une main dans ses cheveux humides pour les ébouriffer un peu. Il n'avait rien à craindre, non ? Tant que le rouge ne posait pas la main sur lui d'une quelconque manière, il ne pouvait rien lui arriver. Son obsession était faite de contacts physiques, alors de simples paroles n'y changeraient rien. Et ni l'endroit, ni la situation, n'était propice aux rapprochements physiques, peu importe de quel genre, si ce n'était que de la violence, alors il n'avait strictement rien à craindre. Son regard ennuyé se posa sur la trappe quelques secondes, se demandant combien de temps il allait être ainsi coincé avec l'ineo qui faisait la gueule. Haussant une épaule pour lui-même, il se redressa, posant ses mains de chaque côté de ses hanches pour se soutenir son ton détaché alors qu'il reprenait, d'une voix égale « et mon nom c'est pas mark. Et tu le sais. Tu t'en souvenais très bien la dernière fois qu'on s'est vu. » neutre, indifférent. Il n'avait pas flanché, même si ces paroles ramenaient sur le sujet leur dernière rencontre plus que mouvementé. Mais il savait que l'ineo n'éprouvait rien face à cette expérience, si ce n'était peut-être que du regret, ou du désintéressement. Voir du dédain, qui sait. Dégoût, dans le pire des cas. Mais il ne voulait pas savoir, il s'en fichait, désormais. Oui. C'était du passé, il n'avait pas besoin de se fendre la tête dessus plus longtemps.
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Lee Kessy
Lee Kessy
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ma baguette : 34,5 centimètres, très peu flexible, coeur de dragon & bois d’if. Les baguettes en bois d’if sont parmi les plus rares et leurs partenaires eux-mêmes sortent de l’ordinaire. Elles donnent à leur possesseur un pouvoir de vie ou de mort, ce qui leur donne également une réputation terrifiante. Avec en plus un cœur de dragon, accentuant son pouvoir déjà considérable, ce type de baguette peut devenir très dangereux et difficile à contrôler, elle doit absolument être maniée par une personne talentueuse et sûre d’elle. L’if ne choisit jamais un maître médiocre ou timide, vous devriez donc avoir les capacités pour dompter cette baguette.
wizard's spellbook :

dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir. ben tiens, j'imagine que ça aurait pu m'éviter toute cette merde. mais tu sais, kyungjee, nul bonheur ne pourrait exister sans faculté d'oubli. et si tu oubliais heena, c'était comme si j'étais mort, non ? parce qu'apparemment, le bonheur ne s'acquiert qu'à force de courage, et tu sais très bien, mon vieux, que c'est pas mon fort. non tu vois, il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir sinon nos pensées. et ça tu l'as compris, joonha, hein ? oh, fais pas semblant, tu sais très bien de quoi je parle. non, non, t'auras pas raison de moi... enfin. mes pensées n'auront pas raison de moi, disons, puisque ce n'est pas par la satisfaction des désirs que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir, n'est-ce pas, min guk ? ouais, toi et moi, va falloir faire quelque chose. mais tu sais, je crois que j'opte plus pour la destruction, dans ce cas-là. mais encore, le désir est l'appétit de l'agréable, et je pense, là, ma petite becca, que tu ne pourrais mieux le prouver. ça semble bien agréable entre tes cuisses, n'est-ce pas ? dans tous les cas, à mes yeux elles le sont. mais la beauté se raconte encore moins que le bonheur, et ryan, tant que j'y suis, chère princesse, entre nous, il n'y a point besoin de mots. votre beauté défierait toutes les guerres, ça j'en suis certain, et la guerre... la guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté, qu'il soit verbal ou physique. n'est-ce pas, cyrus ? mais pourtant, toi, tu n'en aurais pas besoin. tu ne t'en rends même pas compte, n'est-ce pas ? c'est absurde à quel point je peux te laisser me faire du mal. mais l'absurdité d'une chose n'est pas une raison contre son existence, c'en est plutôt une condition. ça doit expliquer notre amitié, hein, savon ? bon, d'accord, t'es un p'tit con. j't'emmerde, mais au fond, j't'aime bien. bien heureux que tu lises jamais ça. au moins, on dit bien que l'expérience, c'est là le fondement de toutes nos connaissances. d'ailleurs, parlant d'expérience, y'en a certaines qui sont à ne jamais recommencer. n'est-ce pas, soojin ? t'es bien têtue, cocotte, mais tu pourrais mettre ça dans ta palette de connaissance et ne plus me suivre. mais je te l'accorde, on dit bien que les passions sont comme la peste et le typhus. cessez de les combattre, elles reviennent. par contre, cette dernière, je te la dédierais à toi tout particulièrement, mark. ah, oups, jinjung. allez, pourquoi tu te bats ? obsession, passions, après tout... ouais. boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame. il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.


ah, ce bon vieux livre de philosophie...

And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 330shf8


And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeSam 31 Mar - 13:25

« j'ai pas envie que tu nous noies sous des tonnes d'eau, alors j'te conseille fortement de pas toucher à cette putain de trappe. » l'irritation était montée en lui à une vitesse plutôt remarquable lorsqu'il avait entendu la voix du plus jeune. Il n'avait pas envie qu'on lui dise ce genre de chose, mais alors qu'on le lui dise comme ça, que ce soit Mark qui le lui dise comme ça, surtout, c'était plus qu'irritant. Pardon, avait-il envie de répondre, mais qu'est-ce que tu viens de dire ? Eau ? Tout pour enrager le félin. Un mauvais réveil, par la mauvaise personne et de la mauvaise façon, qui lui annonçait qu'une de ses pires phobies – non, attendez, la pire – l'attendait à l'extérieur de la trappe dans laquelle ils étaient coincés tous les deux. Le rouge secoua son bras, comme dédaigneux, peut-être un peu brusqué par le toucher du garçon, grimaçant et essuyant vulgairement son bras contre sa chemise toute mouillée. Un frisson lui parcouru toute la colonne vertébrale au passage lorsqu'il réalisa qu'il était entièrement mouillé et que sa chemise lui collait à la peau, que ses pieds, encore vêtus de ses chaussures, traînaient dans ce un ou deux pouces d'eau complètement glaciale, de quoi le frigorifier un peu plus à l'idée que l'eau se retrouvant 'à l'extérieur' était probablement toute aussi glaciale. À savoir, le flot d'eau pouvait s'abreuver d'un peu n'importe où, et pour un peu n'importe quelle raison, mais considérant la chose sous plusieurs angles et ce très rapidement – suffisait de savoir l'endroit où ils se trouvaient – il n'avait pas vraiment de doutes. L'eau devait être puisée du fin fond de l'océan, par un trou ou quelque chose dans le genre, et en être donc toute aussi glaciale. Mars venait tout juste de prendre fin, et il doutait, franchement, qu'ils se retrouvent non loin d'un pays aussi exotique que les caraïbes. En y pensant, il se sentit devenir un peu pâle, peut-être même un peu vert, ravalant nerveusement sa salive et ses doigts revenant nerveusement caresser la longue mèche de cheveux noirs et blonds à présent humide, son regard se perdant dans le vide, oubliant l'espace de quelques secondes jusqu'à l'existence du muneo. Tellement de choses effrayantes. Qui sait, le trou était peut-être très gros, et dans l'océan, il y avait toutes sortes de poissons très dangereux, après tout. L'eau était si glaciale qu'il y avait peut-être même des créatures qu'il ne connaissait pas. Ou alors des créatures qu'il connaissait, mais totalement redoutable. Rien à voir avec le petit crapet doré qu'il aurait pêcher pour manger en cas de survis, non, non. Une grosse baleine, assoiffée de sang, crevant d'envies meurtrières. Ils se retrouveraient prisonniers de la gueule du gros monstre marin, engloutis avec une bonne poignée d'eau salée. Et pas juste ça, il y avait les microbes. Ses doigts se resserrèrent brusquement sur sa mèche de cheveux et ses yeux s'écarquillèrent alors qu'il fixait l'eau à ses pieds. Microbes, microbes. Oh mon dieu. Cette eau avait touché à tout, avait traîné partout, et maintenant, elle emmenait avec elle tous ses microbes. Elle allait les tuer ! Il n'y avait aucune source d'oxygène visible et il s'imaginait très mal tenter de creuser un trou à l'aide de ses ongles pour un mili soupçon d'oxygène. L'eau allait les empoisonner lorsqu'ils auraient tellement soif qu'ils tenteraient de boire du liquide salin, les assoiffant d'autant plus et... il fixa ses pieds, clignant des yeux. Ah oui, ça, il n'avait pas pris la peine de vérifier. C'est après quelques secondes de réflexion qu'il se pencha, posant un genou au sol, frissonnant violemment mais ne s'en préoccupant que peu cette fois, créant un bassin d'eau avec sa main pour y goûter, tirant la langue, comme un chat, en prenant deux ou trois lichées. Salée. Il posa sa main sur sa cuisse et leva la tête, un air sérieux au visage. Il ne s'était donc pas trompé. Ils allaient mourir.

« et mon nom c'est pas Mark. » sursaut. Il tourna subitement la tête vers le bleu, fronçant les sourcils. Ah oui, Mark. Il l'avait oublié, lui. L'irritation lui revint rapidement, remplaçant ce sentiment de crainte et de peur pour l'envahir à une vitesse qu'il ne connaissait pas encore, le poussant à avoir envie de lui balancer la première chose qu'il trouvait pour qu'il la ferme, balançant sa main dans l'eau à défaut de trouver quoi que ce soit, poussant un long soupir. Qu'est-ce qu'il pouvait s'en ficher. Il détourna le regard et se redressa, humectant ses lèvres, repoussant sa mèche un peu et l'ignorant totalement l'espace de quelques secondes alors qu'il se dirigeait vers le fond de la 'pièce', écoutant d'un seul oreille les mots qu'il lui adressait, jusqu'à ce que... « tu t'en souvenais très bien la dernière fois qu'on s'est vus. » il haussa un sourcil, tournant la tête vers lui, s'arrêtant dans sa lancée pour lui lancer un regard presque empli de dédain, le dévisageant de la tête aux pieds. Comment osait-il remettre ça sur le tapis ? Était-ce simplement un suicide qu'il tentait de commettre ou bien un manque d'attention aiguë dont il faisait preuve, accompagné d'un manque de tact des plus débiles ? Il pensait peut-être qu'il en avait encore quelque chose à faire de cette fois, ou qu'il y accordait une quelconque importance, ou bien, qui sait, qu'il s'était touché en pensant à lui et qu'il gémissait secrètement son prénom lorsqu'il le faisait. Le fait était que ; non, ce n'était pas le cas, et il glissa ses mains au fond de ses poches en gardant un silence des plus lourds pour les quelques prochaines secondes, comme s'il tentait de le lui montrer. Son regard se posa au pied du roc sur lequel il s'était posé juste un peu avant et il fixa la pierre, comme réfléchissant, un nouveau rictus au visage. À quoi s'attendait-il, au fond ? Que Kessy se sente soudainement désemparé, embarrassé et rougisse à l’évocation de cette 'dernière fois' ? C'était passé, pour ne pas dire clairement que ç'avait été une erreur pour sa part, et il n'y avait plus pensé. On avait tous des écarts de route, pour certains c'était la drogue et pour d'autres, le sexe, lorsqu'on avait un peu trop consommé du premier. Bien joli tout ça. Il passa à nouveau sa langue sur ses lèvres et cette dernière claqua contre son palais une fois de plus, toujours en signe d'agacement, et il haussa un sourcil alors qu'il levait, à nouveau, la tête vers lui. « quelle dernière fois, Mark ? » répondit-il simplement, détournant à nouveau le regard pour s'enfoncer vers le fond de la pièce, là où ses choses étaient déposées sur un autre roc – thanks god – non-touchées par l'avalanche d'eau, heureusement.

« semblerait que ma mémoire soit défectueuse. » murmura-t-til en haussant les épaules, attrapant son sac pour le tirer vers lui, mettant la main sur quelques fioles préalablement préparées. Il les gardait toujours, quelque part sur lui, en cas de situations urgentes – et en ce moment, situation urgente il y avait. Il avait besoin de se calmer, un peu, faire baisser sa rage intérieure et, peut-être, s'échapper, un peu, de l'endroit dans lequel il se retrouvait. Oh, il aurait pu attendre avant d'y avoir recours ou bien trouver un moyen plus naturel – mais beaucoup moins simple – pour se calmer, mais il n'y avait rien à faire, il était décidé, de toute évidence. Il attrapa une des fioles et en retira le bouchon, fermant les yeux, une vapeur lumineuse s'en échappant, poussant un long soupir de soulagement. C'était déjà beaucoup mieux. Il attrapa une seconde fiole, le liquide coloré d'un rose violacé luisant dans la noirceur, éclairant un peu son visage d'une lueur quelque peu effrayante alors qu'il se tournait vers l'autre. Il se posa la question quelques secondes, observant l'irritation visible sur le visage du plus jeune. Ce n'était pas trop dans ses habitudes de faire ce genre de cadeaux aux autres, mais il n'avait pas envie de l'entendre jacasser des merdes pendant des heures et des heures de temps. Ressasser le passer, supporter son irritation, c'était un non catégorique. Et puis pourquoi pas. Un nouveau rictus au visage, il s'approcha de lui et s'appuya contre le roc sur lequel il était grimpé, glissant la fiole entre les jambes du garçon. « prend-ça, » débuta-t-il, sans même avoir l'intention de préciser qu'il s'agissait là d'une petite potion quelque peu illicite qu'il avait fabriquée au courant des derniers jours, ou quelque chose qu'on pouvait qualifier de 'drogue' dans un langage commun. Il inclina la tête un peu, fermant un œil. « c'est un genre de calmant, t'en as bien besoin, je pense. » poursuivit-il, lui adressant un court clin d'oeil avant de reposer son attention vers sa propre fiole. Quoi ? Ce n'était pas totalement un mensonge. Dépendait toujours de sa réaction, mais ce n'était pas... totalement un mensonge. Il avait simplement omis de lui dire ce que c'était réellement, sans cacher de mensonges. Disons.
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Cho Jin Jung
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ma baguette : ta baguette mesure 27.5 cm, est moyennement flexible, possède un cœur de dragon et est en bois de cèdre. « On ne peut jamais berner le possesseur d’une baguette de cèdre » , en outre, il est aussi important de comprendre que le cèdre se rapporte toujours à un sorcier d’une force de caractère et d’une loyauté subjuguante. Ne soyez donc pas surpris si votre baguette est aussi forte tête que vous ! Mais rassurez-vous, cette petite vous mènera loin et tâchera de vous aider à protéger tous vos êtres chers avec loyauté et précision.
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The tunning of violins
Major third, or a minor seventh-, I'm a violin tuned a little sharp, tuned a little below.~
il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ma vie, un truc qui ne fonctionne pas. un truc hors de ma portée de raisonnement, et pourtant, mon esprit n'a jamais été aussi clair. Clair de quoi, ça ne je sais pas. clair de moi peut-être, parce que j'ai l'impression d'avoir lâché les reines de mon corps, et que je vois tout de loin.
Chained to you
Fascination casts a spell and you became more than just a mystery, and I think about you all the time~
C'est intriguant à quel point un humain à la possibilité d'exercer un certain contrôle mental sur un autre, et je ne peux désormais que bien comprendre ce phénomène, puisque je suis soumis à ce genre de contrôle, bien malgré moi, je l'assure. J'espère juste que les limites fixées ne vont pas éclater et que je vais me retrouver dans une situation très peu avantageuse...
Strange relationship
I keep pushing and you keep holding on, I'm already gone~
Tu penses quoi exactement lorsque tu joues à ce petit jeu subtil ? Tu crois que je ne vois pas ce qui se passe, et bien que ça m'amuse, j'ai peur qu'un jour ça dérape et qu'on ait trop loin toi et moi. Tu te sens capable d'arrêter ou va falloir que je continue de te rapeller la situation dans laquelle tu te trouves ?
Sense of humor
You will like my sense of humor, you will be addicted to my smile, laughing all the while~
maman min hee, n'est-ce pas ? tu me fais rire, mais l'inverse doit être vrai à un certain niveau sinon on s'entendrait pas aussi bien. tes erreurs constantes et tes tentatives ratées mettent un bon rire dans ma vie, c'est très agréable. merci beaucoup ♥️
Ego
I have been contemplating, letting go of you ego, thought I'd let you know, you're getting old~
Ça devient ridicule tout ça, tout est ridicule, et surtout toi. T'as des manières que je supporte pas, et tu me casses solidement les c- oui, bref. Si c'était pas de l'adoration dévouée d'un de mes meilleurs amis pour ta gueule, je t'aurai classé out-of-life depuis longtemps. reste loin de moi.
Like it or not
Me, a laptop, 2 suitcases and I'm coming to see you, whether you like it or not~
depuis quelques temps il y a un léger froid entre nous, il serait peut-être temps de nous revoir comme il se doit non ? Silver ? Oh, ce n'est pas si grave, ça va faire de beaux bébés tout ça. Me tappe pas ! J'ai quand même droit à une visite parentale de temps à autre, alors t'es mieux de m'ouvrir la porte ou j'te kidnappe ton chien.
Talk talk talk
Please hear me out, 'cause all I want to do is just talk talk talk to you.~
J'ai toujours besoin de toi, oui, plus que jamais peut-être. je me suis fait distant ces derniers temps, j'en ai conscience, mais disons que j'ai mes raisons. je t'ai pas envoyé bouler, je te rassure, c'est juste mon cerveau qui dérive et qui m'interdit une seconde de répit...tu veux bien m'aider à m'éclaircir les idées ?

And I sing, lalala~ ♫
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 1znoihk


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MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeSam 31 Mar - 15:38

Ce n'était pas anormal pour quelqu'un de se perdre dans un autre monde qui lui était propre, un monde imaginaire créé dans la tête de l'individu concerné, mais c'était tout de même légèrement inhabituel dans certaines situations, comme celle dans laquelle les deux jeunes hommes étaient présentement. Pourtant, l'ineo ne semblait pas s'en faire avec ça, puisqu'il était définitivement plus de cette dimension, et il avait laissé derrière lui l'eau, la pièce sombre et, bien évidemment, le muneo qui le fixait, un sourcil arqué, alors qu'il analysait son comportement de manière à déterminer dans quel genre de rêve éveillé le plus vieux s'était plongé. Cela ne semblait pas particulièrement positif à en juger par les mouvements nerveux de ses mains qui jouaient incessamment avec la longue mèche humide qui effleurait son visage, ses yeux perdus dans le vague, un regard un peu torturé, tourmenté, une angoisse plutôt claire sur ses traits. Il n'avait pas l'air à l'aise du tout d'être coincé ainsi, et le bleu n'arrivait pas à déterminer si c'était sa présence qui le mettait autant mal, ou si c'était le fait d'être enfermé...ou peut-être même l'eau. Le rouge ne savait peut-être pas nager après tout, et si c'était le cas, il comprenait l'inquiétude qui le prenait aux tripes de savoir qu'ils se retrouvaient maintenant enfermé sous des litres et des litres d'eau, et que la seule chose retenant ces tonnes de liquide était une pauvre plaque de bois qui semblait solide, mais sans plus. Enfin, elle était fort probablement enchantée de toute façon, mais il n'en avait pas la certitude, et il ne voulait pas s'essayer à tester le genre de sortilège les protégeant. Fermant les yeux un moment avant de les relever vers la plaque, il songea aux conséquences de cette situation. C'était peut-être temporaire, et si ça ne l'était pas, il n'y avait aucun doute qu'on viendrait leur porter secours au plus vite. Mais qu'allait-il se produire si c'était quelque chose de plus grave encore ? Si akiwa était en train de couler ? C'était possible après tout, non ? La ville était complètement engloutie, et il avait souvent douté de la possibilité qu'une telle catastrophe se produise. Mais les sorciers s'occupant des défenses étaient beaucoup trop puissants pour que cela se produise. C'était probablement une inondation passagère qui s'était infiltrée, un tuyau brisé ou peu importe quoi d'autre... simplement. Ça ne devait pas être plus inquiétant, mais il était difficile de ne pas se faire des scénarios tous plus angoissants les uns que les autres, et c'était fort probablement ce que le plus vieux était en train de faire. Mais le bleu n'avait pas envie de l'aider ou de le sortir de ses pensées. Au moins, pendant ce temps, il se la fermait et il pouvait faire comme s'il n'était pas là, même si la solitude n'était pas particulièrement plus agréable que la présence de la sirène. Et puis c'était un peu amusant, quand même, de l'observer. Surtout alors qu'il s'agenouillait à demi dans l'eau glaciale pour goûter, songeant probablement à la même chose que lui, mais il n'osa pas demander si le liquide était salin ou non. Il ne voulait pas y songer de toute façon. Si elle l'était vraiment, il y avait peu de possibilités pour que ce soit une inondation due à un bris dans la plomberie, et il ne voulait pas savoir. Cela lui donnerait simplement de mauvaises impressions et une inquiétude encore plus furieuse quant à son sort dans un futur proche. Oh, dieu. Il ne voulait pas crever avec un tel type dans un tel endroit. Quelle mort affreuse. Son regard se fixa de nouveau sur la trappe, ses bras se resserrant autour de ses jambes. Il n'avait plus qu'à espérer que tout serait bientôt réglé.

Ses épaules tressautèrent et il baissa les yeux vers le rouge en entendant le son de sa voix, réalisant qu'il s'était déplacé, et ses yeux brillèrent un instant d'un éclat de rage, ses dents se serrant, à l'entente de sa réponse. Mémoire défaillante, et puis quoi encore. S'il regrettait c'était son affaire, mais qu'il ne vienne pas jouer les innocents devant lui. Bien décidé à ne plus lui adresser la parole, peu importe le nombre d'heure qu'il avait à passer en sa compagnie, peu importe s'il le provoquait ou non, il n'avait plus rien à voir avec cet imbécile. Il ne savait pas exactement ce qui le mettait dans une telle colère. Le fait qu'il soit aussi efficace à effacer cette soirée de ses souvenirs, alors que lui avait du se torturer, et se torturait toujours, pour essayer d'oublier une bonne fois pour toute tout ce qu'il avait réussit à infiltrer dans sa tête cette nuit-là. Il n'allait pas le faire, mais il savait très bien que s'il commençait à y penser, à faire resurgir les images, il allait se souvenir de toute jusqu'au moindre mot, au moindre geste, à chaque sentiments contradictoires qu'il avait ressentit. Mais il n'était pas une gamine amoureuse, il n'était pas un imbécile, et il refusait de s'enliser dans ce genre de truc. Le cas kessy n'était plus dans ses dossiers. Il n'allait pas s'y attarder alors que visiblement, l'aîné n'avait rien à lui donner de toute façon. Et puis comme le rouge semblait tout aussi décidé à l’éradiquer de sa vie, ça allait être d'autant plus facile puisqu'il n'y aurait plus ce petit jeu de cherche et trouve incessant qui avait fait en sorte d'installer ce besoin d'en savoir plus. Mais maintenant, il en savait encore peu, et ce qu'il savait le dégoûtait de tout contact avec l'aîné. Il l'ignora donc totalement, décidant que son existence même ne lui était plus utile et qu'il valait mieux pour lui de faire comme s'il n'était pas présent, ce qui était tout de même un peu difficile vu les bruits sourds qu'il faisait en fouillant dans ses affaires. Pinçant les lèvres et fixant le sol couvert d'eau, il se mit à chantonner mentalement, continuellement, pour concentrer tout ses sens vers ce but, enchaînant les mélodies, songeant à son violon et ses partitions pour ne jamais arrêter. Enfantin ? Il s'en fichait. C'était peut-être immature, mais comment réagir autrement à ce genre de réponse tout aussi immature ? Le rouge ne voulait pas reconnaître ses actions ? Alors le bleu n'allait pas reconnaître sa présence. C'était plutôt simple, même si totalement gamin. Il ne voulait pas être mature, de toute façon, il ne voulait pas arranger la situation, il n'avait rien à arranger en fait. Il n'y avait qu'à oublier, et même s'il n'y arrivait pas encore, il ne doutait pas qu'il finirait par le faire. Et puis c'était facile, il n'avait qu'à se trouver quelqu'un pour lui faire oublier, n'est-ce pas ? Okais, un peu plus facile à dire qu'à faire, mais il était jeune, et il avait tout son temps pour se fixer. Les expériences allaient venir, il le savait. Ses amis lui avaient souvent dit qu'une fois le mécanisme sexuel enclenché, tout s'enchaînait plutôt rapidement, et même s'il n'était pas fier de l'enclenchement de ce mécanisme, c'était débuté. S'il se fiait à ceux qui lui en avaient parlé, évidemment, il n'y avait pas de preuve scientifique ou de manuel théorique à ce sujet, alors il devait se fier aux rumeurs et à ce qu'il entendait des autres, et rassembler les informations pour arriver à distinguer les plus fiables et les plus crédibles. Et cela lui semblait assez plausible, à un certain niveau. Dommage que le seul type avec qui il se retrouve seul à seul était ce connard de rouge.

Il était si plonger dans ses pensées qu'il sursauta plutôt vivement quand une fiole fut glissée entre ses jambes, et il la rattrapa de justesse, jetant un regard interloqué vers l'ineo qui le fixait avec un sourire qui ne lui annonçait rien de bon. Ses pensées s'étaient envolées soudainement, lui laissant un gros vide au niveau cervical, et il cligna des yeux en jetant un œil vers la fiole contenant une substance très étrange, d'une couleur peu habituelle, qu'il ne connaissait décidément pas. D'un autre côté, lui et les potions... le plus vieux lui assurait que c'était un calmant... sort of. Retroussant le nez, incertain, il observa le visage du plus vieux, hésitant fortement à le croire, à accepter quelque chose de sa part. Après tout, jusqu'à maintenant, ce type ne lui avait rien amené de bon, pour sûr. Et juste quelques minutes auparavant, il était prêt à lui arracher le visage et à l'éventrer. Pourquoi était-il... presque sympathique soudainement ? Sa crise de panique avait changé son comportement ? Non. Puisqu'il avait fait part de sa mémoire défectueuse après cette crise. Et même s'il savait que c'était impossible, et que l'aîné avait mentit à ce niveau -il avait bien vu que l'insinuation de cette soirée l'avait irrité encore plus- cela l'avait considérablement blessé. Il n'avait rien espéré de positif, mais il n'avait pas voulu d'une réaction aussi dégoûtée, aussi dédaigneuse. Il agissait comme si c'était de sa faute, comme s'il était le coupable de ce qui s'était passé, alors qu'au départ il n'avait rien demandé, et qu'il n'avait que suivre le rythme avec difficulté, du haut de son inexpérience, que lui avait imposé la sirène. Et maintenant il lui mettait la faute dessus ? Il fit tourner le liquide rose-violacé dans la fiole, le fixant d'un air distant, réfléchissant, presque déprimé. Peut-être qu'un calmant l'aiderait à ne plus songer à ce genre de chose ? Peut-être que, pendant un moment, il pourrait simplement être serein ? Pinçant les lèvres, il risqua un autre regard vers le plus vieux, un regard conflictuel où se mêlait mille menaces de mort si le produit venait à lui être néfaste et une sorte de supplication triste du dernier instant de confiance qu'il lui offrait, demandant à ne pas se tromper, demandant à ce qu'il ne lui ait pas mentit, alors qu'il retirait précautionneusement le bouchon, n'osant pas humer l'odeur s'en échappant alors qu'il portait le goulot à ses lèvres, ne laissant pas le goût imprégner sa bouche, n'était pas sûr de sa réaction si la saveur venait à être insupportable, sentant la potion glisser dans sa gorge en laissant une étrange sensation. Il n'était pas habitué à boire ce genre de truc, et il détestait particulièrement ça depuis qu'il était tout jeune. Il n'avait jamais d'ailleurs été se plaindre d'être malade ou quoi que ce soit à personne, de peur qu'on le force à avaler une potion au goût atroce.

Il sentit presque immédiatement quelque chose. Quelque chose qu'il n'aimait pas, par contre. Il connaissait cette sensation, mais elle allait en gonflant, augmentant, à un niveau qu'il n'avait jamais atteint, mais c'était, en effet, un peu calmant. Presque euphorique, mais il devait garder les pieds sur terre un peu. Il fit fi le plus longtemps possible de cette impression d'étourdissements, se reculant un peu sur son roc pour s'appuyer sur le mur, certain qu'il n'allait pas pouvoir se supporter par lui-même dans peu de temps. Il lui semblait entendre sa respiration plus fortement, et son regard se brouillait sur les bords. Il avait du mal à fixer son regard à quelque part, et il ferma les yeux quelques secondes, tentant de se détendre. Mais il savait que ce n'était pas comparable aux highs qu'il avait déjà vécu, c'était trop rapide, et c'était beaucoup plus fort. Ses paupières se soulevèrent et il posa une main sur son torse, ignorant les battements de son cœur comme il avait apprit à le faire, ses yeux tombant sur la silhouette de l'aîné. « Pingjing, my ass yeah. » sa voix était brisée et il avait mêlé sans le vouloir l'anglais et le chinois, ses pensées, pêle-mêle dans sa tête, s'entrechoquant sans arrêt. Il déglutit difficilement, tentant de se détacher de son corps pour ne pas sombrer, fixant un point sur le mur jusqu'à ce que ce dernier se mette à bouger étrangement. Oh, merde. Il tenta de refermer les yeux, mais il se sentait forcé à les rouvrir, fixant le mur inquiétant d'obscurité face à lui. Une goutte d'eau tomba près de lui, la bruit le faisant sursauter vivement. Oh, l'eau, c'est vrai. Il devrait peut-être s'asperger le visage un peu. Et ce n'était pas l'eau qui manquait. Oh, dieu, l'eau, il était coincé ici. Les litres d'eau au-dessus de sa tête. Et si la trappe s'ouvrait ? Non, c'était impossible. Il devait se reprendre. La grotte, ou peu importe comment cet endroit se nommait, était-elle vraiment étanche? L'eau n'avait-elle pas monter depuis son arrivée? Il était certain que oui. Oui, il le sentait, s'il mettait pied à terre l'eau lui arriverait au moins au-dessus des chevilles. Mais il y avait à peine un pouce d'eau quand il était arrivé ! D'où venait-elle? Il devait y avoir des fissures dans le mur! C'était ça. Il devait trouver où, sinon ils allaient se noyer. Non, non. L'endroit était étanche, il devait se concentrer. Complètement étanche, aucune ouverture pour que l'eau ne s'y infiltre. Et l'air ? L'air, elle, pouvait-elle entrer? Si l'eau ne pouvait pas, l'air non plus. Ils allaient manquer d'air alors. Il le sentait déjà, il y avait trop de dioxyde de carbone dans l'air, ils avait déjà trop respirer, l'oxygène manquait. Il tenta de prendre de grande respiration, mais l'air bloquait dans ses poumons, refusant de lui donner ce dont il avait besoin. Sa tête tournait, son cœur se débattait. Il se mordit la lèvre, complètement paniqué. Sa main s'accrocha à son pantalon qu'il serra fortement, et il tenta d'articuler quelques mots mais sa voix était incapable de sortir de sa bouche.

S'il s'en sortait, il allait tuer ce type.
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Lee Kessy
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dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir. ben tiens, j'imagine que ça aurait pu m'éviter toute cette merde. mais tu sais, kyungjee, nul bonheur ne pourrait exister sans faculté d'oubli. et si tu oubliais heena, c'était comme si j'étais mort, non ? parce qu'apparemment, le bonheur ne s'acquiert qu'à force de courage, et tu sais très bien, mon vieux, que c'est pas mon fort. non tu vois, il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir sinon nos pensées. et ça tu l'as compris, joonha, hein ? oh, fais pas semblant, tu sais très bien de quoi je parle. non, non, t'auras pas raison de moi... enfin. mes pensées n'auront pas raison de moi, disons, puisque ce n'est pas par la satisfaction des désirs que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir, n'est-ce pas, min guk ? ouais, toi et moi, va falloir faire quelque chose. mais tu sais, je crois que j'opte plus pour la destruction, dans ce cas-là. mais encore, le désir est l'appétit de l'agréable, et je pense, là, ma petite becca, que tu ne pourrais mieux le prouver. ça semble bien agréable entre tes cuisses, n'est-ce pas ? dans tous les cas, à mes yeux elles le sont. mais la beauté se raconte encore moins que le bonheur, et ryan, tant que j'y suis, chère princesse, entre nous, il n'y a point besoin de mots. votre beauté défierait toutes les guerres, ça j'en suis certain, et la guerre... la guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté, qu'il soit verbal ou physique. n'est-ce pas, cyrus ? mais pourtant, toi, tu n'en aurais pas besoin. tu ne t'en rends même pas compte, n'est-ce pas ? c'est absurde à quel point je peux te laisser me faire du mal. mais l'absurdité d'une chose n'est pas une raison contre son existence, c'en est plutôt une condition. ça doit expliquer notre amitié, hein, savon ? bon, d'accord, t'es un p'tit con. j't'emmerde, mais au fond, j't'aime bien. bien heureux que tu lises jamais ça. au moins, on dit bien que l'expérience, c'est là le fondement de toutes nos connaissances. d'ailleurs, parlant d'expérience, y'en a certaines qui sont à ne jamais recommencer. n'est-ce pas, soojin ? t'es bien têtue, cocotte, mais tu pourrais mettre ça dans ta palette de connaissance et ne plus me suivre. mais je te l'accorde, on dit bien que les passions sont comme la peste et le typhus. cessez de les combattre, elles reviennent. par contre, cette dernière, je te la dédierais à toi tout particulièrement, mark. ah, oups, jinjung. allez, pourquoi tu te bats ? obsession, passions, après tout... ouais. boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame. il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.


ah, ce bon vieux livre de philosophie...

And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 330shf8


And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeDim 1 Avr - 0:05

Lorsque Kessy avait tendu la fiole au plus jeune, il ne s'était pas attendu à ce qu'il la boive tout de suite – à vrai dire, il ne savait même pas s'il s'était attendu à ce qu'il la boive, tout court, c'était pour dire. Après tout, n'avait-il pas déjà sa propre petite réputation ? Ça n'avait jamais réellement été prouvé, mais tout le monde avait sa propre idée du capitaine des ineos. Il consommait, probablement, et ça, c'était sans parler des quelques rumeurs que le MAN avait fait courir à son sujet quelques mois plutôt, sur la confection de certaines substances illicites dans les anciennes salle de bain condamnées. Oh, non pas qu'il lisait réellement ce magazine – ce n'était pas comme si ça l'intéressait réellement – mais certaines de ses connaissances... minguk, pour ne citer personne, mh, avaient cette tendance à lui parler constamment du dit journal étudiant. C'était peu après cette nouvelle que lui et Cyrus avaient finalement décidé de trouver un endroit à eux, secret, dans la ruelle la moins rassurante possible afin de pouvoir réaliser leurs expériences. Enfin, les siennes, surtout – le reste, c'était pour consommer, en majeure partie. Tout ça pour dire que, certes, le bleu avait semblé être hésitant à la vue du liquide, mais semblait-il qu'il faisait toujours au moins un tout petit peu confiance à la sirène et cette dernière ne s'en plaignait pas réellement. Après tout, qu'est-ce qu'il pouvait réellement lui arriver ? Kessy était là, en sa compagnie, et il avait lui-même testé le produit qu'il lui refilait et il n'avait rien de dangereux, ou, disons, rien de dangereux qui se rapprochait de la mort ou d'une quelconque possible... future déficience. En bref, le pire pouvant arriver était qu'il en consomme trop – puisque la dose était assez forte pour que lui puisse en profiter – et qu'il ne vive pas exactement ce que Kessy cherchait à lui procurer. Soit ; un calme plat d'esprit, une impression de planer et enfin, une réduction pratiquement totale de sa frustration, histoire que les quelques heures qu'il imaginait devoir passer avec lui à présent ne soient pas trop pénibles. Ou, autrement dit, oui ; 'lui faire fermer la gueule mais d'une façon agréable autant pour lui que pour l'autre'. Malheureusement, ce ne fut pas exactement ce que le plus jeune fit, et bientôt, il le vit engloutir en moins de deux secondes tout le contenu de la fiole, et si le félin réussit à éviter un écarquillement de yeux histoire de ne pas l'inquiéter, sa surprise n'en fut pas moindre, et il le traita mentalement d'imbécile pour ne pas avoir même posé une seule question.

Il se demanda en premier lieu qui, exactement, pouvait être assez naïf pour gober ainsi une fiole sans réellement se poser la question, puis pensa, par la suite, qu'il n'y avait bien que l'autre pour faire des choses aussi stupides. Il humecta ses lèvres, l'observant du coin de l'oeil deux secondes avant de faire de même, le liquide disparaissant au fond de sa gorge, fermant déjà les yeux, un mince sourire au coin des lèvres. L'expérience en compagnie du bleu serait soit très agréable et très étrange, soit très désagréable et... très étrange. Il ne restait plus qu'à observer les réactions de l'autre et voir, puis tout irait bien. Du moins, il le croyait. Au pire, il serait tellement pété qu'il ne se rappellerait même plus de son propre prénom, et Kessy rirait bien. Bientôt, il laissa la fiole retomber au sol et se laissa glisser contre le mur sur lequel il venait de s'appuyer, ne se préoccupant que très peu du deux pouces d'eau à ses pieds, fermant les yeux et humectant ses lèvres tandis que l'effet montait rapidement. Mieux, beaucoup mieux, pensa-t-il, alors que l'impression de planer s'installait tout doucement au fond de son crâne, illusion plaisante, illusion inutile mais pourtant maintenant devenue vitale pour le rouge. Il ne vivait plus sans ses petites doses – d'accord, grosses doses – et s'imaginait très mal vivre sans. La vie était trop laide, de toute façon. Ça, au moins, ça lui permettait d'être lui-même par moments, et de l'apprécier par d'autres. Les yeux fermés, il s'imaginait déjà ailleurs, lequel endroit il ne savait pas, ne savait plus trop. Son lit peut-être, puisque c'était l'endroit où il souhaitait le plus se retrouver à l'instant même. Oui, son lit, probablement. Il était confortable, doux, chaud, et près de tout ce qui avait à trait à la perfection. Là, il pouvait dormir, rêver peut-être, même si ses rêves avaient toujours été pire que rares et moins que présents, les cauchemars affluent généralement son sommeil et le poussant à toujours avoir l'impression que ses nuits de sommeil n'étaient pas suffisantes. Il réalisa qu'il était déjà perdu uniquement lorsqu'il entendit la voix du plus jeune résonner dans la pièce, clignant des yeux, ne comprenant qu'à moitié ce qu'il venait de lancer, haussant un sourcil. Qu'est-ce qu'il avait, celui là ? Il leva la tête afin de l'observer du coin de l'oeil pour finalement réellement le regarder, clignant une fois de plus des yeux, ses pupilles à présent dilatées figées vers la figure du garçon recroquevillé contre le mur. Il ne put s'empêcher de laisser un faible rire s'échapper d'entre ses lèvres à la vision du garçon qui, visiblement, était un peu trop perdu, encore inconscient de l'effet qu'avait la drogue sur le bleu. L'effet avait été rapide, c'était visible, et ce n'était pas très étonnant non plus – après tout, c'était lui qui l'avait concoctée, et c'était bien un des effets recherchés pour celle-là, la rapidité. Ça ne durait que trois ou quatre heures à tout casser, et ne prenait qu'une trentaine de secondes avant de s'installer, projetant celui qui le consommait dans une spirale intense et sans fin dès le départ, une de ses petites préférées. Il y avait plusieurs types de celle-là – les excitant, les calmants et les endormant, comme il les classait généralement. Celui-là se situait entre les deux, un mélange entre le délire inhumain, le planage, mais rien à voir avec l'hystérie ou la fatigue qu'elle aurait pu leur apporter.

Tout ça, c'était bien drôle, en effet, mais tout ne sembla plus drôle lorsqu'il réalisa le teint fantomatique du plus jeune. Puis son regard se dirigea vers le torse du garçon qui bougeait rapidement, son souffle visiblement saccadé, et finalement, sa main, sur sa cuisse, ses doigts qui se resserraient sur son pantalon, et son état général qui ne pouvait signifier qu'une chose : état de panique général. Kessy pinça les lèvres, l'observant encore quelques secondes en silence, perplexe, puis... « putain. » murmura-t-il, dans un soupir visiblement agacé, grimaçant avant de se redresser sur ses deux pieds, s'appuyant au roc sur lequel l'autre était toujours perché. Pas moyen. Il devait toujours tout faire foirer. Enfin... en quelques sortes. Les bras croisés sur le roc, il posa sa tête sur ses bras et l'observa encore quelques secondes avant de tendre la main vers sa cuisse, la tapotant de deux doigts comme pour le faire revenir sur terre, avec lui. « hé, faut y aller doucement quand on te tend une fiole, » fit-il, un sourcil haussé. Si ses mots n'étaient toujours pas très doux, son ton, lui, par contre, l'était un peu plus et ses mots semblaient tout de suite moins tendus et bien moins emplis de haine, de dédain ou quoi que ce soit dans le genre. Il ravala sa salive et leva la tête, attrapant le poignet du garçon pour le tirer vers lui un peu. « tiens, descend de là. je disais, fallait pas s'attendre à ce que ce soit tout petit si tu consommes la même dose que moi hein ? » il lécha ses lèvres, les humectant puisqu'il les sentait déjà sèches, passant une main sur son visage, un tantinet perdu à savoir ce qu'il devait faire pour la suite des choses, ou ce qu'il devait même lui dire. Il n'était pas inconscient – non, quand même pas. Après toutes ces doses et tout ce temps, il était relativement lucide lorsqu'il consommait, ou, du moins, jusqu'à un certain niveau, dépendant du niveau d'explosivité du mélange qu'il consommait hm. Mais il ne connaissait pas l'état réel du garçon et, franchement, il parlait comme si l'autre aurait dût se douter qu'il s'agissait là d'une drogue. Et, franchement ? C'était un peu le cas, dans sa tête du moins, et bientôt, il soupirait, tirant une nouvelle fois mais sur sa main cette fois, tentant de le faire descendre. « dis-moi comment tu te sens ? » demanda-t-il, d'un ton plus bas et sérieux, cette fois.
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Cho Jin Jung
Cho Jin Jung
the sneaky gnawing admin.

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patronus : changeant. quoi è.é
animal de compagnie : Mochi, un hamster nain, et Silver, un renard des neiges~
my heart is : forever mine.
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ma baguette : ta baguette mesure 27.5 cm, est moyennement flexible, possède un cœur de dragon et est en bois de cèdre. « On ne peut jamais berner le possesseur d’une baguette de cèdre » , en outre, il est aussi important de comprendre que le cèdre se rapporte toujours à un sorcier d’une force de caractère et d’une loyauté subjuguante. Ne soyez donc pas surpris si votre baguette est aussi forte tête que vous ! Mais rassurez-vous, cette petite vous mènera loin et tâchera de vous aider à protéger tous vos êtres chers avec loyauté et précision.
wizard's spellbook :
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 35m42n6
The tunning of violins
Major third, or a minor seventh-, I'm a violin tuned a little sharp, tuned a little below.~
il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ma vie, un truc qui ne fonctionne pas. un truc hors de ma portée de raisonnement, et pourtant, mon esprit n'a jamais été aussi clair. Clair de quoi, ça ne je sais pas. clair de moi peut-être, parce que j'ai l'impression d'avoir lâché les reines de mon corps, et que je vois tout de loin.
Chained to you
Fascination casts a spell and you became more than just a mystery, and I think about you all the time~
C'est intriguant à quel point un humain à la possibilité d'exercer un certain contrôle mental sur un autre, et je ne peux désormais que bien comprendre ce phénomène, puisque je suis soumis à ce genre de contrôle, bien malgré moi, je l'assure. J'espère juste que les limites fixées ne vont pas éclater et que je vais me retrouver dans une situation très peu avantageuse...
Strange relationship
I keep pushing and you keep holding on, I'm already gone~
Tu penses quoi exactement lorsque tu joues à ce petit jeu subtil ? Tu crois que je ne vois pas ce qui se passe, et bien que ça m'amuse, j'ai peur qu'un jour ça dérape et qu'on ait trop loin toi et moi. Tu te sens capable d'arrêter ou va falloir que je continue de te rapeller la situation dans laquelle tu te trouves ?
Sense of humor
You will like my sense of humor, you will be addicted to my smile, laughing all the while~
maman min hee, n'est-ce pas ? tu me fais rire, mais l'inverse doit être vrai à un certain niveau sinon on s'entendrait pas aussi bien. tes erreurs constantes et tes tentatives ratées mettent un bon rire dans ma vie, c'est très agréable. merci beaucoup ♥️
Ego
I have been contemplating, letting go of you ego, thought I'd let you know, you're getting old~
Ça devient ridicule tout ça, tout est ridicule, et surtout toi. T'as des manières que je supporte pas, et tu me casses solidement les c- oui, bref. Si c'était pas de l'adoration dévouée d'un de mes meilleurs amis pour ta gueule, je t'aurai classé out-of-life depuis longtemps. reste loin de moi.
Like it or not
Me, a laptop, 2 suitcases and I'm coming to see you, whether you like it or not~
depuis quelques temps il y a un léger froid entre nous, il serait peut-être temps de nous revoir comme il se doit non ? Silver ? Oh, ce n'est pas si grave, ça va faire de beaux bébés tout ça. Me tappe pas ! J'ai quand même droit à une visite parentale de temps à autre, alors t'es mieux de m'ouvrir la porte ou j'te kidnappe ton chien.
Talk talk talk
Please hear me out, 'cause all I want to do is just talk talk talk to you.~
J'ai toujours besoin de toi, oui, plus que jamais peut-être. je me suis fait distant ces derniers temps, j'en ai conscience, mais disons que j'ai mes raisons. je t'ai pas envoyé bouler, je te rassure, c'est juste mon cerveau qui dérive et qui m'interdit une seconde de répit...tu veux bien m'aider à m'éclaircir les idées ?

And I sing, lalala~ ♫
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 1znoihk


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MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeDim 1 Avr - 20:32

Il devait y avoir quelque chose qui le rendait aussi nerveux, quelque chose dans l'air, peut-être, ou dans l'eau, l'eau qu'il entendait maintenant ruisseler sur les murs. Mais c'était impossible, non ? Non ? L'eau montait-elle, ou pas ? Il n'arrivait plus à le savoir. Il ne voulait plus regarder. Mais son regard se posa tout de même sur le sol couvert de liquide et il frissonna d'horreur. N'y avait-il pas quelque chose sous l'eau ? Oui, ça bougeait, il pouvait le voir, ça bougeait comme des serpents filant à toute vitesse et fuyant son regard comme la peste. Est-ce que ces trucs pouvaient mordre ? Ils étaient peut-être venimeux, qui savait, en fait, et peut-être qu'ils allaient l'attaquer au moment où il tenterait de poser pied à terre. Et l'ineo qui semblait perdu dans son monde, ignorant tous les dangers qui l'encerclait, pourquoi ne faisait-il rien ? Il n'entendait pas l'eau ? Peut-être que son high l'empêchait de percevoir tout ce qui les entourait, il fallait qu'il fasse quelque chose, qu'il l'aide, ou, ou... oh. Oui. Lui aussi était high. C'était peut-être simplement son imagination... mais et si ça ne l'était pas, et qu'il faisait semblant de rien, et qu'il finissait par se faire dévorer, il serait bien partit après. Il devait rester sur ses gardes. Comment le rouge faisait-il pour être aussi calme dans une telle situation... il semblait être plutôt habitué. Habitué à cette dose qui lui semblait immensément plus forte que tout ce qu'il avait pu essayé jusqu'à présent -même si ce n'était pas très imposant comme essais, tout compte fait, il était resté dans les trucs plutôt smooth- et semblait le prendre sans problème, même. C'était... particulier. Il avait l'air calme. Comment pouvait-il- oh, et puis merde, il se ferait manger et c'était tout hein, que pouvait-il y faire, il n'allait pas descendre pour le secouer et lui dire qu'il allait se faire bouffer par des serpents aquatiques venimeux, s'il était trop naze pour les voir lui-même, c'était tant pis, et puis il avait d'autres chats à fouetter. Comme l'eau qui coulait toujours. Le bruit était presque infernal à ses oreilles, et pourtant, l'eau ne l'atteignait toujours pas. Il ne sentait pas non plus d'eau couler contre son dos, qui était toujours appuyé à la paroi, ce qui était plutôt dangereux non ? Qu'allait-il arriver si le mur craquait sous la pression de l'eau ? Et si ces serpents venait à grimper sur les murs, glisser au plafond, oh, il pouvait tellement les voir, ces sales reptiles, qui bougeait tout là haut, attendant leur heure de gloire pour- « hé, faut y aller doucement quand on te tend une fiole, ». Il sursauta brutalement, baissant ses yeux grand ouverts -aussi grand qu'il le pouvait, ce qui n'était pas énorme, mais quand même clairement notable- vers l'ineo qui s'était levé il ne savait quand. Son regard tomba sur la main sur sa cuisse et il réalisa soudainement sa présence, le tapotement, et la douleur qui lui sciait accessoirement le coccyx. Ouch. Il était très mal assit. Grimaçant un peu de douleur, il se redressa, clignant des yeux alors qu'il venait tout juste de comprendre les mots du rouge, le fixant comme s'il le voyait pour la première fois de sa vie. Il tressaillit de nouveau en sentant une main attraper son poignet et le tirer un peu, son cerveau captant ses mouvements à retardement, lui donnant l'impression que la sirène bougeait beaucoup trop vite pour qu'il puisse prévoir ses gestes. Une nouvelle vague de panique le traversa alors qu'il réalisait qu'il était extrêmement vulnérable face à l'aîné, et cela le rendait mal à l'aise, et plus que ça même. Il se sentait presque menacé par sa présence, même si elle lui apportait un certain réconfort aussi. Parce que même si lui était vulnérable et incapable de réagir assez rapidement, le plus vieux semblait être dans un état passablement serein, et avait l'air de pouvoir réfléchir...plus que lui du moins. « tiens, descend de là. je disais, fallait pas s'attendre à ce que ce soit tout petit si tu consommes la même dose que moi hein ? » clignant des yeux lentement, il força son cerveau à réagir plus rapidement et à comprendre ce qu'il racontait, ses yeux se fermant et sa tête se secouant alors que la signification de ses paroles s'installait dans sa tête.

Alors c'était vraiment de la drogue. Génial. Ce n'était pas qu'il était contre ça, au contraire, il aimait bien partager un joint ou deux de temps à autres avec des gens de sa connaissance, mais ça, ça c'était vraiment très très loin du simple petit joint qui l'envoyait planer tout doucement pendant quelques heures. C'était beaucoup plus intense, rapide, fort, flippant, et maintenant qu'il en était sûr, il pariait sur l'hallucinogène en plus de tout cela, ce qui expliquait notamment ses petits crises imaginaires. Oh, mon dieu. Il était en train d'halluciner. Des monstres. Et de l'eau. Et le manque d'air. Le manque d'air était-il vrai, lui, par contre ? Après tout, ils étaient bien dans une pièce hermétique. Ses poumons se bloquèrent à nouveau et il prit sur lui-même de se calmer, de respirer lentement même s'il sentait très bien sa gorge se bloquer à chaque fois qu'il inspirait trop profondément. Ah, les mystères de l'esprit. Il aurait tellement du se douter...mais. Mais pourquoi ? Pourquoi ce connard lui avait donné ça ? Un calmant, et puis quoi encore, c'était complètement barjo de balancer une fiole d'un truc aussi puissant à n'importe qui ! Le rouge ne savait même pas s'il avait déjà consommé quoi que ce soir, ça aurait pu être encore pire ! Il se fichait pas mal de savoir que l'aîné était un drogué entraîné, de toute façon cela ne le concernait pas, et ça expliquait pourquoi il était si consentant la nuit où ils s'étaient mutuellement... touchés. Évidemment. Mais cela lui importait peu maintenant, il devait juste se calmer, et ses doigts s'agrippèrent inconsciemment au poignet du rouge, presque désespérément, une part de son esprit refusant toujours de descendre, les serpents ondulants encore bien présents pour ses yeux, même si sa tête tentait de les chasser, sachant que c'était, sans doute, une pure invention de son imagination amplifiée par cette maudite potion. Tremblant un peu, il déplia les jambes, doucement, se rapprochant un peu du bord du roc, retenant un gémissement d'effroi alors qu'il lui semblait que les reptiles aquatiques lui apparaissaient encore plus clairement. Il ferma les yeux, se laissant glisser, cessant de respirer un moment alors qu'il entendant le bruit de ses pieds heurtant l'eau, entrouvrant un œil, surpris de voir que les mouvements ondulatoires de l'eau avaient cessés. Plus de bestioles ? « dis-moi comment tu te sens ? »

Comment il se sentait ? Pourquoi voulait-il savoir ça ? Devait-il se sentir d'une manière particulière ? Oh, oui, pourquoi l'avait-il drogué d'abord ? Pour le faire taire, peut-être. Ou pour lui faire subir des tortures. Le rendre vulnérable pour- non. Il ne devait pas y songer. Il avait été plus que vulnérable face à lui, déjà, et il n'avait rien fait de...vraiment négatif. À part écraser sa fierté et détruire une partie de son innocence, mh. Mais sinon, que ressentait-il, en fait...il n'en savait trop rien. Il avait peur de réfléchir, de se perdre dans sa tête pour analyser ses émotions. Et il sentait que s'il débitait tout ce qui lui passait par la tête, il aurait l'air plus que con, et ce n'était pas spécialement souhaitable. « je me sens... je me sens comment ? J'sais pas... high ? Je sais pas, je sais vraiment pas, what was that ? Zhiming yaowu ? J'crois que je manque d'air. Tu crois que l'air peut entrer ici ? » il avait peur, en fait. Il avait peur de tout, et c'était pitoyable, et il ne voulait pas le dire, mais l'ineo ne pourrait pas l'aider du tout -si c'était bien de l'aide qu'il voulait lui apporter- s'il ne lui disait pas la vérité. « je. Je crois que j'ai peur. » il avait parlé d'une petite voix, fermant les yeux, s'attendant à une véritable vague de rires et de moqueries à son égard, certain qu'il était impossible que l'aîné ne trouve pas cela complètement hilarant et ridicule de sa part. Lui-même trouvait cela stupide, après tout, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il aurait peut-être dû garder cela pour lui, par contre, car il y avait peu de chance que la sirène soit capable, si seulement il voulait, de le rassurer. Peut-être lui changer les idées, à la limite, mais même ça. Il ne savait pas. Il ne savait pas, et l'air lui semblait encore rare. Ça devait être vrai. Il savait qu'il était high, mais ça ne partait pas, et ses poumons bloquaient de plus en plus, et il entendait son cœur battre si fort, si fort qu'il était certain que l'aîné pouvait l'entendre clairement aussi, et son souffle était trop court, mais kessy semblait bien aller lui, alors c'était vraiment son imagination, ou il n'avait simplement pas encore remarqué ? Ou peut-être qu'il faisait semblant pour ne pas l'inquiéter, c'était sûrement ça, en fait, il voulait juste le détourner de ses pensées pour ne pas qu'il angoisse trop alors qu'il n'arrivait plus à respirer... sa tête lui tournait, il avait l'impression qu'un poids énorme lui écrasait le torse. « kongki. » air. Il manquait vraiment d'air, il avait l'impression que ses poumons étaient en feu. Il devait trouver un moyen de sortir d'ici. Ses doigts se resserrèrent sur le poignet qu'il tenait toujours et ses yeux se levèrent vers la trappe, songeant à l'eau, à l'air, à kessy, à sa survie, à beaucoup trop de chose pour son pauvre cerveau.
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Lee Kessy
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ma baguette : 34,5 centimètres, très peu flexible, coeur de dragon & bois d’if. Les baguettes en bois d’if sont parmi les plus rares et leurs partenaires eux-mêmes sortent de l’ordinaire. Elles donnent à leur possesseur un pouvoir de vie ou de mort, ce qui leur donne également une réputation terrifiante. Avec en plus un cœur de dragon, accentuant son pouvoir déjà considérable, ce type de baguette peut devenir très dangereux et difficile à contrôler, elle doit absolument être maniée par une personne talentueuse et sûre d’elle. L’if ne choisit jamais un maître médiocre ou timide, vous devriez donc avoir les capacités pour dompter cette baguette.
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dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir. ben tiens, j'imagine que ça aurait pu m'éviter toute cette merde. mais tu sais, kyungjee, nul bonheur ne pourrait exister sans faculté d'oubli. et si tu oubliais heena, c'était comme si j'étais mort, non ? parce qu'apparemment, le bonheur ne s'acquiert qu'à force de courage, et tu sais très bien, mon vieux, que c'est pas mon fort. non tu vois, il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir sinon nos pensées. et ça tu l'as compris, joonha, hein ? oh, fais pas semblant, tu sais très bien de quoi je parle. non, non, t'auras pas raison de moi... enfin. mes pensées n'auront pas raison de moi, disons, puisque ce n'est pas par la satisfaction des désirs que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir, n'est-ce pas, min guk ? ouais, toi et moi, va falloir faire quelque chose. mais tu sais, je crois que j'opte plus pour la destruction, dans ce cas-là. mais encore, le désir est l'appétit de l'agréable, et je pense, là, ma petite becca, que tu ne pourrais mieux le prouver. ça semble bien agréable entre tes cuisses, n'est-ce pas ? dans tous les cas, à mes yeux elles le sont. mais la beauté se raconte encore moins que le bonheur, et ryan, tant que j'y suis, chère princesse, entre nous, il n'y a point besoin de mots. votre beauté défierait toutes les guerres, ça j'en suis certain, et la guerre... la guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté, qu'il soit verbal ou physique. n'est-ce pas, cyrus ? mais pourtant, toi, tu n'en aurais pas besoin. tu ne t'en rends même pas compte, n'est-ce pas ? c'est absurde à quel point je peux te laisser me faire du mal. mais l'absurdité d'une chose n'est pas une raison contre son existence, c'en est plutôt une condition. ça doit expliquer notre amitié, hein, savon ? bon, d'accord, t'es un p'tit con. j't'emmerde, mais au fond, j't'aime bien. bien heureux que tu lises jamais ça. au moins, on dit bien que l'expérience, c'est là le fondement de toutes nos connaissances. d'ailleurs, parlant d'expérience, y'en a certaines qui sont à ne jamais recommencer. n'est-ce pas, soojin ? t'es bien têtue, cocotte, mais tu pourrais mettre ça dans ta palette de connaissance et ne plus me suivre. mais je te l'accorde, on dit bien que les passions sont comme la peste et le typhus. cessez de les combattre, elles reviennent. par contre, cette dernière, je te la dédierais à toi tout particulièrement, mark. ah, oups, jinjung. allez, pourquoi tu te bats ? obsession, passions, après tout... ouais. boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame. il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.


ah, ce bon vieux livre de philosophie...

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And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeLun 2 Avr - 20:29

Chinois, anglais, coréen, il ne savait plus exactement quelle langue le gamin essayait de lui causer, et étrangement, tout semblait faire du sens dans sa tête. Une autre particule de son cerveau se tuait à lui dire que certains mots de n'existaient pas tandis qu'une autre, plus farfelue et affectée par la dope qu'il venait de consommer, se tuait également à essayer de lui faire comprendre exactement ce qu'il tentait de lui communiquer. Il ne parlait pas un seul mot de chinois et serait probablement plus capable de faire un discours totalement français devant une bande d'allemands et se faire comprendre, mieux que de comprendre cet espèce de chicoréglais (bah quoi) qu'il lui balbutiait, en temps normal. Mais l'état dans lequel se trouvait le bleu en disait long, si ce n'était de ses pupilles dilatées, ses paupières qui clignaient très rapidement, ses doigts qui se resserraient à son poignet comme s'il en dépendait de sa voix ou bien les accroches qu'il pouvait entendre au fil de ses phrases, de ses mots désarticulés. Il était nerveux, effrayé, il ne savait trop comment décrire ce que l'autre sentait ressentir si ce n'était que de la peur et de la crainte. Il ne comprenait pas vraiment, peut-être était-il nerveux naturellement ? C'était peut-être les circonstances, aussi. Quelque part au fond de lui, il était quasi certain que s'ils s'étaient retrouvés dans son lit – le sien ou celui de l'octopus, qu'est-ce qu'il s'en fichait – en pleine séance câlins, ç'aurait sûrement été différent. Mais pourquoi pensait-il à ça, lui ? Il secoua la tête, pensant que ce devait être les vestiges de la soirée qu'ils avaient passés ensemble tous les deux quelques mois plus tôt, que ce devait être le fait qu'il pouvait sentir sa peau, blanche et froide, sur son propre poignet. mh. Rien à voir, en soit. Il tenta d'écouter ce que le plus jeune lui disait mais réalisa que la seule envie qu'il lui prenait en ce moment, c'était de rire. Il était heureux, drôlement heureux, et il planait, l'effet prévu à la base. Le genre de truc qu'il avait concocté pour se sentir bien, rien de plus que bien, qu'il ne consommait que rarement en présence d'autres gens parce que – c'était bien simple – ça l'embarrassait lorsqu'il agissait de la sorte. Il devenait plus... plus sociable, entre autre. Peut-être un peu plus à l'aise physiquement, drôle d'envie de câliner le garçon face à lui qui lui prenait pour le rassurer, d'ailleurs. Il était tout simplement plus humain, peut-être un peu trop, et peut-être qu'il devenait niais par moments mais ça au moins, du moins il le croyait, ça ne restait que dans sa tête, ses pensées, sa façon de voir les choses. C'est vrai après tout, le garçon ne méritait pas nécessairement le traitement qu'il lui avait offert au courant des derniers mois, il pouvait bien, au moins, lui donner ça, non ? 'Ça' signifiant le rassurer, être là pour lui pour les prochaines minutes, voire heures, jusqu'à ce qu'il se calme un peu. Il ne lui faisait visiblement pas confiance, cependant, et il doutait bien de ses capacités à le rassurer en étant Lee Kessy. Mais qui sait, il était high, lui aussi, alors peut-être que n'importe qui aurait pu le rassurer en ce moment. Ou peut-être que n'importe qui d'autre n'aurait pu le rassurer autant que lui, puisque, basiquement, il était le créateur de ce qu'il venait de consommer, et qu'il doutait que n'importe qui d'autre dans cette académie – voir sur cette île – ne s'y connaisse mieux que lui en matière de consommations illicites.

« alors, » débuta-t-il, ravalant distraitement sa salive, perdu dans ses pensées. Il cherchait une façon de l'approcher, peut-être avec un peu trop d'entrain, se décidant difficilement sur la façon de le rassurer. De toute façon, s'il ne voulait pas avoir son évanouissement sur la conscience – parraissait que ce n'était pas très bon pour la santé de s'évanouir – il fallait bien qu'il fasse quelque chose. Puis, il le savait bien, au fond, que ça n'avait rien de plaisant que de se taper un bon vieux bad trip. Il marqua une petite pause, l'entrainant avec lui alors qu'il reculait vers le mur, s'arrêtant seulement lorsque son dos se butta au dit mur, l'observant, curieusement, cherchant à déceler un quelconque signe négatif dans son regard ou sur les traits de son visage. Après tout, il ne fallait pas qu'il fasse de faux pas – Jinjung ne le croirait peut-être pas, mais au fond, il était maître de la situation. Il ne pouvait faire autrement que d'écouter ses envies et ses craintes et faire en sorte de le rassurer au mieux de sa connaissance, tout ça en n'empirant pas sa situation et en ne le mettant pas dans une position contraignante. « qu'est-ce qui te fait peur ? » demanda-t-il, tout bas, sans la moindre parcelle de moquerie. Il fallait qu'il lui en parle pour sortir ses monstres du fond de son crâne de toute façon, et au pire, il les partagerait avec lui, et il n'aurait plus l'impression d'être complètement seul. C'était déjà un grand pas vers le positif de la chose, non ? Enfin. C'était au moins ça, dans tous les cas. Et puis, ce n'était pas ce qui allait impressioner notre chaton, si ? Même s'il voyait des monstres grimper aux murs, Kessy en avait probablement déjà vu des bien pires, et lui-même, en plus de ça. Il humecta ses lèvres, réfléchissant à toute vitesse, tentant de l'attirer un peu plus à lui encore, remarquant à quel point l'air semblait lui manquer, pinçant les lèvres. Il devait se calmer, tout de suite, avant de réellement manquer d'air, s'évanouir ou... ou pire, encore. La tête jouait beaucoup de tours que le corps ne pouvait prévoir. Il fut immobile un moment avant de réellement l'attirer vers lui, se laissant glisser au sol et le forçant à prendre place entre ses jambes, le gardant face à lui tout d'abord pour pouvoir observer ses réactions, trempant ses mains dans l'eau pour les passer sur son visage.

« écoute, ça, c'est dans ta tête. viens là, » fit-il, son ton se voulant rassurant, tapotant son ventre tandis qu'il le forçait à se tourner cette fois et s'asseoir entre ses jambes. La situation n'était pas tellement étrange pour lui en ce moment, considérant le fait qu'il avait déjà fait bien pire avec le garçon. Ses mains passèrent autour de son corps et il le força à s'appuyer sur lui, passant ses mains sur son ventre, vérifiant d'abord le rythme de son cœur – une main au niveau de son cœur – puis sa respiration – une main au niveau de ses poumons. Il posa ensuite sa tête sur son épaule, la pivotant juste assez pour l’apercevoir du coin de l’œil. « ton cœur bat normalement et tes poumons vont bien. » affirma-t-il, d'une voix douce, venant attraper sa main. Certes, son cœur battait un peu plus rapidement qu'à la normale, mais ça, c'était un des effets normaux de toute substance illicite. Il pressa deux des doigts du garçon à sa gorge, là où il pouvait sentir son poul, puis dirigea l'autre vers le même endroit, sur le corps du bleu cette fois, histoire qu'il puisse comparer leurs pouls. « regarde, mon cœur bat plus rapidement que le tiens. » et c'était la vérité, son cœur battait plus rapidement que le sien. Ironique mais il était presque heureux de le constater, dans l'espoir que ça puisse calmer les craintes du garçon au moins un tout petit peu. Il ne savait cependant pas la raison pour laquelle l'autre avait l'impression de manquer d'air, mais tout était une suite logique, après tout ; « tu ne manques pas d'air si ton cœur bat toujours, » débuta-t-il dans ses observations plus terre-à-terre pour le rassurer. Il n'allait pas utiliser des excuses bidon pour le rassurer, après tout, il en était convaincu – l'autre n'était pas stupide. « tant que ton cœur est suffisamment oxygéné, il bat, et je suis sûr que tu le sais. » il laissa aller ses mains sans pourtant le forcer à les retirer d'où ils étaient, pensant que s'il avait envie de se concentrer sur ses propres battements de cœur, il pouvait toujours. Peut-être que ça le calmerait, après tout. Un peu comme une berceuse. Ses mains revinrent se poser sur son ventre, presque par réflexe, le retenant contre lui, tentant de lui apporter quelque chose de rassurant même s'il doutait que sa présence à lui ne le soit réellement. « et si tu me disais pourquoi tu as peur ? » demanda-t-il finalement, le regard dans le vague, caressant distraitement son ventre du bout des doigts, sans réellement le réaliser non plus.
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Cho Jin Jung
Cho Jin Jung
the sneaky gnawing admin.

pseudo : Jin~
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The tunning of violins
Major third, or a minor seventh-, I'm a violin tuned a little sharp, tuned a little below.~
il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ma vie, un truc qui ne fonctionne pas. un truc hors de ma portée de raisonnement, et pourtant, mon esprit n'a jamais été aussi clair. Clair de quoi, ça ne je sais pas. clair de moi peut-être, parce que j'ai l'impression d'avoir lâché les reines de mon corps, et que je vois tout de loin.
Chained to you
Fascination casts a spell and you became more than just a mystery, and I think about you all the time~
C'est intriguant à quel point un humain à la possibilité d'exercer un certain contrôle mental sur un autre, et je ne peux désormais que bien comprendre ce phénomène, puisque je suis soumis à ce genre de contrôle, bien malgré moi, je l'assure. J'espère juste que les limites fixées ne vont pas éclater et que je vais me retrouver dans une situation très peu avantageuse...
Strange relationship
I keep pushing and you keep holding on, I'm already gone~
Tu penses quoi exactement lorsque tu joues à ce petit jeu subtil ? Tu crois que je ne vois pas ce qui se passe, et bien que ça m'amuse, j'ai peur qu'un jour ça dérape et qu'on ait trop loin toi et moi. Tu te sens capable d'arrêter ou va falloir que je continue de te rapeller la situation dans laquelle tu te trouves ?
Sense of humor
You will like my sense of humor, you will be addicted to my smile, laughing all the while~
maman min hee, n'est-ce pas ? tu me fais rire, mais l'inverse doit être vrai à un certain niveau sinon on s'entendrait pas aussi bien. tes erreurs constantes et tes tentatives ratées mettent un bon rire dans ma vie, c'est très agréable. merci beaucoup ♥️
Ego
I have been contemplating, letting go of you ego, thought I'd let you know, you're getting old~
Ça devient ridicule tout ça, tout est ridicule, et surtout toi. T'as des manières que je supporte pas, et tu me casses solidement les c- oui, bref. Si c'était pas de l'adoration dévouée d'un de mes meilleurs amis pour ta gueule, je t'aurai classé out-of-life depuis longtemps. reste loin de moi.
Like it or not
Me, a laptop, 2 suitcases and I'm coming to see you, whether you like it or not~
depuis quelques temps il y a un léger froid entre nous, il serait peut-être temps de nous revoir comme il se doit non ? Silver ? Oh, ce n'est pas si grave, ça va faire de beaux bébés tout ça. Me tappe pas ! J'ai quand même droit à une visite parentale de temps à autre, alors t'es mieux de m'ouvrir la porte ou j'te kidnappe ton chien.
Talk talk talk
Please hear me out, 'cause all I want to do is just talk talk talk to you.~
J'ai toujours besoin de toi, oui, plus que jamais peut-être. je me suis fait distant ces derniers temps, j'en ai conscience, mais disons que j'ai mes raisons. je t'ai pas envoyé bouler, je te rassure, c'est juste mon cerveau qui dérive et qui m'interdit une seconde de répit...tu veux bien m'aider à m'éclaircir les idées ?

And I sing, lalala~ ♫
And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell 1znoihk


And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell _
MessageSujet: Re: And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell   And I'm going all the way down, I'm on the highway to hell Icon_minitimeMar 3 Avr - 2:34

« alors, qu'est-ce qui te fais peur ? ». il déglutit, un peu de travers, forçant pourtant son cerveau à se fixer sur les paroles du rouge. Qu'est-ce qui lui faisait peur ? C'était tellement simple, mais si étrange à avouer. Il avait peur de mourir, non ? Noyé, empoisonné, étouffé, tant de chose si menaçante pour lui à ce moment-là, alors qu'à peine quelques minutes plus tôt il était concentré sur la rancune qu'il éprouvait envers l'ineo qui, soudainement, lui semblait bien plus sympathique. Mais malgré cet élan de positivisme envers son vis-à-vis, il n'arrivait toujours pas à se reprendre. Il avait beau se sentir un peu plus en confiance avec l'aîné, sa tête pullulait toujours de pensées macabres et dangereuses qui le faisait agir étrangement. Il ne savait plus trop comment parler, lui semblait-il, et les langues se mélangeaient bizarrement dans sa tête, lui donnant presque le tournis lorsqu'il se forçait à prendre la parole. Mais il se concentra un peu, et, comme il le pensait, ce fut la catastrophe. Il pouvait presque voir les mots défiler devant ses yeux mais il n'arrivait pas à en comprendre un seul, à en saisir le sens. Il y avait trois langues s'y mélangeant, et ses cellules s'accrochaient à un mot par hasard, qui ne voulait absolument rien dire dans le contexte, et qu'il rejetait donc sans seconde réflexion. Il se perdait de nouveau dans les méandres sinueuses de son esprit, et il finit par voir, entendre, de manière répétitive, ce dont il manquait le plus ; air. Il le voyait en trois langues, et il était apte à le comprendre sous toutes ses formes, visiblement. Il cligna des yeux d'un air hébété en se sentant glisser au sol, ayant complètement oublié la présence du plus vieux avec lui, haletant brusquement, réalisant soudainement que sa tête tournait, ayant oublié de respirer aussi, complètement engloutit par ses pensées et ce manque imaginaire qui l'emprisonnait depuis un bon moment. Pantelant, il fixa la sirène, réalisant tout juste qu'il était désormais à genoux entre ses jambes, fermant les yeux quand il sentit les mains fraîches et humides passer sur son visage, l'eau le réveillant un peu de son état pratiquement catatonique, lui permettant de prendre une profonde respiration qui lui fit le plus grand bien du monde. Il n'osa par contre pas s'asperger lui-même le visage, songeant à ce qu'il avait vu plus tôt, effrayé de revoir les bestioles revenir dans sa vision s'il osait même simplement observer l'eau les entourant. Il remarqua à peine qu'ils étaient trempés, mais il pressa son visage contre les mains froides quelques secondes, se sentant presque fiévreux tant la différence de température était grande. La voix de son interlocuteur s'éleva de nouveau, et il se surprit à hocher la tête légèrement, approuvant ses paroles, sachant qu'elles étaient vraies, mais il se trouvait incapable de différencier le faux du vrai, actuellement. Qu'est-ce qui lui disait que l'ineo était vrai d'abord ? Bon, il ne voyait pas de deuxième kessy, celui méchant et indifférent qui se fichait de lui comme de sa première paire de chaussettes, mais peut-être qu'il était si plongé dans son monde qu'il hallucinait toute la scène. Cette pensée était vraiment, réellement effrayante, mais il s'efforça de l'oublier, se concentrant sur les touchers beaucoup trop réalistes pour être imaginaires. Il s'était laissé guider, et maintenant assit contre lui, il se demandait un peu ce qui se passait. Peut-être faisait-il pitié au point que même le rouge qui lui avait paru un royal connard avait décidé de lui filer un coup de main. Mais il ne pouvait s'empêcher de voir ça d'un point de vue positif, de prendre ça comme un sorte de.. de marque d'affection, même si c'était complètement faux et ridicule. Mais il semblait presque trop gentil avec lui, et c'était bizarre, et ça rentrait dans sa tête comme cette soirée-là, et c'était définitivement dangereux. Il se laissa pourtant faire fixant ses mains qui palpait son torse au niveau de son cœur, au-dessus de ses poumons, sa voix rassurante tout près de son oreille pour lui confirmer que ce n'était que son imagination, qu'il n'avait rien à craindre. Il suivit le mouvement de sa propre main quand le plus vieux la monta jusqu'à son cou, où il pu sentir son cœur battre. Boum boum boum. Ça allait vite, plus vite que le sien, mais c'était...hypnotisant. Pas effrayant. Pas comme le sien. Il avait raison, il battait vite, mais ça n'avait pas l'air de le déranger, alors pourquoi cela le dérangerait, lui ? Son cœur allait bien. C'était normal. Il avait apprit à ne pas y faire attention, pourquoi y ferait-il attention maintenant ? Ah, oui. Ce n'était pas ça le problème. Ses poumons. Ils brûlaient toujours, mais il réalisa que c'était parce qu'il avait, encore une fois, cesser de respirer pour se concentrer sur les battements de cœur de l'ineo. Il respira, inspira, expira, lentement, se concentrant, inspirant, expirant, suivant les battements de cœur, inspirer pendant 8 battements, expirer pendant 10 battements. Et ses paroles, douces, calmes et logiques, qui rassurait cette partie encore lucide de son esprit, qui commençait à réagir de nouveau pour se battre contre la peur illogique qui régnait sur son esprit maltraité par la force de la drogue qu'il avait ingéré. « shi. Je sais. » Il cligna des yeux bêtement, comprenant à retardement qu'il avait répondu, remarquant que ses mains ne tenaient plus les siennes, celle sur son propre cou retombant contre ses cuisses alors que celle sur celui du plus vieux y restait sagement collée, incapable de se résigner à ne plus sentir son cœur battre contre ses doigts, à ne plus compter les battements pour régulariser sa respiration. Boum boum boum. C'était encore plus rassurant que la pensée de sortir d'ici. Pas autant que les bras restés autour de lui, mais il comptait encore chaque battement pour inspirer et expirer, se concentrant sur ça pour ne pas perdre sa respiration de nouveau, fermant les yeux alors qu'il commençait enfin à se détendre un peu, les tremblements de détresse et de panique cessant peu à peu de parcourir son corps.

« et si tu me disais pourquoi tu as peur? » oh. Oui, il lui avait posé une question. De quoi avait-il peur ? Pourquoi avait-il peur ? Comment pouvait-il le savoir. Pourquoi ? Pourquoi avait-il peur de quelque chose dont il se fichait éperdument un peu plus tôt ? Ses pensées claires ne lui avaient pas permis de se pencher sur le sujet, et son cerveau en bon fonctionnement raisonnait beaucoup mieux que son esprit gravement atteint par la substance illicite qu'il avait avalé sans réfléchir. Se tendant de nouveau, un petit peu, en songeant au fait qu'il était probablement sous hallucinogène, ses yeux descendirent sur le sol inondé, l'eau qui les entourait, sa respiration s'affolant un peu de nouveau alors qu'il pouvait presque percevoir les mouvements dans le fond de la pièce, dans le coin, là où il faisait très sombre. Et ses oreilles percevaient encore le son de l'eau qui s'écoulait, il tentait de l'ignorer, mais maintenant qu'il y pensait, c'était très clair, très net, beaucoup trop net. Non, non, il devait se concentrer, il devait penser aux battements de cœur, oui voilà. Inspirer, expirer, lentement, suivre le cœur, se concentrer. Et les légères caresses sur son ventre, qui le distrayaient aussi un peu de sa peur. Il baisse un peu la tête pour fixer les doigts, observant leurs mouvements avec intérêt, continuant de compter à quelque part au fond de sa tête, sentant cette précieuse source de vie s'infiltrer dans ses poumons, la brûlure étant disparue quelques instants auparavant. C'était mieux, beaucoup mieux, et il pouvait même prétendre se sentir bien. Un peu. Juste un tout petit peu. N'importe quoi pouvait le faire resombrer, mais là, maintenant, il se sentait calme, en sécurité même, paisible. Il n'osait pas retirer sa main de la peau de l'ineo, ni bouger, ni regarder l'eau, mais c'était déjà un grand pas vers l'avant, décida-t-il. Le second pas de géant restait à faire, de sortir complètement de son mauvais départ pour profiter de l'état de sérénité qu'il pouvait atteindre. Mais pour ça, il était peut-être bien de commencer par décrire ce dont il avait peur au rouge. Peut-être que ce dernier lui offrirait quelques solutions, ou le rassurerait avec son esprit logique qui n'avait pas réussit à le quitter malgré la forte dose empoisonnant son système. Il laissa sa tête tomber contre l'épaule de celui qu'il considérait momentanément comme son sauveur -de tyran sans cœur à sauveur, tout un bon dans son échelle d'estime- les yeux fermés pour ne pas céder à la tentation de fixer l'un de ces endroits qui lui fichait la trouille, cherchant ses mots. « j'ai peur de l'eau. Je l'entend couler partout autour, même si je la vois pas monter, je l'entend, et c'est tellement fort, on dirait presque une chute. Je la vois juste pas, je sais pas c'est où, ça doit être caché. ou. Ou juste dans ma tête. Ouais. » il déglutit à nouveau, lâchant un petit soupir, se sentant stupide soudainement, mais continuant tout de même, d'une voix incertaine « je sais que j'hallucine, et ça me fiche la trouille. J'ai jamais essayé les hallucinogènes, ça me met mal à l'aise, et là je vois des bestioles partout, j'ose plus regarder nulle part, on dirait que ça nage et que ça rampe partout, surtout au plafond. » il s'arrêta, prenant une inspiration tremblante alors qu'il résistait à nouveau à l'envie d'ouvrir les yeux, sachant que s'il le faisait à ce moment là, ce qu'il allait voir ne lui plairait vraiment, vraiment pas. Il avait l'impression qu'un de ces serpents allait lui tomber sur le visage d'un instant à l'autre, et l'idée le fit frémir d'horreur. Sa respiration commençait à se couper de nouveau, au fur et à mesure qu'il expliquait ses frayeurs. « e-et. L'air aussi. Si l'eau c'est vraiment juste dans ma tête, ça veut dire que la pièce est complètement fermée, non ? Complètement, partout, hermétique. L'eau ne peut pas rentrer... » il s'arrêta une seconde, sa voix s'amenuisant jusqu'à devenir un murmure « et l'air non plus... »

Oh non, ça y était, il n'arrivait plus à respirer de nouveau. C'était tellement logique, tellement et purement et foutrement logique, que ça ne pouvait pas être faux. L'eau, d'accord, hallucination auditive, c'était possible. Les bestioles, okais, après tout c'était lui qui avait amené l'eau ici, et kessy n'aurait pas dormi dans une salle grotte- remplie de reptiles dangereux. Mais l'air, il n'arrivait pas à chasser cette idée de sa tête. Ses doigts se pressèrent un peu plus contre le cou du rouge mais il ne sentait plus les battements, sa panique lui revenait à pleine force. Plus de calme, plus de bien être, juste cette inexplicable sensation d'étouffement. Il tenta de compter les battements qu'il pouvait percevoir à travers son affolement, de respirer, mais c'était trop demander à sa tête, maintenant. Il tenta de se concentrer sur les mains sur son ventre, de se détendre, de penser à autre chose, mais l'idée que l'air devenait plus rare restait logée comme une sangsue dans son esprit, le terrorisant. « p-plus on respire, plus on aspire l'oxygène, et on le remplace par du dioxyde de carbone. L'air ne se renouvelle pas, et quand la présence du dioxyde est trop grande, l'air se change en poison mortel pour l'humain. » il balbutia, haletant un peu, la main qui reposait toujours sur ses cuisses se déplaçant par automatisme pour rejoindre une des mains de la sirène, cherchant quelque chose pour se raccrocher, ne pensant même plus à sa rancune, ne songeant plus à avec qui il était exactement, ne voulant qu'une chose ; sortir d'ici vivant, le plus tôt possible, ou trouver quelque chose, n'importe quoi, qui le ferait redescendre sur terre et le replongerait dans cet état d'indescriptible calme qu'il avait réussit à atteindre quelques minutes avant de se remettre à paniquer de la sorte.
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