♣ akiwa ; school of witchcraft & wizardry.
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 if only i could escape. ϟ

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Jeong Ange
Jeong Ange
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pseudo : mayu
avatar : park hyeong seok
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ma baguette : ta baguette mesure 27 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de frêne. Les baguettes en frêne sont connues pour ne jamais se séparer de leur sorcier, elles font partie des baguettes les plus loyales existantes, la votre l'est même à l'extrême, son cœur étant un crin de licorne. Elles perdent littéralement leur magie lorsqu'elles changent de partenaires, restant toujours attachées au premier maître qu'elles ont choisi. Elles aiment les sorciers humble et déterminés sans en faire trop, une personne trop arrogante ou présomptueuse ne s'attirera jamais ses faveurs. En revanche, son maître idéal peut-être entêté, - et certainement courageux - elles aiment l'audace chez leur partenaire.
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if only i could escape. ϟ  _
MessageSujet: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeDim 18 Mar - 12:08

« Allez viens Barney, dépêche-toi ! il ne faut surtout pas qu’ils nous attrapent ! » Un élève de la maison yongwang courait dans les couloirs de l’école et attirait toute l‘attention. Ce garçon flottait dans son uniforme, car beaucoup trop maigre, et était suivi par un jeune husky. Ses cheveux noirs en bataille témoignaient de l’aventure plutôt intense qu‘il vivait. Il semblait paniqué, ou peut être bien surexcité. Il hurlait, et bousculait les gens lorsqu’il ne regardait pas devant lui. Ange agaçait, comme d’habitude. Cependant, il ne s’en souciait pas. Il continuait son jeu auquel il était le seul à jouer. Il slalomait, sautait du haut des escaliers, glissait sur les rambardes, et prenait un autre chemin gravissant d’autres marches. Si bien qu’il recroisa des visages, des visages sur lesquels il lisait clairement de l’exaspération. Il tentait d’en faire abstraction, ou du moins, il voulait en faire abstraction. Faire le fort et montrer que cela ne le touchait pas. Et en apparence en tout cas, on avait l’impression que cela ne le blessait d‘aucune manière. Alors qu’au fond, cela lui entaillait le cœur. Il les sentait bien tous ces regards, il n’était pas totalement débile. Il savait aussi qu’ils ne le trouvaient pas normal. Mais qu’est-ce que la normalité ? Pourquoi devrait-il être comme eux ? Qu’est-ce qui clochait chez lui et qui les empêchait de l’apprécier ? Ange suivait les conseils de ses psy. On lui avait dit de vivre comme il le souhaitait, de profiter de tout, de ne pas se soucier des autres. Soit, il allait continuer à fuir les méchants mutants qui le poursuivaient.

Comment faisait-il pour courir aussi longtemps ? Il avait presque la même endurance que son beau chien. En fait, il était peut être même plus endurant que lui. Parce qu’au moment où il jeta un coup d’œil pour vérifier que ce dernier le suivait bien, il le vit allongé sur le carrelage, essoufflé et la langue dehors. Alors Ange s’arrêta. Sa respiration fortement irrégulière et son point de côté ne l’auraient cependant pas empêché de continuer à gambader. Il fit les quelques pas qu’il le séparait de son animal, et tomba à genoux devant lui, serrant sa chemise à l’endroit de son cœur. On aurait pu croire à une scène de films, d’ailleurs les quelques personnes qui passaient par là, le regardait de travers. Que faisait-il ? Poursuivi par un ineo en colère peut être ? C’est bien connu, ces gens-là adorent martyriser les plus jeunes. Mais quand une bien veillante muneo lui demanda si on l’embêtait, le jeune Jeong secoua vivement la tête sans même la regarder. La demoiselle haussa les épaules, bon, si il ne voulait pas de son aide tant pis. Ange la regarda partir, et ravala sa salive. Pourquoi ne voyait-elle pas que les ineo n’avaient rien à voir là-dedans mais que des monstres aux pouvoirs superpuissants voulaient sa peau ? Il tourna la tête vers son compagnon, et prit sa tête entre ses mains, collant son nez à son museau. Un sourire rayonnant de courage se dessina sur les lèvres du yongwang. « Ne t’inquiètes pas Barney, on va s’en sortir. » Il ébouriffa les poils de la bête avant de se relever puis tourna plusieurs fois sur lui-même, cherchant par où aller. Il se stoppa d’un seul coup, ayant très légèrement la tête qui lui tournait et pointa un escalier en ruine. « Allez Barney ! Lève-toi, nous ne devons pas perdre la foi autrement nous ne mériterons plus notre rang de valeureux chevaliers de la paix. » Probablement que si son Husky pouvait parler il lui aurait répondu d’aller se faire voir. Mais très fidèle et sans doute inquiet de le laisser seul, il se leva et gravit les marches toutes cabossées avec lui.

Ils arrivèrent au cinquième étage, le plus dévasté du château. Ange le trouvait beau. Sans doute était-ce pour cela que ses aventures le menaient presque toujours là-bas. Comme à chaque fois, il laissa échapper un « waow » d’admiration. Les vestiges de cet endroit l’électrisaient. Il y avait encore tant de choses à découvrir. Jetant un coup d’œil à Barney, il se mit brusquement à courir. C’était dangereux, et l’animal avait l’air d’en avoir conscience car il se lança immédiatement à sa poursuite. Ange sautait par-dessus les pierres, se faufilaient entre les planches de bois, ou les vieux meubles détruis. Son uniforme ne restait jamais propre bien longtemps. Il s’apprêtait à se diriger vers les toits, lorsqu’il remarqua une porte quelque peu amochée mais encore debout. Il ne se souvenait pas de cette pièce. Il ne lui en fallut pas plus pour partir à l’aventure. « Je crois que j’ai trouvé un endroit pour se cacher Barney, personne ne nous trouvera ici ! » Il poussa ce qu’il restait de la porte et un grincement horrible résonna. Il grimaça portant ses mains à ses oreilles. Armé de son courage mais surtout de sa curiosité, il pénétra dans la pièce. Il reconnut immédiatement les couleurs -néanmoins vieillies- de sa maison et en déduit que c’était l’ancienne salle commune. Il aurait aimé la voir à l’époque où elle vivait encore. Des fauteuils cassés, des bibliothèques tombées, des tables brisées en deux voir plusieurs morceaux, un trou dans le sol. Il n’en restait vraiment pas grand-chose. Difficile d’imaginer des élèves y passaient du temps. L’endroit semblait mort, et cela lui plaisait. « Tu as vu ça ? Cela doit être la salle secrète du roi, j’en suis sur. » Il se baissa pour tirer sur un livre écrasé par une pile de décombres. Il remua toute la poussière en faisant ça, et dérangea l’équilibre qui faisait tenir le tour. Si bien que plusieurs choses lui tombèrent sur la tête. Il gémit de douleur, mais ne s’en préoccupa pas plus longtemps. Il ouvrit le livre, les pages étaient jaunes, l’encre effacée alors il l’envoya balader. Il manqua d’assommer son chien d’ailleurs. Son chien qui était plutôt au garde à vous. Il sentait une présence étrange ici, et cela ne le rassurait pas. Pas du tout même. Alors laissant son maître faire l’archéologue, il décida d’aller chercher la seule personne qui pourrait et voudrait veiller sur lui.
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Jung Jeremiah
Jung Jeremiah
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pseudo : chun
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ma baguette : mesure 28,7 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de houx. Le houx est un bois de baguette rare doté d'une magie protectrice très puissante. Elles conviennent particulièrement bien aux tempéraments emportés ou impulsifs, et d'ordinaire, elles ont un gout prononcé pour des personnes en quête de quelque chose - quelque chose de difficile à atteindre préférablement, elles aiment les défis, bien souvent. Mais le houx est un bois instable, et la puissance d'une baguette de houx dépend fortement de son coeur. Celle-ci contient un crin de licorne, ce n'est pas une baguette meurtrière, il est vrai, mais sa magie est subtile et délicate, son coeur la rend également plus fidèle que la moyenne, elle s'attachera très vite à vous et ne vous laissera pas tomber.

if only i could escape. ϟ  _
MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeDim 18 Mar - 14:00

    C’était un magnifique jour de pluie. ploc, ploc, ploc… le bruit interminable de ses talons qui claquent contre le sol fragile. Ils ne s’arrêtent pas et pourtant ça n’a pas l’air de le déranger. Ici, souriant, oisif depuis le début de cette belle après-midi, installé sur cette immense chaise au couleur des jaunes qui fait dos à toute la salle. L’ancienne salle commune des yongwang l’aura bien fait rêver pendant ses premières années. Un petit sourire s’afficha sur ses lèvres, son regard se figea sur ses genoux où il fixait ce bouquin celé par un sort. Il aurait aimé lire, oui, il lui avait toujours demandé si un jour il pourrait lire, malheureusement, cette personne avait toujours refusé. Cette personne qu’il avait pourtant vu mourir sous ses yeux, cette personne s’était retrouvée devant ses yeux, il avait l’air tellement bête à la regarder avec ses grands yeux pétrifiaient et son corps tout tremblant tandis qu’elle lui tendait sa gente main. Sa douce main. Il y voyait du sang. Et aujourd’hui encore, il a l’impression de l’entendre faire les cent pas dans l’immense salle commune, comme si une partie de son âme y vivait encore. Il cligna rapidement des yeux et c’était comme si toutes traces de la jeune fille avait disparue. Il regarda ses genoux : plus rien et lorsqu’il concentra son ouïe il put en déduire qu’il ne les entendait plus. Triste vie. Triste jour, un jour de deuil pour le jeune garçon du nom de Jeremiah. Il regarda un moment ses mains et c’était comme si le sang se propageait jusqu’à ses poignets et le long de tous ses bras. Ses mains, elles étaient si féminines, rien à voir avec ce qu’il avait l’habitude de voir. Il leva doucement la tête, de peur que son cauchemar ne soit devenu réalité. Qu’es qu’il pouvait détester ce jour de deuil. Oui, il ne se souvient pas de grand-chose, mais il a comme ce sentiment que c’est à chaque fois aujourd’hui. Il a toujours dans sa tête ses images qui ne le feront jamais avancer dans la vie, cette vision de cette immense forêt et ses deux corps sur le sol. Que c’était-il donc passé ? Il n’en sait rien. Il regardait droit devant lui, les mains à proximité de ses joues. Il était pétrifié. Il la voyait elle et sa peur ne s’arrêta pas là, sa tarentule lui marchait sur le visage. Il ne se voyait pas dans ce miroir c’était bien elle. Il ne rêvait pas. Ses longs cheveux blonds raides, ce regard bleu mer, cette bouche pulpeuse. Ses mains s’aplatir contre le visage du reflet, avant qu’un autre bruit ne le ramène à la réalité. Quelqu’un venait de pénétrer dans l’immense pièce où le vide et l’abysse y régnait. Son visage s’était détourné du miroir et quand il reporta son attention sur le reflet. Il s’y voyait lui. Sa tarentule sur le visage, les mains légèrement égratignées. Il se regarda tout entièrement et il avait l’air plutôt normal, il portait son uniforme, il n’avait pas de livre sur les genoux et il n’entendait pas ses talons.

    Il s’adossa au dossier de la chaise, mort de peur. Qu’es qu’il pouvait haïr ce genre de moment, il n’aimait pas avoir ce genre de frayeur et surtout perdre tout simplement le contrôle. Il transpirait et son cœur ne cessait de battre fortement dans sa poitrine. « Mais qui es-tu ? » il ne savait même pas si cette fille était de sa famille, si elle n’était qu’une simple amie, un amour qu’il aurait peut-être eu. Mais bordel, t’es qui toi ? Et puis qui venait le déranger à une heure pareille ? Lui qui pensait que plus personne ne venait dans cet endroit. Il faut dire que cette personne lui avait sauvé la vie, il ne faut pas mentir, hein ? Et lui pourquoi était-il ici ? Il se posa la question avant de ne fouiller dans ses poches et d’y sortir un bracelet. Voilà ce qu’il était venu chercher, mais après il ne se souvient plus de rien.

    « Tu as vu ça ? Cela doit être la salle secrète du roi, j’en suis sur. » cette voix enfantine, ce genre d’idioties…Comment était-ce son prénom encore ? Il avait la maladresse de pommer les informations les plus importantes, qu’es qu’il pouvait détester ça. Il croisa les bras et afficha cette moue réfléchit. Il ne voulait pas se pointer là devant lui, alors qu’il ne se souvenait même plus de son prénom. Ah ! Qu’es que ça pouvait le rendre fou. Il rit à la première léchouille du petit chien sur ses pieds, mais quelle idée de trainer pieds nus dans un endroit pareil. Et c’est à partir de ce moment que certains indices de son arrivée ici resurgir. Il rit une nouvelle fois agitant les pieds comme un fou furieux. Stop, qu’il arrête tout de suite. « Dégage ! haha….Allez dégage ! » il n’en pouvait plus de rire, avant de ne se lever brusquement et de taper du pied pour lui montrer son énervement ! Tu te calmes tout de suite ! Il posa une main sur la tête du chien ne pouvant résister à sa boue horriblement mignonne. « Bon chien ! » dit-il avant de ne faire face à ce garçon. Il le connaissait bien mais son prénom… : « Ange. » le prénom lui était revenu ! Merci le chien, merci le chien ! Télépathie quand tu nous tiens ! Bon chien ! Il afficha un immense sourire avant de n’ouvrir grand les bras pour lui montrer qu’il attendait qu’il vienne contre lui. « Qu’es que tu fais ici? Pourquoi ton uniforme est aussi sale ? Tu t’es battu ? » il tapota gentiment sur les vêtements de son ami pour retirer ses tâches de poussières. « Tu ne pourrais pas faire attention un peu ? »

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Jeong Ange
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ma baguette : ta baguette mesure 27 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de frêne. Les baguettes en frêne sont connues pour ne jamais se séparer de leur sorcier, elles font partie des baguettes les plus loyales existantes, la votre l'est même à l'extrême, son cœur étant un crin de licorne. Elles perdent littéralement leur magie lorsqu'elles changent de partenaires, restant toujours attachées au premier maître qu'elles ont choisi. Elles aiment les sorciers humble et déterminés sans en faire trop, une personne trop arrogante ou présomptueuse ne s'attirera jamais ses faveurs. En revanche, son maître idéal peut-être entêté, - et certainement courageux - elles aiment l'audace chez leur partenaire.
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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeDim 18 Mar - 15:59

Cette salle, à l’apparence morne, morte, elle lui paraissait pourtant encore si vivante. Plus il fouillait dans ses décombres, plus il la sentait respirer. Oh, elle puait un peu la poussière, de quoi faire fuir n’importe que allergique aux acariens ! mais elle vivait encore. Elle lui racontait des histoires. Une broche, sans doute celle d’une jolie yongwang. Un cahier et une plume, un yongwang studieux. Des farces et attrapes, un yongwang malicieux. Ange aimait bien ce qu’il trouvait, et à chaque fois il le reposait sagement à son emplacement. Un peu comme si il ne voulait pas perturber l’ordre des choses plus qu’en ayant fait tomber précédemment une montagne de décombres. Dans des endroits comme celui-ci, calme et sans vie, il ne ressentait aucun mal à l’aise. Quelqu’un d’autre aurait pu avoir peur ici, avec cette atmosphère, et ce mauvais courant d’air qui faisait grincer la porte. Pas lui. Il était mieux ici que dans une salle de classe ou dans son dortoir. Les psychologues lui avaient reproché de ne pas être assez sociable, d’être trop dans sa bulle. Il lui avait donné des exercices pour aller vers les autres. Sauf que cela n’avait jamais marché. Au début, on lui répondait et puis quand il repartait dans ses délires on le fuyait. Alors Ange avait arrêté de parler aux autres, il leur répondait ou leur racontait ses aventures dans les moments où il se croyait chevalier mais sinon rien. Il avait tellement de mal à réellement parler, c’est-à-dire sans évoquer son monde, qu’il bégayait et rougissait pour un rien. Peut être n’y avait-il plus rien à faire pour l’aider, peut être fallait-il juste le laisser. Ou peut-être que seul quelqu’un d’aussi étrange voudrait bien le comprendre.

« Barney ! Je viens de mettre la main sur .. » Il s’était retourné, brandissant un pendentif mais remarquant l’absence de son chien, s’arrêta dans son élan. Il haussa les épaules, son husky finirait pas revenir, il revenait toujours alors cela ne l‘inquiéta pas plus que ça. Il était juste déçu de n’avoir personne avec qui partager sa trouvaille. Il dépoussiéra l’objet qui était un espèce de cadre avec de superbes dorures d’une épaisseur d’un bon centimètre. Il joua un moment avec, l’envoyant d’une main à une autre, le lançant en l’air pour le rattraper de justesse. « Avec ça, je vais tous les épater. Ils n’oseront plus s’en prendre à moi parce que je suis celui qui a retrouvé le médaillon perdu du roi.  Ouais c‘est moi le plus fort. » Il marqua une pause, analysant le bijou tout en le tenant entre son index et son pouce. « Mais on ne pourra plus l’appeler médaillon perdu alors. Pourquoi pas médaillon de la bibliothèque perdue ? Ah bah non je l’ai trouvé la bibliothèque si j’ai le médaillon. Le médaillon du savoir ? Ou le médaillon du savoir inf.. » Une voix. « Ange. » Le nommé sursauta, laissant même échapper sa trouvaille. Oh flûte. Il lâcha une petite moue avant de froncer les sourcils pour voir qui venait de l’effrayer de la sorte. Tiens, Jeremiah. Voilà un moment qu’il ne l’avait plus croisé. En même temps, n’était-ce pas difficile de croiser quelqu’un comme Ange qui court sans cesse ? « Qu’est-ce que tu fais ici ? Pourquoi ton uniforme est aussi sale ? Tu t’es battu ? » Ange secoua négativement la tête et baissa les yeux. Il le laissa épousseter son costume avant de prendre ses distances et de retrouver l’état d’excitation qui le définissait durant ses aventures. Et tout en commençant sa narration, il attrapa Jeremiah par les épaules, le secouant un peu, et sautillant sur place. « Mais non Jeremiah, j’ai été poursuivi ! Oui, oui, je te jure. En fait je suis recherché vois-tu parce que j’ai tué des tas de familles et tout, alors on m’aime plus trop. Mais j’te jure que j’ai pas fait exprès. C’est le démon qui est en moi qui a fait ça. Heureusement, je suis à la recherche d’un trésor pour me faire pardonner et.. » Stop, arrête-toi Ange, tu l’ennuies. « Tu ne pourrais pas faire attention un peu ? » Un mi-sourire, des joues roses. Le voilà embarrassé. Il ne faudrait pas que Jeremiah se mette à l’éviter. Sinon, à qui allait-il parler ? On ne peut pas vivre totalement seul, on finit fou. C’est ce qu’on lui a dit. Il baissa les yeux, et remarqua les pieds nus de Jeremiah. Pourquoi ne portait-il pas de chaussures ? Avait-il oublié de les mettre ce matin en se levant ? Oh non, on n’oublie pas de mettre ses chaussures. Mais peut être que. « Quelqu’un t’a volé tes chaussures ? C’est peut être les méchants qui me suivaient.. Tu veux que je les tabasse ? » Fit-il en levant les poings et en commençant à donner des coups dans le vide, tout ça en tournant sur lui-même. Jusqu’à ce qu’il trébuche maladroitement à cause d’un livre. Il s’écrasa assez pitoyablement sur le sol et grogna de douleur.

La douleur. Il entretient un espèce de rapport haine et amour avec. En fait, il y est devenu très sensible depuis son enfance. Une enfance difficile durant laquelle son père le battait si il osait user de la magie. Durant cette période, il pleurait beaucoup. Il pleurait même avant d’avoir mal. Il détestait avoir mal. Puis vint sa vie au centre, où il se faisait mal volontairement. Pour attirer l’attention d’abord, pour se sentir en vie ensuite, et bien plus tard pour prouver que des gens -imaginaires- lui voulaient du mal. Alors on ne sait jamais comment il va réagir. Si il va s’énerver ou bien pleurer. Dans le cas présent, des larmes d’enfant commencèrent à rouler sur ses joues alors qu’il tenait son poignet qui le lançait. Il reniflait bruyamment, et immédiatement son animal de compagnie se frotta contre son bras. « J’ai bobo. » Murmura-t-il en levant les yeux vers Jeremiah. Dis, Jeremiah, est-ce que nous sommes amis ? Quelle bonne question. Ange se le demande souvent.
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Jung Jeremiah
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if only i could escape. ϟ  _
MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeLun 19 Mar - 17:49

    La première fois qu’il avait fait sa connaissance avec Ange, il avait trouvé : amusant. Pas spécial, ni même fou, parce que ça ne serait pas se respecter, il est aussi timbré que le jeune garçon. Mais amusant. Il aimait la façon dont il avait d’interpréter les choses, son monde et ses couleurs, son chien et son sourire. Il était tout simplement stupide et adorable. Il s’y était vite attaché, mais vu qu’il n’avait pas le temps pour le voir, il lui arrivait maladroitement d’oublier son prénom et pourtant il se trouvait tellement simple. Ange. Il tapota une dernière fois l’uniforme du jeune garçon avant de ne croiser son regard. Ça fait bien longtemps tête de linotte, il posa sa main sur les cheveux du jeune garçon, mais fut stoppé dans son élan : « Mais non Jeremiah, j’ai été poursuivi ! Oui, oui, je te jure. En fait je suis recherché vois-tu parce que j’ai tué des tas de familles et tout, alors on m’aime plus trop. Mais j’te jure que j’ai pas fait exprès. C’est le démon qui est en moi qui a fait ça. Heureusement, je suis à la recherche d’un trésor pour me faire pardonner et.. » lui ? Tuer des tas de familles ? D’où sortait-il toutes ses âneries ? Il tira une tête assez surprise avant de ne retirer tout simplement sa main de ses cheveux en restant tout aussi souriant. Et alors ? Où était la suite de l’histoire ? Pourquoi s’arrêtait-il en si bon chemin, il rangea ses mains dans ses poches, en penchant la tête, l’air totalement hébété. Il lui demanda alors de faire un peu plus attention à lui, il ne pourrait pas se le pardonner s’il arrivait quelque chose à sa petite chose, il l’appréciait tellement, malgré le fait que le contact entre eux ne soit que très éphémère, sa présence le changeait de tous ses cauchemars, de cette mort qu’il ne comprenait pas, de ce deuil qu’il faisait en ce magnifique jour de pluie. Il fit une légèrement moue, lâchant un faible soupir, il ne savait même pas pourquoi il restait ici, peut-être était-ce le temps de s’en aller, de marcher un bon coup, de rejoindre son lit et de dormir pour penser à autre chose, en espérant que ses rêves ne soit pas hanté comme toutes ses nuits par ce magnifique visage. « Quelqu’un t’a volé tes chaussures ? C’est peut être les méchants qui me suivaient.. Tu veux que je les tabasse ? » Comment ? Il regarda ses pieds comme un stupide gamin et se mit à rire sous sa bêtise, n’importe quoi, franchement n’importe quoi ce gamin. Mais il n’oserait jamais le contredire et dire que ses paroles sont fausses et mauvaises. Il ne savait pas pourquoi il agissait comme quelqu’un de proche ou bien comme un frère avec le garçon, mais il ne voulait pas lui faire du mal. C’était déjà une chose. Lui qui aimait semer la zizanie un peu partout, lui le ineo totalement sourd et aveugle dans les moments les plus dangereux, lui le qui ne pensait pas finir dans cette maison à son arrivée ici. Il afficha un doux sourire en levant l’un de ses pieds : « On me les as volé et tu sais quoi ? Je crois bien que ces gars sont derrière cette foutue histoire, regarde ! » il sortit ses mains avec lenteur de ses poches et les lui montra : « Ils m’ont même tabassé, regarde mes jolies mains. J’ai failli y laisser ma vie ! Et si on allait se venger tiens ? J’ai bien envie de leur foutre une raclée. » il les avait tout simplement oublié en vrai, il avait posé ses pieds sur le sol chaud et en sortant de sa chambre, il n’avait pas capté qu’il ne portait plus du tout de chaussures et il n’y avait pas fait attention et ça depuis il y a quelques minutes. Il était maladroit, personne ne lui avait fait la remarque – ou peut-être n’avait-il croisé personne dans les couloirs – rha, marre d’être amnésique !

    Il le regarda alors tourner sur lui-même alors qu’il provoquait le plafond. Qu’il arrête, il ne voulait pas qui lui tombe dessus. Il afficha une petite grimace avant de ne sourire bêtement. Alors il comptait le défendre contre les méchants, il avait bien hâte de voir ça tiens. Il se gratta la tête avant de ne tousser un peu et c’est à ce moment-là qu’il trébucha. Il n’a jamais été doué en matière de reflex, d’attention ou autre. Il resta alors droit comme un « i », les yeux grands ouverts, il était sur le cul, il arrivait tout de même à se faire mal alors que personne ne l’avait poussé, il était mal barré si c’était lui qui était censé le protéger. Alors il c’était fait mal ? Pour de vrai, il ne rigolait pas ? Jeremiah, se pencha un peu vers l’avant et le regardait avec ses immenses yeux surlignés d’un faible crayon noir. Il saisit le poignet du jeune homme nommé Ange et posa stupidement ses lèvres dessus. C’était ça non ? C’était ce genre d’attention que cette morte avait pour lui ? Il avait eu comme un flashback, un autre, un tout nouveau c’était presque incroyable. Une nouvelle image. Il lâcha alors son poignée et se redressa plutôt content de ce qu’il venait de faire. « Tu comptes me protéger comme ça ? Alors que tu pleures à une stupide blessure ? » il s’approcha de lui et posa ses pouces sur ses joues, il écrasa chacune de ses vilaines larmes et posa un dernier bisou sur sa blessure. « Tu veux savoir un truc ? Mes bisous sont ceux de Dieu. Ils sont comme une gomme, toutes les vilains bobos je les efface avec elles, n’es-ce pas formidable ? » il était aussi enfant que ce stupide yongwang, c’était surement pour ça, qu’il aimait restait avec lui.

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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeMer 21 Mar - 16:18

Ange ne se posait pas beaucoup de questions sur les gens qui l’entouraient. Il avait même plutôt tendance à tous les mettre dans le même sac : celui des gentils. Trop naïf pour voir le mal autre part que dans son monde imaginaire, il était une proie facile. Pourtant, personne n’avait encore profité de lui, tous trop occuper à se moquer ou à le maltraiter. Il ne s’était jamais demandé si les intentions de Jeremiah envers lui étaient bonnes ou bien mauvaises. D’office, parce qu’il se trouvait être l’un des rares à ne pas l’avoir rabaissé en entendant ses fabulations, il l’avait apprécié. Il faut dire aussi que Jeremiah était entré dans son jeu dès les premiers mots échangés. D’ailleurs en y pensant bien, ils ne connaissaient que peu de choses de l’un et l’autre. Ange savait qu’il était un ineo, comme sa très chère Lucy, et qu’il était plus âgé que lui de quelques petites années. À part ça, il n’était au courant de rien concernant sa vie, son passé ou encore ses sentiments. Sans doute qu’il lui faudrait un peu sortir de son monde pour qu’il puisse apprendre à le connaître réellement. Mais cela s’avérait être une tâche difficile. Il n’était pas du tout prêt à faire face au monde réel et à tous les dangers dont il se constitue. Tout est bien mieux tel qu’il se le représente dans sa tête, alors pourquoi ouvrir les yeux ? Ange préférait très largement s’enfermer dans l’imaginaire, même si cela lui valait d’être le sujet de mauvaises blagues ou de nombreuses railleries. Avec le temps, mais aussi énormément de soutien et autant de compréhension, peut être qu’il se détachera de ses illusions. Mais ce jour est si loin encore. Et puis qui voudrait bien l’aider ? En attendant, n’était-ce pas mieux pour lui de continuer à rêver et à vivre dans un monde parfait ? Un monde où ses blessures ne sont plus, où elles se cachent derrière ses histoires. Un monde où, quelques fois, une âme généreuse s’aventure, celle de Jeremiah souvent. Comme en ce jour finalement.

« Ils m’ont même tabassé, regarde mes jolies mains. J’ai failli y laisser ma vie ! Et si on allait se venger tiens ? J’ai bien envie de leur foutre une raclée. » Voilà, il avait vu juste. Ces méchants, ils semaient encore la terreur là où ils passaient et cette fois, ils s’en étaient pris à son ami. Ange ne pouvait véritablement pas laisser passer ça, c’était un acte vil et irrespectueux que de voler les chaussures de quelqu’un. Cela manquait cruellement de classe, c’était même carrément pitoyable à ses yeux. Qu’à cela ne tienne, puisqu’ils s’en étaient pris à son cher Jeremiah, il allait le défendre, et les tabasser. Que ce dernier ne se fasse aucun soucis, Ange bien que maigrichon, sait se battre. Du moins, il sait comment se battre dans son monde. Oui, dans son monde à lui, il fait même partie des plus forts et des plus craints. Seulement voilà, son monde à lui n’a rien à voir avec la réalité. La réalité, c’est qu’Ange est un poids plume, et qu’il n’a jamais fait de sport de sa vie. Du coup, il ne possède pas un gramme de muscle. Alors comment un gringalet comme lui pourrait défendre un homme comme Jeremiah hein ? Néanmoins, il voulait illustrer ses dires, prouver qu’il n’était pas un peureux et que si il le fallait, il serait prêt à se battre pour son ami. Malheureusement, en plus d’être une crevette, Ange est aussi un garçon vachement maladroit. Mais quand je vous dis, vachement maladroit c’est qu’il ne lui fallut que quelques secondes pour qu’il se retrouve les fesses par terre. Oui, tout seul. Il est tombé totalement par sa seule faute. Personne ne l’a poussé, à moins qu’un mauvais esprit n’ait voulu lui jouer un tour bien entendu.
Lentement, il avait levé les yeux vers Jeremiah, affichant une bouille à croquer. Il ressemblait encore plus à un enfant lorsqu’il pleurait. Ses larmes, pareilles à celles de crocodiles, coulaient sur sa peau pâle, lisse, sans la moindre imperfection. Une peau de bébé. Il renifla bruyamment au moment où Jeremiah posa un baiser sur son poignet, avant de frissonner de partout, principalement à cause de la douleur. « Tu comptes me protéger comme ça ? Alors que tu pleures à une stupide blessure ? » Une stupide blessure ? Mais comment pouvait-il dire cela alors qu’il souffrait véritablement le martyr ? Ce n’était pas juste une simple blessure, il avait réellement mal voyons. Ange s’indigna, tapant du pied. « C’est pas un stupide blessure d’abord.. C‘est un vrai bobo de guerre.» Sa voix tremblotante souffla ces quelques mots le plus fort possible. Et il allait continuer, quand Jeremiah fit glisser ses pouces sur ses joues. Ce fut comme si on lui jetait un sort. Il s’arrêta de bouger, et ce simple geste le calma. Plus de hoquet, plus de reniflement, plus rien. Waow Jeremiah, où diable as-tu appris à faire cela ? Es-tu une créature du mal ? Ange se sentait comme apaisé, comme protégé ou peut être bien réconforté. Un mixte des trois en fait. À vrai dire, c’était un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti. « Tu veux savoir un truc ? Mes bisous sont ceux de Dieu. Ils sont comme une gomme, toutes les vilains bobos je les efface avec elles, n’es-ce pas formidable ? » Les yeux de l’adolescent s’illuminèrent de milliers d’étoiles. Jeremiah lui parlait dans un langage qu’il connaissait et qui était le sien. Celui des rêves, celui des enfants. Ange afficha alors un énorme sourire, un sourire qu’on ne voit que trop rarement sur son visage. Car même si il s’amuse beaucoup dans son monde imaginaire, hé bien, il ne sourit que très peu. Jeremiah était un privilégié. « Est-ce que tu peux vraiment effacer tous les bobos ? Et les cicatrices dis-moi, tu peux les effacer aussi ? Parce que moi j’en ai beaucoup et c’est pas très très jolie. » Tout en murmurant ces quelques paroles, Ange avait remonté les manches de son uniforme. Sur ses avant-bras, des marques de ses mutilations, des marques qui ne s’effaceront jamais. Mais il voudrait les effacer, il voudrait ne plus penser au passé. Voilà une chose que l’on ne peut pas faire n’est-ce pas ? Il soupira et hausse les épaules. D’un revers de main, il essuie sa joue encore un peu humide avant de reporter toute son attention sur Jeremiah, le garçon au prétendus baisers de Dieu. « Tu mens pas vrai ? Tu ne peux pas faire ça. Je sais que c’est impossible, je ne suis pas idiot. » Non, Ange n’était pas un idiot. Il vivait certes ailleurs, bien loin des autres, mais pourquoi cela voudrait-il dire qu’il est en retard par rapport à eux ? Ange a parfaitement consciences des choses fondamentales de la vie. Il sait que sa peau restera ainsi. Il ne sait juste pas si il se fera à cette idée un jour.
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Jung Jeremiah
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ma baguette : mesure 28,7 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de houx. Le houx est un bois de baguette rare doté d'une magie protectrice très puissante. Elles conviennent particulièrement bien aux tempéraments emportés ou impulsifs, et d'ordinaire, elles ont un gout prononcé pour des personnes en quête de quelque chose - quelque chose de difficile à atteindre préférablement, elles aiment les défis, bien souvent. Mais le houx est un bois instable, et la puissance d'une baguette de houx dépend fortement de son coeur. Celle-ci contient un crin de licorne, ce n'est pas une baguette meurtrière, il est vrai, mais sa magie est subtile et délicate, son coeur la rend également plus fidèle que la moyenne, elle s'attachera très vite à vous et ne vous laissera pas tomber.

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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeJeu 22 Mar - 14:52

    Il n’a jamais su pourquoi, mais il a toujours voulu le protéger des autres et de tous ceux qui ont voulu lui faire du mal, comme un grand frère. L’avait-il été avant ? Pour être aussi protecteur et doux avec lui. Lui le garçon sans grand sentiment ni même compassion. Cette fille qu’il voyait dans ses flashback atroces, étais-ce sa sœur ? Il ne se ressemblait pourtant pas. Où étais-ce peut-être les visions d’une autre personne. Il déglutit, tout ça lui foutait la trouille, très jeune il avait régné la magie, ça il s’en souvient parce qu’à l’heure d’aujourd’hui il n’aime toujours pas ça. La magie il ne l’a jamais accueilli à bras ouvert, il est né de parents méthamorphomages, sans rien demander il eut ce pouvoir avec lui. Il n’a jamais rien demandé, il ne voulait pas et en pleuré souvent. Sa mère savait le calmait pourtant, il sentait comme ses deux mains sur ses épaules et son corps contre le sien. Lui, crétin, droit comme un « i » , les bras le long du corps, les larmes qui tombaient le long de ses joues rosies. Mais son père n’avait jamais eu aucune pitié pour lui, il ne le considérait pas comme son fils. Il ne le regardait même pas, il ne l’a jamais appelé papa. Il ne sait même plus comment il le nommait. Son père n’avait pas de visage. Les yeux du rouge s’écartèrent progressivement, il regarda à gauche, à droite puis devant lui où se trouvait son jeune ami. Depuis quand était-il absent, il espérait qu’Ange n’ai rien remarqué, il n’aimait pas expliquer ni même ce faire remarquer. Il n’avait rien à dire de toute façon. Il passa une main dans ses cheveux noirs, mal coiffé. Pourquoi n’était-il jamais présentable devant le jeune garçon, lui qui aimait donner une bonne impression, c’est bien fichu. Ange devait avoir une sale image de lui, un homme sale, méchant, froid et parfois crétin, heureusement qu’il ne savait pas qu’il était à la limite de la folie avec ses visions et ses crises de nerfs. Heureusement que personne ne le savait et personne n’avait à le savoir de toute façon. Oui, maintenant ça lui chatouillait le nez, il se demandait quelle image le garçon devait avoir de lui. Aurais-tu peur de la réalité ? Toi qui te fiche totalement de ce que l’on pense de toi, enfin...c’est ce que tout être humain pense si bien, mais ça n’est qu’une carapace, n’es-ce pas ? Il a beau être froid au premier abord mais Jeremiah reste un garçon extrêmement ouvert, beaucoup ne le savent pas. C’est tant mieux. Mais avoir des amis ne le dérange pas. C’est pour ça que par moment il se demande pourquoi il est chez les ineos. Il n’aime pas tant que ça trainer avec sa maison. Ils ne sont pas drôles, ou bien se donne trop l’image de personnes intouchables que ce soit physique ou mentalement. Fier de sa maison. Mouais, bof. Il préfère se mélanger tiens. Quel homme misérable, c’était dans ses moments qu’il comprenait pourquoi il était si seul. Une solitude partagé avec le garçon sans même qu’il ne le sache, le fait d’être rouge n’arrangeait rien. Les amis il s’en fiche un peu, mais être aimé par les personnes qu’il aime c’est autre chose. Il cligna des yeux et se demanda comment en avait-il fait pour en arriver là, sa vie n’avait pas été terrible pourtant, du moins, moins que d’autre personne. Enfant aisé, fils unique il a été élevé par une femme que l’on disait être sa mère, mais apparemment elle n’était pas la biologique. Sorcière elle aussi, elle avait l’air de bien connaître ses vrais parents. Il n’a jamais posé de question pourtant. Fils unique…fils unique de ses parents biologiques. Mais alors cette famille n’avait-il pas déjà un enfant ? Le cœur de l’ineo manqua un battement. Le puzzle se reconstituait-il ? Cette fille, la fille de cette famille ? Il secoua à nouveau la tête et se tint le front. Il fallait qu’il arrête de penser à tout ça, il n’arrêtait pas de s’absenter sur place comme un crétin, il finirait bien par le questionner s’il continuait sur cette voie.

    C’est à ce moment-là qu’il aperçut Ange trébucher, il n’eut aucun réflex, il venait tout juste de sortir de sa bulle. Depuis combien de temps était-il parti ? Bordel. Il l’aida un peu à se relever. Qu’il fasse attention et surtout la chose à laquelle il ne s’attendait pas devint réalité. Des larmes. Des larmes oui, vous m’avez bien compris, le jeune garçon était en train de pleurer. Comme une enfant, qu’es qu’il pouvait être adorable par moment. Il voulait le protéger alors qu’il pleurait pour ça ? Il espérait qu’il rigolait mais apparemment non. Un bobo de guerre ? Il regarda attentivement le bobo comme il l’appelait et éclata de rire. Il voulait qu’il le guérisse ? Il n’avait pas beaucoup de base en magie médical, voir aucune, mais il avait ses lèvres. Il savait parler aux enfants devrait-il lui parler de cette façon ? Il posa un baiser pour commencer et puis d’autres pour peut-être le soulager, mais rien ne disparut – Ange détint-il sur toi ? – quel gamin énervant pensa-t-il dans sa tête avant de ne l’enlacer dans ses bras et d’essuyer ses larmes, qu’il arrête de pleurer pour si peu, tu as un si beau visage, dit-il pour lui, tu ne devrais pas l’abîmer pour ça. Qu’es qu’il pouvait être beau. Bizarrement il avait envie de lier ses mains aux siennes et de le prendre davantage dans ses bras.

    Il sortit alors cette vieille légende sur les baisers magiques, à la base ce genre de baiser se déposait sur les lèvres des jolies filles, mais bon pourquoi ne pas faire exception, un sur le poignet, hm ? Il pourrait avoir une bonne excuse là pour l’approcher de bien près, hein ? Et le visage du jaune s’éclaircit comme jamais, un énorme sourire sur les lèvres, comme un enfant, il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait, oui, le rouge n’y croyait pas du tout, il était beaucoup trop spécial pour lui. Vraiment. « Est-ce que tu peux vraiment effacer tous les bobos ? Et les cicatrices dis-moi, tu peux les effacer aussi ? Parce que moi j’en ai beaucoup et c’est pas très très jolie. » les cicatrices, qu’il fasse voir ça alors, on verra bien. Il s’éloigna un peu et gémit un peu de douleur en sentant son pied cogner contre une poutre en bois, quel malheur. Il ne faisait pas sombre pourtant, lui qui faisait tellement attention. Il leva un instant la tête au plafond et il put constater que l’on entendait plus la pluie, il regarda la chaise derrière lui et puis ce chien curieux avant de ne reporter son attention sur lui et en voyant ses marques de mutilations il se figea net. Il ne savait pas quoi dire, ses yeux étaient comme figeaient, comment c’était-il fait ça ? Quelqu’un lui avait fait du mal ? « Tu mens pas vrai ? Tu ne peux pas faire ça. Je sais que c’est impossible, je ne suis pas idiot. » bien évidement qu’il ne pouvait pas guérir ses cicatrices avec de simples baiser, c’était stupide et puis il aurait commencé par lui si ça avait été possible, rien de bien physique, juste son cœur qui n’en pouvait plus de souffrir le martyr. Il souffrait affreusement mais jouait tellement bien la comédie, personne n’a pu le voir ou le remarquer dans ses yeux, tellement discret. Il saisit fortement l’un de ses poignets comme pour regarder de plus près le massacre de ses bras. « C’est vrai. » il commença de cette façon avant de ne prendre une longue pause et de ne reprendre : « Je ne peux rien faire en ce qui concerne tes blessures, mais laisse-moi te faire du bien, te rassurer, tu as dû avoir si mal. » les paroles de Jeremiah étaient anodines, personne sauf Ange pouvait les entendre. Il posa un baiser sur son bras, puis un second. « Désolé. » Pourquoi s’excusait-il ? Pour être aussi faible et de ne rien pouvoir faire pour lui. Il l’embrassa pendant une longue et interminable minute, il n’en revenait pas pour tout vous dire et il eut comme un autre blackout. « Comment ? » il faisait bien évidement allusion à ses cicatrices, il voulait tellement savoir, il était tellement curieux aussi.

    L’incompréhension se lisait bien sur son visage, il ne comprenait rien du tout à ce qui se passait, es-ce une vision ou quelque chose comme ça. C’est tellement réel. Il le prit sans trop tarder dans ses bras, se collant doucement contre lui, il lui caressait doucement les cheveux, essayant de le bercer du mieux qu’il pouvait. Non, vraiment il ne savait pas pourquoi il était aussi amical avec cet homme, il n’en savait rien du tout. Il était peut-être juste attachant. « Dis-moi, tu as ce genre de cicatrices sur le corps aussi ? » ça lui brûlait les lèvres, il se décolla difficilement de lui et attacha son pouce et son index au premier bouton de sa chemise blanche. « Es-ce que je peux ? » mais c’est quoi cette demande bizarre ?

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Jeong Ange
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ma baguette : ta baguette mesure 27 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de frêne. Les baguettes en frêne sont connues pour ne jamais se séparer de leur sorcier, elles font partie des baguettes les plus loyales existantes, la votre l'est même à l'extrême, son cœur étant un crin de licorne. Elles perdent littéralement leur magie lorsqu'elles changent de partenaires, restant toujours attachées au premier maître qu'elles ont choisi. Elles aiment les sorciers humble et déterminés sans en faire trop, une personne trop arrogante ou présomptueuse ne s'attirera jamais ses faveurs. En revanche, son maître idéal peut-être entêté, - et certainement courageux - elles aiment l'audace chez leur partenaire.
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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeJeu 22 Mar - 17:54

Ange avait beau être l’innocence même, être plus pure que la pureté, plus naïf que quiconque. Il n’était pas un imbécile. On le manipulait, on le torturait, on se moquait de lui. Mais on ne pouvait pas le considérer comme un jeune homme retardé ou totalement ignorant. Il savait des choses, il connaissait le réel et ce même si il vivait dans l’imaginaire. Alors il se doutait bien que Jeremiah ne disposait d’aucun pouvoir autre que la magie, la même magie que lui. Il savait qu’il ne pourrait rien pour lui. Il n’allait pas effacer sa douleur au poignet, et il n’allait pas non plus effacer ses trop nombreuses cicatrices. Il sentait aussi son regard sur ses vieilles blessures, il comprenait qu’il soit choqué. Qui pourrait imaginer qu’un petit bout d’homme tout mignon comme lui puisse avoir ce genre de traces sur le corps ? Ce petit être si inoffensif et si mignon se mutilait ? Impossible voyons. Et pourtant. « Je ne peux rien faire en ce qui concerne tes blessures, mais laisse-moi te faire du bien, te rassurer, tu as dû avoir si mal. » Ange releva doucement les yeux, lui faire du bien ? Comment ça lui faire de bien ? Qu’entendait-il par là ? Jamais personne n’avait voulu lui faire du bien. On avait toujours voulu le blesser, le rabaisser, l’humilier Et là, Jeremiah voulait être gentil avec lui, c‘est bien ce que voulait dire faire du bien non ? Il n‘allait pas le frapper, il n‘allait pas se foutre de sa gueule ou ce genre de choses à cause de ses petits bobos. Ange n’en avait pas l’habitude, vraiment pas. Puis il lui semblait qu’ils n’étaient pas si proches que ça, pour dire, étaient-ils réellement amis ? Dans son monde, ils l’étaient en tout cas. Mais dans celui de Jeremiah, le monde réel, est-ce qu’ils l’étaient ?
Ange eut un bref mouvement de recul lorsqu’il vit le visage du jeune homme s’approcher de sa peau, mais il ne pouvait pas aller bien loin du fait qu’il tenait son poignet. Lorsqu’il sentit ses lèvres sur ses blessures, il frissonna de plus belle. Il faut dire que c’était devenu un endroit très sensible au toucher chez lui. Un fin soupire apparut puis disparut presque aussi vite. « Désolé. » Mais pourquoi est-ce qu’il s’excusait ? Il n’avait rien fait de mal, pas vrai ? Il ne l’avait pas blessé, il n’avait pas été méchant avec lui. Alors quoi ? Qu’est-ce qu’il s’était passé qu’il n’avait pas lu ? Pour signe d’incompréhension, Ange pencha légèrement la tête sur le côté, fixant son aîné qui continuait d’embrasser sa peau. Après un silence court mais pourtant long. Un seul mot sortit de la bouche du jeune yongwang. « Pourquoi ? » Souffla-t-il, approchant son visage du sien plus par curiosité qu’autre chose. «  Pourquoi, est-ce que tu t’excuses Jeremiah ? » Il plissa les yeux, comme si il cherchait à trouver la réponse lui-même. Mais bien évidemment, l’ineo était le seul à pouvoir la lui donner.

«  Comment ? » Réponse immédiatement. «  Moi.  » Seulement lui. Lui qui avait été victime si longtemps de violences, lui qu’on qualifiait autrefois d’enfant battu. Son père l’avait frappé, saigné, brisé. Tout pour qu’il arrête, tout pour qu’il ne devienne pas un monstre ou du moins qu’il s’efforce de ne jamais le devenir. Les sorciers sont des monstres, des erreurs de la nature, telles étaient les paroles de son très cher géniteur. Des paroles qu’il avait bien évidemment cru. Mais lorsqu’un enfant atteint les limites de ce qu’il peut endurer, il explose. Et comment se traduit l’explosion d’un sorcier ? Je vous le donne dans le mille, par la magie. Les crises de l’époque n’étaient rien par rapport à celles qu’il faisait et fait encore. Cependant, elles étaient tout de même à éviter, elles auraient dû être évité en tout cas et autrement qu’en le balançant dans un placard sombre. Peut être que si son père avait été tolérant, oui, peut être que si il avait essayé de le comprendre, de l’accepter. Bien, peut être qu’ils auraient évité le pire. Peut être que sa famille n’aurait pas frôlé la mort à force de jouer avec sa vie, ses nerfs, ses sentiments. Ange regrettait ses actes, ou du moins, une partie de lui regretter. Parce qu’il savait que c’était mal, qu’on n’essaye pas de tuer sa famille. Mais une autre partie, une toute petite, aurait préféré les voir morts. Peut être que sa souffrance serait partie avec ? Peut-être n’aurait-il pas eu cet espèce de manque ensuite. Parce qu’on s’habitue très bien à la douleur vous savez, on devient très vite masochiste sur les bords et on finit par ne se sentir vivre qu’avec elle. Ange cherchait ce sentiment lorsqu’il se mutilait durant le temps qu‘il avait passé dans ce centre spécialisé. Il voulait savoir qu’on s’inquiète pour lui, qu’on le voit. Il voulait se sentir exister. Et quel meilleur moyen pour ça que de se faire du mal ? Tant que l’on ressent la douleur, on est en vie n’est-ce pas ? Ange résonnait comme ça. Peut être qu’il résonne encore ainsi d’ailleurs, mais on lui apprit que c’est mal de se faire du mal. Alors il a progressivement arrêté grâce à un suivi psychologique. Aujourd’hui, ce n’est pas l’envie qui lui manque de s’y remettre, mais il essaye de lutter. On lui a dit que ce n’était pas normal de faire cela, et il se trouve qu’il est déjà assez anormal comme cela pour les autres. Pourquoi risquer un autre rejet ? Et puis, ce n’est pas beau. C’est dégoutant même. C’est repoussant toutes ces marques rouges ou violacées sur ses avant-bras. Pourtant, Jeremiah avait posé ses lèvres dessus. Pourquoi Jeremiah ? Comment pouvais-tu avoir le courage de faire cela ? Regarde donc comme c’est laid. On ne peut pas embrasser ce qui est laid, ou en tout cas ce que l’on n’aime pas. Et on aime pas le laid n’est-ce pas ? Sa maman ne l’aimait pas. Peut être qu’elle le trouvait laid ? Ange aimerait tant savoir pourquoi elle ne l’aimait pas, car si elle ne l’embrassait pas, c’est bien qu’elle ne l’aimait pas, pas vrai ?

Et puis d’une seconde à l’autre, sans qu’il ne sache trop comment ni même pourquoi, il se retrouva dans les bras de son dit ami. Ce dernier le serrait contre lui, et caressait ses cheveux dans un geste qui se voulait rassurant et qui d’ailleurs le rassurer. Cela le rassurait tellement, qu’il poussa un long soupire signifiant son bien-être. Il aimerait bien rester comme ça toute sa vie. C’est franchement agréable. Lui qui, jamais au grand jamais, n’a eu droit à aucun signe d’affection. C’était pour ainsi dire, son premier câlin. La première fois qu’on le touchait, qu’on l’approchait, qu’on le serrait. « Dis-moi, tu as ce genre de cicatrices sur le corps aussi ? » Ange sursauta légèrement, alors que Jeremiah brisait l’état paisible dans lequel il se trouvait. Pourquoi Jeremiah ? Pourquoi tu veux savoir ? Pourquoi est-ce que cela t’intéresse ? C’est dégoutant ce genre de choses Jeremiah. Pour autant, Ange n’éprouvait pas de difficulté à en parler. Il n’en parlait pas longtemps, mais il pouvait expliquer et montrer si on lui demandait. Ange n’avait pas honte de ça, il avait honte d’aimer la douleur, et d’avoir voulu la mort de ses proches.  « Oui. » C’était bref, mais Jeremiah n’en demandait pas plus par sa question. Lorsqu’il se décolla de lui, Ange baissa les yeux, ayant peur du regard de son ami. Il ne voulait voir de dégoût ou quoi que ce soit du même genre. Pourquoi était-il si triste dans le monde réel ? Pourquoi ne pouvait-il pas faire face à lui ? Affronter son passé, affronter le regard des autres.
Parce qu’il avait la tête baissé, Ange remarqua les doigts de Jeremiah sur le bouton de sa chemise. Il avala bruyamment sa salive. Que faisait-il maintenant ? « Est-ce que je peux ? » Ange le trouvait curieux, mais puisqu’il semblait vouloir savoir et peut être comprendre, il hocha la tête positivement de bas en haut. Ce n’était pas sur son torse que Jeremiah allait découvrir le plus de choses. Sur cette partie de son corps, se trouvaient les marques liées à la violence dont avait fait preuve son père envers lui. Elles n’étaient pas trop nombreuses, mais plutôt importantes par leur taille. Puis il avait quelques bleus aussi, mais ceux-ci étaient ceux que les méchants élèves pouvaient lui faire en l’embêtant un peu trop. « Ce n’est pas joli tu sais. » Ange soupira, et glissa ses mains sur ses propres cuisses où ses doigts se crispèrent. Ici aussi, il s’était mutilé. Elles étaient très marquées d’ailleurs, peut être plus que ses avant-bras. « Là aussi je me suis fait mal. » Peut être qu’il aurait du dire : là aussi je me suis fait du mal. Mais va savoir pourquoi, cela sortait différemment de sa bouche. Comme si il n’assumait pas vraiment, ou n’avait pas conscience d’être l’auteur de ses propres blessures.
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ma baguette : mesure 28,7 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de houx. Le houx est un bois de baguette rare doté d'une magie protectrice très puissante. Elles conviennent particulièrement bien aux tempéraments emportés ou impulsifs, et d'ordinaire, elles ont un gout prononcé pour des personnes en quête de quelque chose - quelque chose de difficile à atteindre préférablement, elles aiment les défis, bien souvent. Mais le houx est un bois instable, et la puissance d'une baguette de houx dépend fortement de son coeur. Celle-ci contient un crin de licorne, ce n'est pas une baguette meurtrière, il est vrai, mais sa magie est subtile et délicate, son coeur la rend également plus fidèle que la moyenne, elle s'attachera très vite à vous et ne vous laissera pas tomber.

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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeVen 23 Mar - 17:19

    Oui, il était horriblement désolé de ne de ne pouvoir rien faire, encore une fois il se sentait inutile, encore une fois il ne pouvait rien faire pour le soulager. Il avait beau être fort en magie, en force et beaucoup d’autre chose il ne pouvait rien faire, c’était hors de ses moyens. Il aurait aimé être comme sa mère, tellement, plus rassurant, adorable et il en passe. Oui, celle qu’il avait appelée mère était si douce et bonne. Il ne pouvait rejeter celle qui ne l’avait pourtant pas mis au monde, elle était tellement parfaite, il aurait bien aimé être comme elle, histoire de lui faire un peu de bien, il ne devait pas lui apporter grand-chose comme ça. Il ne savait pas s’y prendre, il le savait. Pourquoi ? Cette question résonna dans la tête du rouge sous forme d’écho. Il ne lâcha pourtant pas son bras, il était comme figeait. Pourquoi s’excusait-il ? Il le scruta un long moment, il avait un visage magnifique, parfois il le jalousait, mais comment étais-ce possible que son corps soit aussi fragile sous les coups. Il renifla, devait-il tout lui dire, lui avouer ? Etait-il médecin ? Il n’était pas Dieu, il n’avait rien à lui confesser de toute façon. Oui, il n’était pas Dieu, la bonne excuse pour ne rien dire. Son visage resta neutre même devant la moue mignonne du garçon, il lui en fallait beaucoup plus pour l’attendrir dans ce genre de moment je peux vous l’assurer. Qu’es qu’il détestait ses moments, ses moments où il lui arrivait de le détester, c’était fou, mais c’était plus fort que lui son âme régissait toute seule et comme on le dit les sentiments ne se contrôlent pas. Il s’humecta les lèvres, passa une main dans ses cheveux et souffla longuement avant de ne reprendre son souffle. Il ne savait pas pourquoi, voilà, alors maintenant qu’il arrête sa curiosité maladive. Il se surprit une peu de penser comme ça à son égard, il savait maintenant pourquoi il était rouge et non pas une autre couleur, il ne pourrait jamais le nier, bien évidement que certaines choses lui faisait du mal, mais il avait vraiment un tempérament lunatique et fou. Il avait beau être intelligent comme un yunikon, il restait tout ce qu’il y avait de plus froid et pervers. La perte de son passé l’avait rendu comme ça, Dieu avait fait de lui un homme mauvais. Dieu, oui, il se souvient avoir lu un bouquin sur cet homme, celui qui guérit le pêché du monde. Il avait beau avoir souffert dans toute sa vie, combien de temps faudra-t-il qu’il souffre pour que Dieu arrête de s’occuper de son sort ? Ses parents avaient-ils étaient croyants ? Et c’est alors qu’un autre flashback frappa contre sa tête. Toujours aussi jeune, il devait avoir quatorze ans, toujours très bien habillé à l’arrière d’une voiture, mais cette fois-ci tout seul, à l’avant sa mère parlait au téléphone. Il ferma et ouvrit doucement les yeux, putain de merde finit-il par penser. Ça n’était pas son jour pour tout dire, il ne savait même plus quoi penser. Il avala difficilement sa salive et haussa tout simplement les épaules à la question du garçon, qu’il le laisse en paix. Il préféra lui demander comment s’était-il fait ça, c’était horrible à voir, qui avait bien pu… « Moi. » il arqua un sourcil plus que l’autre. Moui, en effet ça ne pouvait être que lui, qui s’amuserait à mutiler le bras des autres ? Il ne voulait pas en savoir plus, ça le dégoutait et ceux va savoir pourquoi. Le sang il n’aimait pas ça et seul Dieu sait combien de gouttes de sang ont bien pu couler. Il avait dû avoir une enfance horrible et le fait d’y penser passer très mal à travers sa gorge le fait de parler d’évènements passés ne lui disait trop rien, il ne voulait parler de rien. En vrai il ne savait pas quoi dire, il regardait juste les cicatrices de son ami. C’était horrible se répétait-il longuement comme une poésie. Il aimerait faire quelque chose pour lui, franchement, il n’était pas du genre à laisser tomber ses propres amis, il fallait qu’il le console d’une manière ou d’une autre. Mais comment.

    Il n’attendit pas longtemps avant de ne le prendre dans ses bras, oui, en le voyant rêvasser comme ça il se pressa de le prendre contre lui et de le consoler du mieux qu’il pouvait, lui caressant doucement les cheveux, il l’entendit soupirer et se demanda bêtement ce qu’il voulait bien dire par ce soupire . Il espérait qu’il appréciait, il n’avait pas l’habitude de faire ce genre de chose et surtout pas avec un garçon ou bien que de très rare fois où il lui arrivait de finir sa nuit avec certains d’entre eux. Il ne sait même pas comment il en est venu à faire ça avec…des mecs. C’était tellement naturel pour lui, filles ou garçons c’était la même du moment qu’il pouvait oublier et tant qu’elle n’était pas blonde, aux yeux grands, ronds et clair tout allait bien pour lui. Il ne craignait rien. Oui, il ne craignait rien, devait-il peut-être commencer ou recommencer à aimer cet homme qui ce dit avoir créé tant de choses, il aimerait le défier, le rencontrer et mourir pour de bon. Sa vie ne rimée à rien, il n’était pas heureux dans cette vie, il ne s’épanouissait pas du tout voir très peu et souffert d’horrible trouble mentaux comme ses rêves, ses flashback, ses visions, sa phobie pour la magie. De toute façon il finirait par devenir fou, à ne plus se nourrir et à mourir dans son coin. Peut-être que c’était lui qui avait tué cette fille oui, peut-être qu’il avait tué sa propre sœur. Cette seule pensée lui enfonça un couteau en plein milieu du front, il avait l’impression de sentir cette lame s’enfoncer dans celui-ci comme un couteau qui transperce un citron, il avait tellement mal, horriblement mal de penser à tout ça.

    Son corps détenait-il d’autres cicatrices dans ce genre ? Il se le demandait bien et lui posa la question sans trop d’hésitation. « Oui. » Alors il en avait bien sur le corps, il voulait tellement voir ça, une partie de lui, lui criait qu’il ne s’en remettrait pas et l’autre était beaucoup trop curieuse. Il posa ses doigts fins sur le premier bouton de sa chemise en lui demandant la permission. Il ne le ferait pas si ça le dérangeait bien évidement, il n’était pas du genre à forcer les personnes qu’il aimait. Il fut assez surpris de sa réponse, hm, en même temps il était ami, n’es-ce pas ? Il n’y avait rien de mal à ça entre ami. Il défit à une vitesse éclaire le premier bouton en le regardant avec cet air tellement neutre, puis il défie le second après une longue minute, il prenait son temps oui et ça lui plaisait, il n’aimait se brusquer. « Ce n’est pas joli tu sais. » hm : « Je sais. » rétorqua-t-il rapidement, il devait sans douter, il n’était pas bête non plus, il s’attendait à tout, il s’imaginait le pire, il défie le troisième et regarda l’endroit qu’il lui indiqué, ses cuisses. Il en avait partout, savait-il qu’elles ne partiraient jamais ? « Pourquoi tu me dis ça ? Tu veux peut-être que je t’ordonne de retirer ton pantalon ou bien voudrais-tu que je te mette à nu ? » demanda-t-il tout simplement comme s’il demandait un stylo à son camarade, c’était si proprement dit. Il laissa un faible sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’il ne disparaisse pour de bon. Il n’eut pas besoin de défaire tous les boutons pour les voir. Il s’approcha doucement et l’ouvrit brutalement, il n’en revenait pas. Un nouveau coup contre la tête, cette fille à côté de lui, pleine de sang. Cette fille à côté de lui lorsqu’il était plus jeune, cette fille qui riait souvent avec lui. Cette fille devant lui. Ses mains qui ne lui appartenaient pas. Il leva la tête vers Ange, plongea son regard dans le sien et sans qu’il ne s’en rende compte deux larmes coulaient le long de ses joues. Il n’y fit pas attention, il ne comprenait pas pourquoi ce défilé d’image se faisait dans sa tête. « Tu aimes te faire du mal crétin. » il ne pouvait pas être doux avec ce genre de choses, les larmes coulaient toujours le long de ses joues et il avait un mal fou à se concentrer sur Ange et ses pensées, c’était attroce. « Ne fait plus ça, tu as compris? Sinon je ne pourrais plus t’aimer comme aujourd’hui. » oui, il ne voulait pas le perdre, il avait perdu assez dans sa vie, il n’en pouvait plus. Il ferma les yeux et plaqua brusquement sa paume contre son front grimaçant. Quel crétin il était. « Chier. »

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Jeong Ange
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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeSam 24 Mar - 8:12

Durant tout le temps qu’il avait vécu avec sa famille, il n’avait jamais, au grand jamais, eut droit à une quelconque marque d‘affection. Que ce soit de son père, de ses frères et sœurs, ou bien de sa mère. D’ailleurs, si il y avait bien une personne qui n’en aurait pas été capable, c’était elle. Sa belle mère, cette jeune femme si adorable avec les autres, si tendre et pourtant tellement égoïste. Ce n’était pas de sa faute, les psychologues lui avaient expliqué. Il n’avait pas été désiré, et ceci était déjà une mauvaise base à la probable naissance d’amour envers lui. De plus, il l’avait particulièrement fait souffrir durant sa grossesse, s’agitant et l’affaiblissement comme aucun de ses autres d’enfants. Elle ne parvint pas à éviter le baby blues, et bien plus tard la dépression. Si bien qu’à sa naissance, elle rejeta dès les premières minutes son bébé. Elle ne le voulait pas dans ses bras, elle ne voulait pas l’allaiter. D’ailleurs, il ne fut pas allaité. La jeune femme fit un déni d’enfant. Aussi simple, et malheureux que cela. On ne l’avait jamais enlacé, embrassé ou caressé. Même le reste de la famille, en voyant sa mère souffrir par sa faute, l’avait rejeté dès sa naissance. Evidemment, les choses ne firent qu’empiraient quand, au fil des années, il devint de plus en plus étrange. Trop étrange pour eux. Qu’est-ce que c’était que ce malade mental qui racontait des histoires à dormir de bout ? Ils concentraient qu’un enfant puisse avoir de l’imagination, mais pour eux, Ange en avait trop. Ils disaient qu’il était retardé, ou atteint d’une maladie psychologique rare, voir du syndrome de Peter Pan. Car les années passaient, et il ne changeait pas. Puis quand il découvrit cette magie en lui, il passait du fou au monstre. Qu’est-ce qui était le pire, il se le demandait encore parfois.
Alors lorsque Jeremiah le prit dans ses bras, il fut surpris, choqué, peut être même légèrement terrifié mais cela le plus agréablement du monde. Une chaleur toute nouvelle envahit son corps, et il oublia presque immédiatement sa douleur au poignet, voir même tout le reste. C’était intimidant ce genre de geste venant de son ami, mais quelque part, il était si heureux au fond de lui. Il se demandait bien entendu, si Jeremiah faisait cela parce qu’il lui inspirait de la pitié avec toutes ses cicatrices, ou bien si il voulait juste le réconforter. Lui faire comprendre qu’il était là, ou quelque chose de ce genre là. Ange n’arrivait pas à donner un sens à ce câlin, même si il était heureux dans ses bras. Il se sentait comme apaisé, ou peut être bien soulagé que Jeremiah ne le repousse pas. Qu’il ne lui dise pas que c’est dégoutant, qu’il est dégoutant. Non, au lieu de ça, Jeremiah l’enlaçait amicalement, affectueusement. Il l’enlaçait, et il était le premier à être aussi proche physiquement du petit Ange.

Il pensait néanmoins que la curiosité du jeune ineo ne se réveillerait pas. Malheureusement pour le yongwang ce ne fut pas le cas. Jeremiah lui demandait si son corps était marqué ailleurs. Et alors qu’il quittait la chaleur de ses bras, Ange lui répondit sans la moindre hésitation. À quoi bon mentir ? Il ne se sentait pas gêné par rapport au nombre de marques que portait son corps. Ce qui l’embêterait, c’est que Jeremiah le trouve repoussant. Il ne voulait pas être vu comme un monstre dégoutant, comme quelqu’un d’inhumain, aimant la douleur autant qu’il pouvait pourtant la détester. Il se souvenait des regards que sa famille portait sur lui, alors qu’à l’époque il était un enfant normal. Quel regard porterait-il sur lui aujourd’hui si il le voyait ? C’est pour cette raison qu’il baissa la tête, évitant à tout prix le regard de Jeremiah. Il avait trop peur de ce qu’il pourrait y voir à présent. Trop peur qu’une étincelle de dégoût se mette à briller dans ses prunelles. Mais il ne refusa pas quand Jeremiah lui demanda d’en voir plus, en lui montrant d’un simple geste qu’il comptait déboutonner sa chemise. Pourquoi n’avait-il pas dit non d’ailleurs ? Pourquoi avait-il accepté aussi facilement ? Lui qui habituellement, était si pudique. Si gêné de montrer son corps, non pas parce qu’il portait trop de bleus et de cicatrices, mais parce qu’il était maigre à en faire peur.
Il chercha à le prévenir du spectacle qui l’attendait et la réponse qu’il reçut le surpris. «  Je sais. » Ange se mordit la lèvre du bas, fermant alors les yeux, le laissant juste continuer à découvrir ce qui pouvait se cacher derrière un être à l’apparence si pure. Puis il y avait ses cuisses aussi, instinctivement, il glissa ses doigts dessus. Jeremiah ne lui avait pourtant rien demandé, il n’allait pas le déshabiller après tout, et encore moins l’ausculter comme le ferait un médecin. Pourtant, si il en était à vouloir savoir, à apaiser sa curiosité, il lui signala qu’à cet endroit aussi il s’était blessé à de nombreuses reprises. «  Pourquoi tu me dis ça ? Tu veux peut-être que je t’ordonne de retirer ton pantalon ou bien voudrais-tu que je te mette à nu ? » Le rouge lui monta aux joues en moins de dix petites secondes et ses yeux s’étaient immédiatement rouverts, ronds comme des billes. Comment ? Mais non voyons. Ange secoua vivement la tête de gauche à droite. Qu’est-ce qu’il racontait maintenant ? Il ne voulait pas de ça. Surtout pas. Ah l’innocence Ange, il ne comprenait pas tout ce que cette simple phrase pourrait dire, et ne voyait que l’idée qu’il pourrait voir combien son corps est désagréable à regarder. « N-non, surtout pas. C’est pas beau. Pas beau du tout. » Haleta-t-il. Son souffle quelque peu coupé par une espèce de panique. Pauvre enfant, pauvre petit être encore si pure, si innocent, et pourtant si torturé par la vie, par ce qu’elle lui a fait subir. Il respira un grand coup pour se calmer, il ne devait surtout pas partir dans une crise. Il ne fallait pas qu’il effraye Jeremiah, ou peut être même qu’il le blesse. C’était hors de question. Il l’appréciait trop pour cela. Puis c’était son ami, son unique ami. On ne fait pas de mal à ses amis, tout comme on ne devrait pas faire de mal à sa famille, n’est-ce pas Ange ?

Et c’est alors que son regard croisa le sien, à vrai dire, il transperça tout son être. Il y lisait un tel mélange de sentiments, tous très différents. Cela lui fit pire, et accéléra les battements de on pauvre cœur. Il ne remarqua qu’après les deux gouttes qui dévalaient sur ses joues. Il pleurait ? Pourquoi pleurait-il ? Sous l’incompréhension, ange fronça légèrement les sourcils, et s’approcha un peu plus de lui. « Tu aimes te faire du mal crétin. » Bam. Son corps se raidit. Pourquoi le traitait-il de crétin ? Pourquoi à présent, semblait-il lui en vouloir ? Qu’avait-il fait de mal à part satisfaire sa curiosité ? « Ne fais plus ça, tu as compris? Sinon je ne pourrais plus t’aimer comme aujourd’hui. » Ne plus faire cela ? Mais pourquoi ? Pour qu’il l’aime ? Pour qu’il ne cesse pas de l’aimer ? Parce qu’il l’aimait ? Ange eut un faible sourire, un sourire sincère qui venait du cœur, et qu’il tenta de cacher parce que Jeremiah pleurait face à lui. Alors Jeremiah tenait vraiment à lui et il voulait qu’il arrête de se faire du mal. De tels mots, jamais il n’aurait pensé que quelqu’un pourrait les lui adresser. Qui voudrait bien l’aimer ? Lui, et sa bizarrerie. Apparemment, Jeremiah le faisait, Jeremiah l’appréciait. Il voulait lui dire qu’il avait déjà arrêter mais cela ne sortait pas, sans doute trop choqué par ce qu‘il venait d‘entendre. Mais en attendant, si quelqu’un devait arrêter de faire quelque chose, c’était Jeremiah. Jeremiah devrait arrêter de pleurer. Cela faisait de la peine au plus jeune, de plus, il ne comprenait pas la raison de ses larmes. Pourquoi pleurait-il ? Était-ce à cause de lui ? Il souffla doucement, et avança une main tremblante vers celle que Jeremiah avait plaqué sur son front. Il fit glisser ses doigts dessus, et attrapa son poignet. Par sa légère pression, il la retira, pour pouvoir à nouveau voir tout le visage de son ami. Il voulait qu’il arrête de pleurer. Il voulait le réconforter lui aussi sauf qu’il ne voyait pas comment. « Pourquoi tu pleures Jeremiah ? » Demanda-t-il d’une toute petite voix, ayant peur de la réponse, peur qu’il s’énerve ou quelque chose comme cela. « Je n’aime pas ça quand tu pleures. » Puis doucement, du bout de ses doigts, il écrasa toutes les larmes qui se baladaient sur son visage. Il les essuya avec délicatesse, passant sous ses yeux en appuyant le moins possible, puis autour de ses lèvres et même dessus pour les sécher de cette eau salée. « Tu n’es pas beau lorsque tu pleures. » Mais Ange pensait le contraire. Même comme ça, Jeremiah était un bel homme. Il ne savait pas si ses critères étaient les mêmes que ceux des gens du monde réel. Mais en tout cas, dans son univers à lui, Jeremiah était beau.
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Jung Jeremiah
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ma baguette : mesure 28,7 centimètres, est plutôt flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de houx. Le houx est un bois de baguette rare doté d'une magie protectrice très puissante. Elles conviennent particulièrement bien aux tempéraments emportés ou impulsifs, et d'ordinaire, elles ont un gout prononcé pour des personnes en quête de quelque chose - quelque chose de difficile à atteindre préférablement, elles aiment les défis, bien souvent. Mais le houx est un bois instable, et la puissance d'une baguette de houx dépend fortement de son coeur. Celle-ci contient un crin de licorne, ce n'est pas une baguette meurtrière, il est vrai, mais sa magie est subtile et délicate, son coeur la rend également plus fidèle que la moyenne, elle s'attachera très vite à vous et ne vous laissera pas tomber.

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MessageSujet: Re: if only i could escape. ϟ    if only i could escape. ϟ  Icon_minitimeDim 25 Mar - 12:15

    Il ne savait pas pourquoi sa curiosité était aussi grande, il n’en savait rien du tout, mais il avait juste cette envie de voir et peut-être de se faire une image différente du jeune Ange, oui, c’était bien possible qui sait. Il n’y avait pas d’autre explication de toute façon, il ne serait pas y répondre. Il n’avait pourtant pas l’air impatient de découvrir ce qu’il y avait sous sa chemise, il prenait tout son temps pour défaire les simples boutons de sa chemise, il prenait un vilain plaisir à observer chaque réaction de son ami. Il avait l’air frustré, honteux et le fait de le mettre en garde ne le gêna que plus. Il avait envie de rire, oui, de lui rire au visage et lui dire qu’il n’y avait rien de grave, il ne le testait pas il pouvait se détendre, il ne lui ferait aucun mal et ça sans mentir, parole de scout. Mais il ne put s’arrêter là lorsqu’il lui indiqua des nouvelles blessures au niveau de ses cuisses, que voulait-il qu’il dise ? Voulait-il qu’il le déshabille ? Aimait-il lorsque Jeremiah était si entreprenant ? Il pouvait l’être un peu plus s’il le voulait, qu’il lui en donne l’ordre. Voilà ce que pensait ce fou d’ineo lorsqu’il était si proche de ce qui pouvait lui plaire, il était un chien en chaleur. Hm, ce qui pouvait lui plaire, maintenant vous savez que le plus jeune ne laisse pas indifférent le pauvre rouge. Oui, disons même que ça n’est pas la première fois que ça lui arrive de penser comme ça. Disons que c’était la quatrième fois que ça lui traversé l’esprit. « N-non, surtout pas. C’est pas beau. Pas beau du tout. » avait-il compris son petit jeu ou pas du tout, en tout cas en le voyant rougir il y cru. Il avait compris ! Il espérait vraiment. Cet instant de blague ne dura pas longtemps, lorsqu’il eut défait le quatrième bouton, il sut ce qu’il s’y cachait. Ça n’était pas l’œuvre de mutilation, mais de plusieurs coups, se frappait-il aussi ? Etait-il masochiste ? Il se le demandait bien, où trouvait-il sa satisfaction dans tout ça, se sentait-il en vie, humain ? L’ineo ne pouvait plus réfléchir correctement entre tout ce qui se passait dans sa tête, il la revoyait et il ne savait pas pourquoi, cette fois-ci c’était une vision différente, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était magnifique, comment avait-il pu oublier une femme aussi belle. Un sourire aussi pur, des mains aussi douces.

    Deux larmes s’évadèrent et glissèrent le long de ses joues, il ne s’en était même pas rendu compte pour tout vous dire, il pleurait et il ne le savait pas, alors il aimait se faire du mal. Il ne s’arrêta pas de fixer le torse de son ami avant une bonne et longue minute avant qu’il ne relève la tête pour plonger son regard dans le sien. Il ne voulait plus qu’il se fasse du mal comme ça et il ne se priva pour lui faire comprendre la situation, sinon oui, il ne pourrait plus l’aimer comme aujourd’hui. Il l’aimait déjà beaucoup, mais si c’était pour le perdre pour de bon comme cette fille, il ne pourrait pas lui pardonner. Qu’il fasse attention à lui, au lieu de faire le crétin. Il avait l’air d’un misérable, s’il se voyait dans un miroir il ne pourrait que se haïr, il devait vraiment faire peine à voir à agir comme ça avec quelqu’un. Il sentit la main d’Ange saisir son poignet instinctivement il voulut la retirer mais il n’en avait pas la force, il était totalement ailleurs, il fixait Ange comme il avait fixait cette fille qui ressemblait tellement à cette fille. « Pourquoi tu pleures Jeremiah ? » de quoi parlait-il ? Il haussa un sourcil sous l’incompréhension. Pourquoi disait-il ça ? « Je n’aime pas ça quand tu pleures. » ça n’est que lorsque qu’une larme vint se poser sur ses lèvres qu’il compris. Bordel de merde et il n’y avait pas fait attention. Qu’es qu’il pouvait craindre un max, tant pis, il lui raconterait un mensonge au pire des cas, il ne voulait rien lui dire à propos de tout ça, il le prendrait surement pour un fou et il en passe. Personne ne le croirait, personne ne l’avait cru et personne ne le croit et pourtant ils croient tous en cette stupide magie et cette simple chose paraît si dure à croire. Il haussa les épaule et ferma les yeux au contact de ses doigts contre sa peau, c’était horriblement agréable, il ne pensait pas le dire un jour, mais autant de confort lui faisait chaud au cœur. Lorsqu’il toucha ses lèvres Jeremiah l’arrêta en détournant la tête. Quel diable ! Qu’il ne le tente pas. « Tu n’es pas beau lorsque tu pleures. » Il était si enfantin, même dans ce genre de situation, ce qui fait bêtement sourire le plus vieux, tellement innocent. Il n’osa pas le regarder et surtout pas tout de suite après le rejet de sa tendresse. « Ne raconte pas n’importe quoi. Je ne pleure pas, je ne sais même pas pourquoi ses larmes sont là. » Il renifla un peu avant de ne faire un pas en arrière. « Et quand comptes-tu arrêter de te faire du mal ? Je ne te comprends pas tu sais, tu ne devrais pas… » continua-t-il en essayant de changer de sujet du mieux qu’il pouvait. Il essuya une dernière fois son visage à l’aide de sa main gauche. Il se montrait aussi faible face à lui, que penserait-il maintenant ? Qu’il n’était qu’un faible, il se tût en essayant de penser à tout ça. « Je ne veux pas te perdre. » conclu-t-il en recroisant son regard.



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